Lexie est une femme rayonnante, bien qu'elle soit plongée dans un monde chaotique depuis sa majorité. Mais son quotidien bascule, quand son patron va se mêler de sa vie privée.
Va-t-elle le pardonner ?
Andrew est un homme meurtri dans l'âme, qui ne...
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🎧: Bad Girls - M.I.A
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Lexie
J'évite Andrew par tous les moyens. J'ai encore envie d'avoir mon espace personnel pendant quelques jours, avant de le partager à deux. Je suis une petite boule de nerf, et je prends la résolution d'en parler aux garçons pour qu'ils puissent m'épauler ou au moins boire une bière avec moi pour me faire digérer la connerie que je viens de faire. Je sors mon portable, et me connecte sur notre groupe pour les informer de ma détresse.
*Les Télétubbies*
Po : SOS
Tinky Winky : Ne Bouge pas, on arrive ! Qu'est-ce qui se passe ???
Laa-Laa : Tout va bien ? Non ne réponds pas si tu es en danger, on part de l'appart.
Po : J'ai besoin d'être rassurée, il vient de m'arriver un truc de dingue. On va au bar ce soir ?
Bébé soleil : Putain Lexie, t'es malade de nous faire une frayeur pareille.
Po : Non gros débile, je suis dans la merde. Je vous attends à 21h00.
Je repose mon téléphone, et continue de travailler mais mon esprit divague vers Jack. Je me demande, où il est à l'heure actuelle. Mes amis m'ont informé qu'Andrew l'avait expatrié dans un autre pays, et qu'il ne ferait plus de mal à qui que ce soit. Ils sont restés assez évasifs sur le sujet, mais ça me convient. Je veux tourner la page, et moins j'en sais, mieux je me porte. Je ne sais pas comment mon patron s'en est chargé, mais je pense que son argent y a énormément contribué.
*
La semaine est passée trop rapidement à mon goût, j'ai préparé mes cartons, et j'ai fait le tri de ce que je laisse sur place. J'ai insisté pour garder mon appartement, pour éviter de devoir en retrouver un autre au moment venu. Pour moi, cette situation n'est que sur le court terme. Je ne compte pas bâtir mon futur, dans le mensonge et dans la solitude. Il me faut une solution de repli, le jour où notre contrat prendra fin. Et puis, il ne faut pas oublier que cet homme reste un connard. Il m'a aidé, et je pense que je lui ai suscité de la pitié d'où son changement de comportement radical. Mais il reste un homme abject, et un pied-à-terre pour prendre l'air de temps en temps ne pourra pas me faire de mal si l'envie me prend de quitter son penthouse quand j'en aurais ras le cul de sa compagnie.
Je regarde une dernière fois mon bébé dans lequel j'ai mis mon cœur à m'y sentir bien, et claque la porte. Les déménageurs sont venus embarquer mes affaires à l'instant, et je descends seulement avec mon sac à main l'estomac lourd. Il a insisté pour venir me chercher, ce que j'ai avec empressement refusé. Je veux garder mon autonomie, et ma liberté que je me suis construite.
