chapitre 32

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Aranor, Traité des Arts Mystiques, Rituels, E.D.D. 3

« Rituel d'annulation : permet d'enchanter des objets afin d'annuler tout pouvoir. Le rituel peut être utilisé sur des liens afin de restreindre un prisonnier, mais peut également être performé sur des pierres de construction, s'appliquant ainsi théoriquement à l'ensemble d'un bâtiment. Le rituel doit être renouvelé tous les dix ans. »

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Mon corps est en feu

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Mon corps est en feu. Ou en tout cas, c'est l'impression que j'ai. Mes paupières s'ouvrent, encore lourdes de sommeil. La lueur timide de l'aube perce les rideaux de la chambre. Mon souffle est court, et le désir monte entre mes cuisses. Quand je vois Eleazar penché sur moi, couvrant ma peau nue de baisers humides, je comprends immédiatement pourquoi.

Mes doigts se nouent derrière sa nuque, et j'attire son visage vers moi pour l'embrasser. Ses mains calleuses et fiévreuses effleurent mon épiderme. Sa langue glisse contre la mienne, et je lâche un gémissement suave contre lui. En réponse, Eleazar mord ma lèvre. Nous échangeons un regard ardent.

— Bon matin, murmure-t-il dans le creux de mon oreille.

Son souffle envoie un frisson dans tout mon corps. Mes orteils se recroquevillent. Il suçote mon lobe d'oreille, et je me tortille sous lui. L'une de ses mains prend mon sein en coupe. Ma respiration se bloque dans ma poitrine et je déglutis, mes yeux rivés à ses pupilles vert forêt devenues liquides.

— Du sexe lent et paresseux ? propose-t-il d'une voix basse.

Je suis seulement capable de hocher la tête. Il rigole doucement.

— Tu n'es vraiment pas du matin, mmmh ?

Il reprend ses taquineries contre mon oreille. Sa bouche descend le long de ma mâchoire, de ma gorge, de ma clavicule, et flatte mon corps. Je tire contre ses boucles, et noue mes jambes autour de son bassin, rapprochant son torse chaud et musclé contre moi. Son érection me montre à quel point il a envie de moi et je tente de me rapprocher, ayant un besoin urgent pour le moindre contact avec lui.

— El... supplié-je d'une voix rauque.

Sa bite tressaille contre mon abdomen. Le liquide préséminal glisse contre moi. Mon propre sexe palpite d'impatience. Je suis bouillante. C'est comme si j'étais un désert, et qu'il était une oasis. Le seul qui puisse étancher ma soif. Je me languis de lui. Je meurs d'envie de le sentir s'enfoncer en moi, de me remplir, de combler mon vide.

— El...

Sa bouche mouillée se referme contre mon mamelon. Mon dos s'arc-boute. Son bras se referme autour de moi, maintenant mon corps contre lui, pressant mon téton contre sa bouche. Il lape délicieusement le bout de chair, et le contact envoie des vagues de plaisir jusqu'à mon clitoris. Je gémis.

JEU DE VILAINS • Vol. I • La Reine de DénæOù les histoires vivent. Découvrez maintenant