Chapitre 10 • Flirt

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LUNDI 3 NOVEMBRE 2005
17H54

Pdv Sanae:

J'ouvre lentement mes paupières et suis éblouie par le spectacle qui se déroule sous mes yeux. La ville s'étend à perte de vue, éclairée par les lumières des bâtiments, des éclairages publics, des lumières rouges au bout des antennes se perdent dans le ciel. Le bruit de la circulation en contrebas parvient à mes oreilles comme une musique mise au volume le plus bas.

Je vois la tour de Tokyo totalement illuminée, elle surplombe la ville comme si elle veillait sur elle, des milliers de couleurs dansent devant mes yeux, se mélangent. Je n'ai jamais rien vu d'aussi beau de toute ma vie.

Ran: Joyeux anniversaire en retard.

Il me chuchote à l'oreille, je sens son souffle caresser me cou, je frissonne. Je lui répond dans un murmure.

Moi: Comment tu as su ?

Ran: Ton agenda.

Je tourne ma tête pour le voir, mes yeux rencontrent les siens, je me perds dedans. Son visage est si proche du mien que son souffle atterrit sur mes lèvres. Ses mains passent sur mon ventre et me serrent contre lui, sans réfléchir je pose les miennes dessus.

Moi: Ran...

Nos visages se rapprochent et nos lèvres finissent par se sceller. Ni lui ni moi ne réfléchissons, j'ouvre ma bouche pour que nos langues se rencontrent. À cet instant j'oublie tout, le chantage de Shiori, les doutes de Machia, ma peur d'être seule...

Tout ce à quoi je peux penser ce sont nos langues qui dansent ensemble, c'est doux, tendre, je ne veux pas le lâcher. Mon bras passe derrière sa nuque pour l'empêcher de se retirer. Je me demande pourquoi mon corps agit sans que je lui demande, peu importe. Nous nous détachons à bout de souffle, nous finissons ce baiser langoureux par de petits smacks.

Ran: Je savais que tu allais craquer poupée.~

Moi: C'est plutôt toi qui a craqué en premier.~

Ses lèvres reprennent possession des miennes et nos langues se rencontrent à nouveau. Pas besoin de réfléchir, pas besoin de penser, nous laissons nos corps et nos esprits agir sans interférer.

Nous nous séparons de nouveau à bout de souffle. Ran s'assoit au bord du toit, je me m'assoit devant lui et nous laissons nos jambes pendre dans le vide. Ses bras viennent de nouveau me serrer contre lui.

Ran: Je ne voudrais pas que tu tombes.

Moi: C'est vrai que serait bête. Tu n'aurais plus personne a embêter.

Ran: Je trouverais quelqu'un d'autre ne t'en fais pas pour ça.

Un silence paisible s'installe coupé par le léger bruit de circulation qui monte jusqu'à nous. Je me sens bien et pour la première fois depuis longtemps je ne pense à rien, dans les bras de Ran j'ai l'impression de respirer à nouveau. Son torse répand une douce chaleur dans mon dos, je veux rester comme ça pour toujours. Je rompt ce silence.

Moi: On est quoi nous deux ?

Sans prévenir il se lève, sa chaleur partie le froid de la nuit me fait frissonner.

Juste un pari (Ran x Oc)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant