Si je devais t'adresser mes derniers mots alors je te dirais que...
Je t'aimais d'un amour immense, d'un amour immature, d'un amour sans limites qui ne connaissait pas la rationalité ni le bon sens. Je t'aimais comme on n'aime qu'une fois et surtout...
Quand la fin de journée arrive je peux enfin souffler. Je rentre chez moi me préparer pour le match de ce soir auquel j'ai été invitée (de force) par le brésilien. Alors que je sors de la douche mon téléphone sonne.
Evan : « Ça te tente de sortir ce soir ?
Clara : J'ai déjà un truc de prévu.
Evan : Tu vas où ?
Clara : Au stade, le PSG joue un match ce soir.
Evan : Mais t'es pas censé être de repos ?
Clara : Si...mais, je vais quand même les voir jouer.
Evan : Hm...LE voir jouer tu veux dire ?
Clara : Evan...je souris, ne commence même pas à faire des suppositions.
Evan : Je constate c'est tout...il sourit.
Clara : Ne constate pas c'est mieux pour tout le monde, je souris.
Evan : T'as des nouveaux trucs à me raconter ou pas du tout ? Il sourit.
Clara : Rien de spécial non, je souris. »
J'ai passé un accord avec le numéro 10, on ne parlera pas de ce qu'il s'est passé chez lui.
Clara : « Et toi ?
Evan : J'ai eu un date avec un mec aujourd'hui.
Clara : Et du coup ça a donné quoi ?
Evan : Pas grand-chose...ça me désespère sérieusement.
Clara : Ça viendra...
Evan : Mouais...présente moi tes footballeurs un peu, il sourit.
Clara : Ils sont hétéros...je rigole.
Evan : Oui c'est ce qu'ils disent tous...il rigole.
Clara : Je vais me renseigner, je souris, sur ce je vais te laisser je dois me préparer...
Evan : Passe une bonne soirée madame la femme de footballeur...il sourit. »
Il dit n'importe quoi...mais c'est Evan quoi. Je fouille dans mon dressing et je choisi ma tenue : un jean et un haut noir.
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C'est simple, basique et surtout pas tape à l'œil. Une fois que je suis coiffée et maquillée je prends la direction du Parc des Princes. Quand j'arrive il y a une foule pas possible, ça promet. Mais heureusement le numéro 10 m'avait précisé que j'avais la possibilité de passer rapidement avec le billet qu'il m'a pris. Dieu merci je gagne un temps fou et j'entre dans le stade. Je ne suis pas super familière avec cet endroit, j'ai dû y aller quelques fois pour accompagner Giacomo et mon père mais rien de plus. J'arrive quand même à trouver la fameuse loge depuis laquelle je vais voir le match. J'y retrouve d'ailleurs Kimpembe qui n'était pas en capacité de jouer ce soir. Je m'assois à côté de lui.
