Fleur Bleue ( Terminée)

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Coucou ❤️
🎧: Softcore - $hib

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Lexie

La dinguerie. Des années de mensonges. Je veux bien être en accord avec le fait que tout le monde est un jardin secret, moi la première. Mais là, c'est un autre niveau. Je comprends que ce n'est pas quelque chose qu'on crie à tout bout de champ. Mais c'est moi. J'aurais pu entendre, et comprendre.

Est-ce que je comprends ?

J'ai bien peur que oui, et ça me fou la trouille. Ce que j'ai ressentis tout à l'heure, le couteau en main, m'a fait prendre du recul. Je pénètre dans ma chambre, et fourre mes affaires dans mes valises.

-        Coucou !

-        Tu m'as fait peur ma chérie. Dis-je les mains sur ma poitrine.

-        Tu fais quoi, on part en week-end ?

-        Non, je suis désolée, je dois m'en aller quelques temps. Mais regarde, tu seras toujours près de moi.

Je lui montre la fleur en papier, qu'elle m'a offerte à notre rencontre. En réalité, elle ne me quitte jamais.

-        Et puis, je peux toujours passer te chercher certains week-ends si tu veux, et si ton frère veut bien.

-        Non, Lexie s'il te plaît. Reste avec moi.

Je me mets à genoux, et la prends dans mes bras. Elle pleure, et je me retiens car si je lâche prise, je ne vais pas me relever avant des heures.

-        Écoute, moi aussi je vais te donner un petit quelque chose qui va nous relier quand on n'est pas ensemble.

Elle sèche ses larmes, et ses yeux brillent d'impatience. Si tout pourrait être aussi facile quand on est adulte. Je fouille dans mon sac à main, et retire le porte-clé accroché à mon trousseau.

-        Il est trop joli, en plus, c'est mon animal préféré !

Elle analyse le panda pailleté en époxy, et elle me redonne le sourire. Je l'étreinte et lui dis qu'elle me reverra bientôt, mais que en entendant elle doit être sage.

Arrivée devant l'ascenseur avec du mal, à cause de mes bagages à bout de bras, j'attends son ouverture.

-        Lexie ?

Je reconnais immédiatement sa voix, ne prenant pas la peine de me retourner.

-        On se revoit demain au bureau. Dis-je en chuchotant, au même moment que les portes s'ouvrent.

*

Je délaisse mes affaires, et me recroqueville sous la couette de mon lit pour laisser tout mon chagrin s'évader. Ma vie est malsaine. Et mes geignements se transforment en rires incontrôlables. 

Je m'endors, pour me réveiller vingt minutes plus tard pour faire une nuit blanche forcée par mes pensées.

*5h00*

Je décide d'aller me laver, et de me préparer. C'est comme ça que je fonctionne pour garder la tête haute, et ne rien laisser paraître. Je lisse mes cheveux, je me maquille légèrement, et enfile une robe beige, avec des collants noirs ainsi que des cuissardes marron. Toujours munis de mes bijoux dorés, j'ose enfin me regarder. Me sentir bien dans mes vêtements, et le béaba pour me tenir prête à affronter ma journée.

Arrivée devant Nisda, je rentre par les portes tambours et salue Edward le réceptionniste. Je m'installe comme d'habitude à mon poste, et commence par trier mes mails quand je reçois une notification.