Maxime
- Il gèle, grommèle Emmy en entrant dans le chalet.
Il faut dire que dans mon élan, je n'ai pas pensé à aller récupérer son manteau qui est donc resté au Shark Pool, et qu'elle est seulement vêtue d'une petite robe noire manches trois-quarts et d'une paire d'escarpins. J'espère que les filles vont penser à le ramener.
Emmy avance dans la maison et retire ses chaussures. Tandis que je pose les clés sur la console de l'entrée et enlève également mes chaussures, je la surprends en train de m'observer.
- Qu'est-ce qu'il y a ? lui demande-je en m'approchant d'elle.
Plus je m'approche, plus je sens l'air se charger.
- Rien. Les autres vont peut-être s'inquiéter en ne nous voyant pas revenir, remarque-t-elle soudain.
Je sors mon téléphone de ma poche arrière et tape rapidement un message.
- J'ai prévenu Martin, souris-je.
- Plus rapide que l'éclair.
Je lui fais un clin d'œil, puis, comme aimantés, nous nous rapprochons et nos lèvres s'unissent dans un baiser passionné. Je parsème son cou de baisers, tandis qu'elle promène ses mains dans mes cheveux et le long de mon dos, gémissant sous mes baisers et mes caresses.
- Attends, dis-je en la prenant par la main pour l'entraîner à l'étage, dans ma chambre. On sera plus tranquille ici.
Elle me rend mon sourire avant de se hisser sur la pointe des pieds pour m'attirer à elle. Nos baisers et nos caresses s'intensifient. Elle déboutonne ma chemise, libérant mon buste et embrasse mes pectoraux en remontant à mon cou avant que je ne reprenne possession de sa bouche. Je remonte délicatement mes mains le long de son dos et fait glisser la fermeture éclair de sa robe, qui tombe à ses pieds. Pour être honnête, je rêve de lui retirer depuis que je l'ai vu pour partir ce soir, et le spectacle ne me déplaît pas quand je découvre ses sous-vêtements en dentelle noire.
- Tu es magnifique, murmure-je avant de l'embrasser de plus belle.
Je la soulève et la dépose lentement sur mon lit. Je la regarde puis dépose des milliers de baisers, partant de son nombril, m'attardant sur sa poitrine, et remontant jusqu'à sa bouche. Elle hoquette de plaisir sous mes caresses qui empruntent le même chemin en sens inverse.
Un léger gémissement lui échappe quand je passe la main sous la dentelle de sa culotte pour venir caresser délicatement son intimité. Elle se cambre de plaisir, cherchant ma bouche.
Elle roule sur moi, se plaçant à califourchon. J'en profite pour remonter mes mains le long de mon dos, dégrafant son soutien-gorge et libérant sa poitrine gonflée par le désir, et de la couvrir de baisers.
Emmy entreprend de déboutonner mon pantalon, que je l'aide à retirer. Elle presse son bassin contre le mien avant d'aventurer ses mains sous l'élastique de mon boxer et de me caresser. Je pousse un petit gémissement et la fixe intensément.
- J'ai tellement envie de toi, murmure-je la voix rauque de désir.
- Moi aussi.
Je passe à nouveau sur elle, l'embrassant et poursuivant mes caresses d'une main. Elle se cambre lorsque j'entre un doigt en elle, poussant un soupir de plaisir. De mon autre main, je fouille dans le tiroir de la table de nuit pour en sortir un préservatif, qu'elle place sur mon sexe tendu avant que nous ne fassions plus qu'un. Le plaisir s'intensifient au fur-et-mesure de nos mouvements. Nous nous embrassons et nous perdons dans le regard de l'autre, pris dans un tourbillon de plaisir, qui nous envahit tous les deux.
Une fois les spasmes apaisés, je reste un moment en elle, en l'embrassant, avant de me rouler sur le côté, la gardant contre moi. Nous restons ainsi silencieux, à regarder le plafond.
- Bonne année au fait, finit-elle par dire.
- Quoi ?
- Bonne année. On ne se l'ait pas souhaité du coup.
- Merci, toi aussi, répond-je en l'embrassant sur la tempe.
J'ai l'impression de sourire bêtement. Si on m'avait dit que je commencerais l'année comme ça, je ne l'aurais pas cru. Soudainement, Emmy se redresse sur un coude, en me regardant sérieusement.
- Je peux te poser une question ?
- Oui, si je peux y répondre.
- Euh... voilà... Qu'est-ce qu'il s'est passé l'autre soir, dans la salle de bain ? Ça allait, enfin je crois, et d'un coup, t'es devenu bizarre et distant.
Je choisis d'être totalement honnête avec elle. Je me doutais que cette question finirait par être posée, j'ai, une fois de plus, agi comme un imbécile et je lui dois bien la vérité.
- C'est Julien.
- Julien ?
- Oui, Julien. J'ai eu l'impression de le trahir. Il m'a dit qu'il était attiré par toi, dès le début. Enfin, avant même que je sache qu'il me parlait de toi, je savais qu'il avait un gros crush sur une amie d'Alice... J'aurai préféré que ce soit Charlotte, quand j'ai découvert que tu étais cette personne. Je sais ce que ça fait d'être trahi par un pote, pour l'avoir vécu avec mon ex, et je culpabilisais de lui faire ça... même si c'est hyper compliqué de te résister.
- Oh... Mais..., reprend-elle. On vient de recommencer. Et ça ne te pose plus de problème ?
- Franchement ? dis-je en me redressant face à elle, qui hoche la tête pour me dire oui. Beaucoup moins depuis que je t'ai entendu lui dire ce matin que tu ne lui offrirais rien de plus que ton amitié, sourit-je.
- Tu écoutais aux portes ?
- Disons, que je suis arrivé au mauvais moment et que j'ai préféré ne pas interrompre cet échange. Puis l'information m'intéressait, ajouté-je en l'embrassant.
- Oh... Ça t'intéressait ?
- Un peu... souris-je en lui déposant des baisers délicats sur le visage. Disons que grâce à ça, j'ai moins ressenti le besoin de me tenir éloigné d'une certaine covacancière qui m'attire beaucoup.
- Hum... je vois, dit-elle en me rendant mon baiser. Mais...
- Encore une objection !
- Tu aurais dû m'en parler. Je me suis posée un tas de questions. J'ai même cru que tu avais une copine et que tu t'étais servi de moi pour pimenter ton quotidien.
- Une copine ?
- Oui, souffle-t-elle. Quand je t'ai vu avec ta sœur au boulot, et encore hier, j'ai cru que...
- Et tu n'as pas trouvé bizarre que je vienne sans elle, à chaque soirée avec Martin ? rigolé-je.
- Je... n'y ai pas pensé...
Je passe sur elle, repousse une de ses mèches de cheveux, et me met à énumérer entre deux baisers.
- Je te certifie que je ne suis ni fiancé, ni marié, ni divorcé, ni père de famille. Ou alors, si j'ai des enfants, je ne suis pas au courant, plaisanté-je.
Emmy éclate de rire à ma remarque, puis m'embrasse langoureusement.
Sentant le désir se réveiller à nouveau , nous laissons parler nos envies une deuxième fois avant de nous endormir dans les bras l'un de l'autre.
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Quand le hasard s'en mêle
Storie d'amoreRencontrer un type canon en soirée, ça peut arriver à tout le monde. Mais quelle est la probabilité de revoir cette personne et de devoir collaborer avec elle aussi bien sur le plan professionnel... que personnel ? C'est ce qui arrive à Emmy et Max...