Fleur Bleue ( Terminée)

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Le chapitre contient des scènes violentes ⚠️

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Andrew

C'est bon, j'arrête. Je me relève, avec l'impression d'avoir pris dix ans d'un coup. J'ai un mal de dos atroce, et le cou en compote. On a tenu serment à nos propres règles, pour ce jeu à la con de « je n'ai jamais ». On devait dormir toute la nuit dehors, et c'est chose faite, mais à notre version. Après avoir quitté brusquement le club, les gars m'ont rattrapé pour me calmer. Et m'ont forcé à honorer notre part du marché, et j'ai accepté. Lexie ne s'est pas démontée quand c'était à elle, de nous montrer de quoi elle était capable. Néanmoins, on a fait ça à notre sauce. Nous sommes venus chez moi, et nous avons installé des oreillers et des couettes sur la terrasse. En soi, elle ne l'avait pas précisé donc ce n'est pas vraiment de la triche. Je fixe ma montre, et je constate qu'il est 6h30 du matin.

Putain

Je suis crevé, mais impossible que je termine ma nuit ici. Je regarde les gars, et rigole. Spencer et Nico dorment en cuillère, pendant que Riven dort à l'envers en s'agrippant à la jambe de Spen. Je sors mon téléphone, et immortalise cette image. J'ai hâte qu'ils se réveillent, pour me foutre de leurs tronches. Direction la cuisine, je me prépare un café pour rester éveillé toute la journée et profiter de ma sœur. Mais aussi pour me préparer à ma tirade, avec ma fiancée. Mon comportement de lâche, n'a sans doute pas dû la laisser indifférente. Nico est parti la récupérer, mais elle était déjà partie et leur avait laissé un message pour les informer qu'elle rentrait. Et ça a bien été le cas, je l'ai vu dans la chambre de Marie-Louise à veiller sur elle. Je n'ai pas voulu la déranger, pour lui laisser l'espace qu'elle souhaitait. J'ai donc rejoint mes amis, au rez-de-chaussée.

-        Bonjour Monsieur Tribbiani, votre soirée pyjama était bien ?

-        Oh Victoire ne commencez pas. Dis-je en la regardant avec malice.

Son regard est attiré par les hommes à moitié nus à l'extérieur, et elle se met à glousser. Cette femme est une vraie pépite, c'est honnêtement un repère pour moi et Malou.

-        Au fait monsieur, la baby-sitter est partie quand je suis arrivée. C'est-à-dire à 5h00 du matin, elle m'a dit de vous transmettre que tout c'était bien passé et que votre sœur à hâte de vous voir.

-        Moi aussi, j'ai hâte ! Merci.

-        Une dernière chose, votre bipeur fait que de sonner dans votre chambre à coucher.

Oh. Mon. Dieu

J'ai dû le laisser dans mon jean quand je me suis déshabillé, avant de rejoindre ma nuit étoilée. Bordel. Je monte à vitesse grand V les escaliers, pour vérifier où sont les filles. Je rentre en furie dans celle de Marie-Louise, ses petits ronflements me rassurent, et je fais de même dans celle de ma fleur bleue. Qui est vide. J'accours vers la cuisine, quand je percute ma femme de service que je retiens par ses épaules.

-        Pardon. Soufflais-je. Où est-elle ?

-        Lexie ? Elle est partie il y a une demi-heure.

-        Et vous entendez la sonnerie depuis combien de temps ?

-        Je dirais quelques minutes à peine.

Je pars l'éteindre, et fonce vers mon dressing pour me saisir d'un jean et d'un sweat à capuche. Je sors en trombe me dirigeant vers le garage, et opte non pas pour la Mercedes, mais pour la Ferrari 812 Superfast pour rattraper le temps qui s'écoule. J'ai donné l'indication à Victoire de réveiller mes hommes de main, car à ce moment précis c'est ce qui sont, et de leur transmettre de me rejoindre à l'entrepôt en restant évasif sur le sujet. Ils comprendront. Je m'élance sur la route, grille les priorités, je ne m'arrête pas au feu risquant un accident et ça sans désaccélérer. Ma peur oriente mes gestes, tel un robot. L'adrénaline prend possession de mon corps, et je redouble ma rapidité en jouant avec les vitesses. Espérons qu'elle...Espérons.