Juste un pari (Ran x Oc)

Chapitre 26 • Résoudre les problèmes avant le conflit

☯⋆⋆♡⋆⋆☯
SAMEDI 11 FÉVRIER 2006
13H06

Pdv Ran:

Je trouve Tani en moins de 40 minutes, assise dans un parc avec son ami elle discute comme si rien ne s'était passé tout à l'heure.

Je gare ma bécane et avance vers eux. Je vais mettre un terme à tout ça et récupérer ma Sanae. Son aversion envers moi est compréhensible, j'ai merdé du début à la fin. Je refuse qu'on se dispute avant le début de la bataille qui opposera le Tenjiku au Toman.

Plus j'avance, plus je vois le sourire de Tani, plus je suis en colère. Je suis sorti avec elle au début du lycée et je me suis vite rendu compte qu'elle était complètement piquée. Je ne devais parler à aucune autre fille, rester constamment près d'elle et répondre à ses messages en moins de 5 minutes. C'était l'horreur mais je pouvais m'en servir quand je voulais, elle faisait tout ce que je lui demandais sans poser de question. J'ai rompu avec elle car ses crises de jalousie m'énervaient et je finissais par éclater un mur.

Je suis bien mieux avec Sanae, elle est la seule à me supporter et à oser me confronter un minimum. Elle a plus de personnalité que toutes mes ex réunies. Je suis persuadé que nos cœurs sont faits pour battre en harmonie. Je l'aime plus que tout, plus que le gang, plus que moi-même, plus que mes cheveux alors que j'en suis très fier. Je perds complètement la tête quand elle est prêt de moi et j'ai envie de la câliner, de la prendre dans mes bras et l'embrasser jusqu'à imprimer mes sentiments en elle. Si on m'avait dit que je reviendrais aussi gaga de quelqu'un autre que Rin je l'aurai envoyé se faire foutre.

Moi: Lève-toi.

Tani lève la tête et me fixe avec étonnement.

Tani: Ran ? Qu'est-ce que tu...

Moi: Lève-toi.

Elle obéit et se met debout face à moi, elle tremble un peu et je ne saurai dire si c'est de joie ou de peur. Sans la prévenir je lui donne une gifle qui la fait tomber à terre. Son ami se lève mais elle l'arrête. Je boue de rage, si je m'écoutais je la tuerai à coup de matraque.

Yūya: Non mais ça ne va pas !? T'es complètement malade !

Moi: Ta gueule où c'est toi que je tabasse.

Il déglutit et recule. Comme quoi ce sont toujours les plus forts en gueule qui fuient au moindre problème. Des larmes coulent des yeux de Tani dont la joue rougie petit à petit. Je me sens satisfait de l'avoir blessée.

Tani: Pourquoi tu fais ça ?

Moi: Je vais être court et concis. Ne t'approche plus jamais de moi ou de Sanae et ne parle plus jamais de ce que tu as entendu c'est clair ? Si tu me désobéi, je te tue.

Tani: Mais je t'aime !

Moi: Quand est-ce que tu comprendras que tu n'es qu'une salope ? À mes yeux tu n'es rien et tu ne seras jamais rien.

Tani: Qu'est-ce qu'elle a de plus que moi !?

Elle pleure ouvertementais je n'en est que faire. Tout ce que je veux c'est voir Sanae, m'excuser et aller manger parce que je meurs de faim.

Moi: Elle a tout de mieux que toi, conasse. Et la première c'est qu'elle me casse pas les couilles contrairement à toi.

Elle ouvre la bouche pour répliquer, je lui lance un regard noir qui la fige. Tant mieux, je n'aurais pas supporté un énième «je t'aime» de sa part. Si j'ignore pourquoi j'aime autant Sanae je me demande comment Tani peut-elle me dégoûter à ce point ?