Je t'a(b)ime

Chapitre 5

*PDV de Clara*

Cette soirée chez le brésilien était agréable mais particulière. J'ai beaucoup senti son regard sur moi sans trop savoir pourquoi. Jusqu'au moment où on s'est retrouvés tous les deux et qu'il m'a complimenté sur ma tenue. Encore une fois je me dis que c'est juste qu'il est comme ça, c'est son personnage d'agir de cette façon. Ça aurait été n'importe quelle fille à ma place il aurait eu le même discours et la même attitude. Donc je préfère ne pas m'attarder là-dessus et de passer outre.

Giacomo : « Bon il est cool finalement, il me sourit.

Clara : Je t'avais dit, je souris. »

J'ai bien vu que Giacomo l'avait apprécié et tant mieux, il vaut mieux ça que l'inverse. On rentre à l'appartement et on s'endort assez rapidement.

Le lendemain matin je cours de partout pour finir mon sac. Hier on est allés chez Neymar et j'ai complètement oublié de préparer mes affaires pour le déplacement d'aujourd'hui à Lyon. Je n'ai même pas le temps de boire mon café, tant pis je le prendrais au travail. Une fois que je suis prête je prends la route. Comme on part cette après-midi les joueurs ne viennent pas s'entrainer ce matin. Et ça se ressent vraiment, tout est beaucoup plus calme. J'en profite pour préparer mes futures séances et compléter les dossiers des joueurs que je suis. Je jette aussi un coup d'œil plus en détails à celui du brésilien. Je me rends donc vraiment compte à quel point il se blesse souvent...c'est dingue. En plus de ça je remarque que ce sont souvent les mêmes blessures, à la cheville. Il faut donc que je sois particulièrement attentive à ça chez lui pendant mes séances. Pendant la pause déjeuner je retrouve Giacomo qui a pu se libérer afin qu'on mange ensemble avant mon départ tout à l'heure. On parle de tout et de rien puis la discussion s'oriente sur la soirée de la veille.

Giacomo : « J'ai l'impression qu'il t'aime bien, il sourit.

Clara : Comment ça ? Je souris.

Giacomo : Je ne sais pas, ça se voit dans son attitude. Il avait sans arrêt les yeux sur toi. »

Pas étonnant qu'il l'ait remarqué, il ne s'en est pas vraiment caché à vrai dire.

Clara : « Tu sais il est comme ça avec tout le monde, je souris, c'est pour ça que je n'y prête pas attention.

Giacomo : Oui je me doute bien que c'est le genre de mec à tenter sa chance avec tout le monde, il sourit.

Clara : Exactement, rien de bien méchant, je souris, de toute façon il sait que je suis avec toi et qu'il n'y a aucune chance. »

Il me répond par un sourire.

Giacomo : « C'est toi qui t'occupes de lui au centre ?

Clara : Oui il fait partie des joueurs avec qui je bosse, pourquoi ?

Giacomo : Pour savoir si t'es souvent avec lui, il sourit.

Clara : Pas tant que ça je te rassure, je souris.

Giacomo : Alors tant mieux pour moi, il rigole. »

Jamais je ne trahirai Giacomo, je l'aime trop pour ça. Que ce soit Neymar ou quelqu'un d'autre c'est pareil dans mon esprit. Une fois qu'on a terminé de manger on se fait un dernier câlin et je retourne au centre. Aux alentours de 15h une navette vient récupérer le staff médical en direction de l'aéroport. Je me retrouve donc avec tous mes collègues et on discute tout le trajet qui est finalement assez rapide. Lorsqu'on arrive les joueurs ne sont pas encore là mais ça ne devrait pas tarder. Au bout d'une quinzaine de minutes ils commencent à faire leur apparition un à un. Ils nous disent bonjour et montent s'installer dans l'appareil.