Chapitre 55

1.4K 75 6
                                    

Ce sont les yeux lourds que je me réveille et je constate deux choses

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Ce sont les yeux lourds que je me réveille et je constate deux choses.
La première est qu'il fait nuit et que Simon dort déjà à mes côtés, deuxièmement j'ai dormi beaucoup trop longtemps sans rêver de quoi que ce soit de mauvais.

Je viens caresser la joue de mon époux endormi tandis que je souris en le voyant si apaisé.
Ses sourcils ne sont pas froncés et il n'a pas cet air contrarié et inquiet, il ressemble à un ange.
Et j'espère de tout mon cœur que notre enfant lui ressemblera.

Je sors du lit en douceur et bien vérifier quand même par réflexe si les draps sont tâchés ou non, mais rien.
Et je souris en sentant mon bébé me donner un coup de pied.

J'enfile ma robe de chambre ainsi que des pantoufles et je viens sortir de la chambre discrètement ou j'allume une bougie dans le couloir.

Je viens descendre lentement les escaliers pour ne pas tomber, enfin surtout ne prendre aucun risque.

Une fois en bas je me dirige vers la cuisine et sans surprise je vois la table encore garnie d'assiette ou se trouve de quoi manger.

Je dépose la bougie sur la table et je m'assois sur une chaise ou je viens picorer dans les assiettes pour calmer ma faim et celle du bébé sous le feu de cheminée qui crépite.

Nous sommes bientôt fin mars et je vais rentrer dans mon sixième mois.
Je vais devoir rester encore trois mois allongé ou assise, même si le médecin qui est passé en début de semaine m'a dit que j'ai le droit à une heure en pose assise, puisque la meilleure position pour la protection de mon enfant et la mienne est allongé.

En trois semaines, j'ai respecté à la lettre ce qu'il m'a dit, je me lève juste pour aller aux toilettes et dans ma salle de bain ou je suis aidé par Angela une de mes servantes.

Elle m'aide à m'asseoir dans la baignoire et me lave en même pas 5 minutes, car il ne faut pas que je reste assise trop longtemps leur a bien dit Madame Colson qui se fait une joie de vérifier que je respecte tout ainsi que ses employés.

Je pense que Simon se cache derrière tout ça, mais je ne dis rien, car si c'est sa façon à lui de savoir que je vais bien, alors j'accepte et je reste couché, mais surtout allongé.

Je viens me faire une cinquième tranches de pain avec du beurre et de la confiture de figues et heureusement que personne n'est là pour voir ça.

Je glousse toute seule, me moquant de ma propre personne à cause de mes envies et de la manière dont je mange qui est si loin de celle d'une Duchesse.

Je viens essuyer mes lèvres remplies de beurre et de confiture pour à présent manger une part de gâteau au chocolat qui me faisait de l'œil depuis que je me suis assise.

C'est le ventre calé que je finis mon verre d'eau et que je m'essuie les mains avec le torchon qui était là.

J'allume une autre bougie, l'autre étant bien trop faible et je me demande combien de temps j'ai passé à manger puis je sors de la cuisine.

Je vais pour remonter le coucher quand une autre envie se fait ressentir.

Je me dirige vers l'aile ouest et je prends la deuxième porte à gauche et je souris en voyant mes instruments.

Je pose ma bougie sur le socle du piano qui éclaire toute la pièce et je viens me diriger vers ma harpe ou je glisse mes doigts sur la corde et je finis par arriver vers ma table d'écriture.

C'est en voyant une feuille vierge ainsi que de l'encre que je repense aux paroles de mes amis.

Il faut que je me débarrasse de cette peur qui n'arrivera jamais, car je compte bien donner vie à mon bébé d'ici 3 mois.

Je m'assois et je me saisie de ma plume que je viens tremper dans l'encre pour coucher mes maux sur un papier.

Je suis surprise par la rapidité à laquelle j'arrive à déposer toute ma peine dans des rimes et des vers qui forment rapidement une musique ou du moins une chanson.

C'est le cœur lourd que je relis ce que je viens d'écrire et je me rends compte qu'il s'agit d'une chanson sur le deuil, à savoir ici le deuil d'avoir perdu mon enfant.

Il est temps de dire au revoir à ça, car ce n'est pas vrai mon enfant est encore avec moi bien au chaud et je vais m'y tenir jusqu'à la fin.

Je prends mon papier et je me dirige vers le piano et je souris quand due me retrouve assise devant ce dernier.

Je laisse mes doigts parcourir le clavier et j'essaie de nombreux accords avant de trouver quelque chose qui me convienne.

Je pose ma feuille sur le pupitre et je commence à jouer et à chanter pour le plus grand plaisir de mon enfant qui se met à bouger.

Les dernières notes se font entendre et je pleure apaisé de ce qu'il vient de se passer.

Je ferme les yeux et touche mon ventre et j'espère que maintenant ma conscience et mon inconscience vont comprendre qu'il est là, qu'il est bien vivant et que c'est certainement un être courageux.

Je me lève, je prends ma bougie et je sors de la salle de musique pour retourner en haut et me coucher.

Je m'installe à côté de Simon qui dort autant et j'essaie de limiter, beaucoup plus apaisé.
Je ne dis pas que toute ma peur est partie, mais je peux la dominer, pour lui, pour notre enfant, mais surtout pour moi.

Voilà le chapitre 55, j'espère qu'il vous a plu ? J'attends vos retours avec impatience :)

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Voilà le chapitre 55, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)

Diane Bridgerton et le Duc de Hastings Où les histoires vivent. Découvrez maintenant