Juste un pari (Ran x Oc)

Chapitre 22 • Se disputer avec le monde entier

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MARDI 7 FÉVRIER 2006
22H00

Pdv Sanae:

Je raconte tout à Ran dans les moindres détails, ce que pensent mes parents des gangs, notre dispute etc...

Je me sens mal pour lui même si je sais qu'il s'en fiche de ce que les gens pensent. À la fin de mon récit il soupire et bouge pour se mettre derrière moi, ses bras passent autour de mon ventre et mes jambes pendent entre les siennes.

Ran: Tu es stupide poupée, tu te dispute avec tes parents parce que tu veux rester avec moi ? Tu m'aimes tant que ça ?

Moi: Je n'en sais rien, à toi de me le dire.

Je penche la tête en arrière pour le regarder. Ran me regarde intensément puis pose une main sur mon front.

Ran: Je sais que je te rend dingue.

Il penche la tête et m'embrasse, sa langue vient danser avec la mienne, réveillant les papillons qui dormaient dans mon ventre. Je passe ma main derrière sa nuque pour l'inviter à approfondir encore plus le baiser.

Nous mettons fin à notre échange quelques secondes plus tard, ses yeux rencontrent les miens, je me noie dedans, il me fixe si intensément que je pourrais fondre sur place.

Ran: Tu rentres chez toi ce soir ?

Moi: Je ne sais pas. Je devrais ?

Ran: Tu peux venir chez moi, je ne pense pas que ça dérangerait Rin.

Est-ce vraiment une bonne idée ? Aller dormir chez Ran n'est pas un problème mais je ne veux pas inquiéter mes parents. C'est la première fois qu'une aussi grosse dispute éclate entre nous et à vrai dire, je ne sais pas du tout comment gérer.

Ran: Si ça te travaille tant que ça tu devrais rentrer.

Moi: Oui mais il est tard et je ne sais pas comment ça va se passer.

Ran reste silencieux et c'est très bien comme ça, je peux réfléchir. Je pense que je préfère aller chez lui, si je rentre chez moi je veux que mes parents soient là pour qu'on puisse s'expliquer. Là ils doivent être couchés ou attendent mon retour, je n'ai pas envie de me prendre la tête à nouveau.

Moi: Je veux bien aller chez toi si ça ne te dérange pas.

Ran: Pas du tout.

Nous restons ainsi, à regarder la ville, je crois que c'est mon moment préféré. Je ne pense à rien, je laisse Tokyo m'offrir son spectacle son et lumière dans les bras de celui que j'aime. Sans m'en rendre compte le sommeil me gagne et je finis par m'endormir.

Pdv Ran:

Moi: On devrait y aller il commence à faire froid.

Aucune réponse, je baisse mon regard vers Sanae et vois qu'elle dort. Je l'appelle mais aucune réponse. Elle est si chou quand elle est endormie, si j'étais une vieille, je lui pincerait les joues.

Je la prend dans mes bras comme une princesse et remarque que son corps est froid, presque gelé. Je ne m'en était pas rendu compte tout à l'heure.