Horreur

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La réalité me bondit au visage, toutes griffes dehors.

On le déplace, dans son lit, de services en services.

On le positionne dans son lit, d'un côté de l' autre.

Il a des couches, une sonde urinaire.

Il n' a plus de nom, plus d'identité. On décide à sa place.

On traite ce corps comme si c'était un cadavre, avec respect, irrespect, désir.

Semblable à un cadavre.

Son être pensant, aimant est coincé dans ce cadavre.

Un corps  cercueil.

Horreur

Où est

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