Juste un pari (Ran x Oc)

Chapitre 29 • Kidnappée

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MERCREDI 9 JUILLET 2008
10H03

Pdv Sanae:

Je me réveille doucement, d'après le soleil il doit être 10h. Ce n'est qu'une supposition mais le réveil indique 10h03, je n'étais pas loin. Je bouge pour me mettre sur le côté, Ran n'y est pas allé de main morte hier et j'ai encore mal.

Je réussi à me lever. Étant nue je décide de mettre un pull et une culotte avant d'aller dans la cuisine, Ran est en train de manger en lisant le journal. C'est marrant.

Moi: Tu ressembles à un petit vieux comme ça.

Ran lève la tête vers moi, avale la dernière bouchée de son bol de riz et viens vers moi. Il pose délicatement ses mains sur mes hanches et m'embrasse brièvement.

Ran: Bonjour poupée, comment tu vas ?

Moi: Ça va, tu as déjà mangé ?

Ran: Oui, je t'en ai mis de côté.

Je le prends dans mes bras.

Ran: Qu'est-ce qui t'arrive ?

Moi: J'ai envie d'un câlin.

Il répond à mon étreinte et nous restons une minute ou deux serré l'un contre l'autre. Il m'a tellement manqué...

Quand je l'ai vu hier avec Tani j'ai eu peur. J'ai cru que tout ce qu'elle m'avait raconté était vrai et quand je l'ai vu la dégager j'ai compris que c'était faux. J'ai eu du mal à y croire au début, je pensais que ce n'était qu'un rêve mais tout est bien réel. Ran est bien là.

Même maintenant j'ai l'impression d'enlacer une illusion, comme si il allait me filer entre les doigts. J'ai eu peur pour rien, je l'imaginais en train d'embrasser d'autres filles et Kakucho avait beau me rassurer rien n'y faisait. J'avais toujours ces pensées qui tournaient dans ma tête.

Je me sens tellement bien. Ran est bel et bien en train de m'enlacer, il m'a bel et bien fait l'amour hier soir et c'est bel et bien lui qui a dégagé cette conasse devant moi.

Ran: Tu pleures poupée ?

Je me détache de Ran et essuie les larmes qui coulent de mes yeux.

Moi: Non c'est rien c'est juste que... tu m'as manqué à un point tu n'imagines pas.

Ran: Je suis revenu ma poupée et je ne te laisserai plus jamais. Je te le promets.

Il pose ses lèvres sur les miennes dans un chaste baiser.

Ran: Ça te dit de sortir aujourd'hui ? Comme on le faisait avant ?

Moi: Oui je veux bien.

Comme avant ? J'en doute fortement, nous avons 20 ans et je ne suis pas assez naïve pour croire que Ran continuera de se battre comme il le faisait avant d'aller en prison. Le Tenjiku trempait déjà dans des affaires illégales. Kaku m'avait expliqué que les bastons de gamins c'était terminé, c'est logique que les choses évoluent mais j'ai peur pour Ran. Je n'ai pas envie de le perdre à nouveau.