11-Tentations

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Emmy

En me réveillant, je me sens en pleine forme. Les vacances ont démarré et autant dire, que je compte bien en profiter. J'enfile une veste par-dessus mon débardeur et un pantalon à la place de mon minishort et descend à la cuisine.

— Salut, me salue Maxime, qui est installé sur un des tabourets autour de l'îlot, en train de boire un café.

Même au lever, il est plutôt séduisant, me fait remarquer une petite voix dans ma tête. Non mais je tourne pas rond.

— Salut, réponds-je chassant mes pensées.

— Salut ! arrive Alice. Bien dormi ?

— Nickel. Merci.

— Pour le petit dèj', sers-toi. Il y a du pain, de la brioche, du lait, du thé, etc... Je file à la salle de bain.

— Ok.

Je me prépare un bol de lait et m'installe face à Maxime, qui pianote sur son téléphone tout en buvant un café. Martin arrive peu de temps après, l'air fatigué.

— Ca va, mec ? lui demande Maxime, inquiet.

— Ca pourrait aller mieux. J'ai été malade une partie de la nuit. Un truc que j'ai dû manger. Je ne vais pas aller skier avec vous ce matin.

— Tant pis, repose-toi. Il y a encore toute la semaine, dis-je, le regard compatissant.

— Désolé de vous abandonner.

— Ce n'est rien, le rassure Maxime. Puis, je connais le chemin.

— Oui, c'est vrai, sourit-il.

— On y va quand tu veux, Emmy, me sourit ensuite Max.

Je réalise seulement maintenant que je vais être seule avec lui, pendant une bonne partie de la matinée.

— Euh... oui. Je vais me préparer.

Nous passons une agréable matinée sur les pistes, même s'il y a un peu de monde. Maxime m'a raconté quelques souvenirs d'enfance, sur les pistes qui l'ont vu grandir, sans oublier quelques anecdotes avec Martin. Nous nous sommes vraiment bien amusés. En fin de matinée, lorsque nous arrivons près des télécabines pour rentrer et voyons la queue qui nous attend devant, Maxime demande :

— Tu crois que Martin et Alice vont nous en vouloir si on ne rentre pas manger ?

Je lui souris.

— Connaissant Alice, oui... Elle a sûrement dû préparer le repas pour tout le monde, et même mis la table.

Il me sourit d'un air déçu. Ou c'est peut-être mon imagination qui interprète.

— Tant pis, allons faire la queue.

Vingt bonnes minutes plus tard, nous embarquons dans une cabine pleine à craquer et je me retrouve collée contre lui, dans un angle. Je lève les yeux vers lui, d'un air gêné. Avec mon petit mètre soixante, je me sens vraiment petite à cet instant. Il me sourit. Et je trouve que son sourire est vraiment sexy. Et voilà que je me remets à avoir des vues sur lui...

— Ca va ? me demande-t-il, toujours avec son sourire.

Je hoche la tête, en lui rendant son sourire, puis j'entends une dame de la cabine lancer à son compagnon, qui reste hébété :

— Tu ne te soucies plus de moi comme ça toi.

Maxime en rit tandis que je me sens rougir. Puis la cabine arrive, et nous restons silencieux jusqu'à notre retour au chalet.

— Ah, vous voilà ! s'exclame Alice en nous voyant arriver.

— Il y avait un peu de monde aux remontées mécaniques, justifié-je.

Quand le hasard s'en mêleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant