Juste un pari (Ran x Oc)

Chapitre 36 • Fin du premier acte

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VENDREDI 8 AOÛT 2008
15H56

Pdv Sanae:

Quelques jours se sont écoulés depuis la fusillade contre Mr Kato. Kokonoi et moi avons expliqué ce qui s'est passé et les boss du Kanto ne nous ont pas tenu pour responsables du bazar que ça a causé. Encore mieux, Mikey me laisse intégrer le gang car d'après Sanzu «avoir une femme dans le gang est un plus». Je préfère ne pas penser à ce qu'il entend par «un plus», mais je suis heureuse de ne pas être séparée de Ran.

Étant donné que nous n'avons pas grand chose à faire aujourd'hui, Ran m'a invité à faire une sortie rien que tous les deux. Une petite virée en moto puis un passage obligatoire à la boutique Pokémon. Mon petit ami a râlé pour la forme mais je sais qu'il s'est amusé au fond.

Juste après avoir mangé gratuitement au restaurant, encore un coup de Ran Haitani, nous nous dirigeons vers mon appartement pour récupérer des affaires. Après avoir fait un détour par le QG du Kanto pour récupérer une voiture, c'est plus simple pour le transport de mes affaires. Tout s'est enchaîné et je n'ai pas eu le temps d'aller chercher ce que j'ai laissé.

Peu après m'avoir retrouvé dans cette cellule, Rindo est venu me prendre quelques affaires histoire que je ne sois pas obligée de porter les vêtements de Ran. Malheureusement je commence à ne plus avoir de linge propre et il faut bien que je vide l'appartement si je veux vivre avec Ran.

Nous arrivons devant la porte, je l'ouvre et allume la lumière. Rien n'a changé si ce n'est qu'il y a quelques couches de poussière.

Ran: On essaie de se dépêcher ? Faire le ménage c'est relou.

Moi: D'accord. Je vais m'occuper de mon linge, tu peux t'occuper de la bibliothèque ?

Ran: Pas de soucis.

Il m'embrasse rapidement, puis se dirige vers le salon. Un sourire niais étire mes lèvres, je ne me suis jamais sentie aussi bien de toute ma vie. Même si je fais partie d'une organisation criminelle et que mon petit ami est un meurtrier, je suis heureuse. Je me demande ce qui ce serait passé si je m'étais conformée au système ? J'aurais terminé mes études et trouvé un travail dans lequel je ne me serais pas épanouie. Mes parents ont toujours voulu que je mène une vie paisible avec une famille et un travail.

Fonder une famille ? Avec Ran ? L'idée me paraît insensée. Je vois mal Ran tenir un bébé dans le creux de ses bras, ou se réveiller au beau milieu de la nuit parce que notre enfant a faim. Je secoue la tête pour faire partir ces étranges pensées et me concentre sur mon linge.

Ran: J'ai terminé ! Tu en es où ?

Moi: Il me reste plus que les sous-vêtem...

En un éclair il passe la porte de ma chambre, un immense sourire orne ses lèvres.

Ran: Je veux un défilé.

Je pouffe de rire. Il n'y a que Ran pour penser à ce genre de choses dans cette situation.

Moi: T'es un vrai gamin.

Ran: Et toi t'es une empêcheuse de bander en rond.

Moi: Bander en rond ?