Chapitre 9

1.5K 47 18
                                    

Elvys

Putain ses gosses remplis d'énergies me donnent la nausée, c'est pas possible d'être aussi petit mais de produire autant d'énergie.

- Elvys t'es encore parmis nous ?

Mon patron est face à moi me questionne du regard, j'ai beau être plus grand que lui et plus musclé il me donnera toujours cette chair de poule que je ne comprendrais jamais.

- Oui, pardon j'avais la tête ailleurs ? Eh putain ses gosses vont la fermer un jour !

Les quelque apprentis qui sont dans le restaurant se figent et ne parle plus ils se regardent dans le blanc des yeux et partent en direction de la cuisine.

- Hijo* tu ne peux pas faire passer ta colère sur tout le monde ce n'est pas juste.

- Je ne suis pas en colère Pablo.

- Bien sûr que si mais tu préfère te mentir à toi même pour ne pas blesser ton ego, bien sûr je respecte sa mais fais attention à comment tu parles.

- Je vois je vais allez les voirs Pablo ne t'inquiète pas.

Je m'apprête à partir lorsqu'il passe sa main sur mon épaule pour me stopper.

- Il faut que tu commences sérieusement à être plus aimable avec tes collègues.

- Mais-

- Il n'y a pas de mais qui tienne Elvys dans a peine un mois tu auras une nouvelle collègue il faut que tu fasses avec, et pas question que tu l'intimide, je connais ses parents et je tiens tout de même à la vie.

- Te fais pas d'illusion, je vais pas faire copain copain avec une nouvelle juste parce que tu les connais, tu sais s'appelle du favoritisme sa !

Il lève les yeux au ciel, et rit avant de partir, je décide alors de trouver ses foutu marmos qui sont introuvables, au diable les excuses ils avaient qu'à être là au bon moment.

Sans réfléchir j'ouvre la porte qui mènent à  la salle de repos, qui est vide, enfin non il y'a Marina la femme de mon patron qui me regardent de ses grand yeux marrons.

- Elvys ! sa fait longtemps Dios mio* j'ai l'impression que tu es devenu grand, ou bien c'est moi qui devient petite..

Elle m'enroule dans ses bras et me contemple, toujours avec ce sourire bienveillant.

- Ça ne va pas Hijo ?

- Ne t'inquiète pas pour moi Marina, je suis sûrement juste fatigué.

Ses iris brillent et j'ai maintenant le droit à un sourire ou je vois toute ses dents, bordel elle ne fais vraiment pas son âge.

- Elvys, tu devrais arrêter de faire payer à tout le monde le fruit de tes erreurs, ne sois pas si cruel.

- Oui je sais je la connais la chanson, bon je dois y retourner.

Avant de partir elle plaqua ses lèvres sur ma joue et m'embrasse comme une mère le ferai à son fils.

Dios mio : Mon dieu
Hijo : Fils

Violette

J'ai passé la nuit à me faire un marathon de Disney, je n'ai pas fermée l'œil une seule fois de la nuit, mais sa me dérange pas.

« Oui, fais un vœu et rêve, rêve de tout ton cœur. Mais n'oublie jamais une chose Tiana, ta bonne étoile ne te fera faire qu'une partie du chemin. Il faudra que tu travailles très dur et que tu fasses beaucoup d'effort et là, tu réussiras tout ce que tu entreprendras. »

Les paroles de mon dessin animé préférée me font revenir sur terre, et me coupe de toute mes pensées.

Au bout d'une demie heure, enfin je pense je regarde mon téléphone qui affiche 17h02, aussitôt je me lève et je pars faire ma douche.

Une fois habillé de mon jogging gris et de mon pull de la même couleurs je coiffe mes cheveux en deux tresses collés sur ma tête.

A peine sortit que j'entends des voies dans mon salon, celles de mes parents.

Arrivée dans le salon ma mère se jette sur moi et me fais des centaines de baisers sur mes deux joues.

- Vous êtes en avances !

- Ton départ se fait à 19h40, sois dans une bonne heure et demie.

- Nous avons pensés qu'il faudrait qu'on viennent chez toi plus tôt pour mettre tes bagages dans notre coffre et je doute que tu en es que une.

A ses simple mots mon visage se figea, merde mes bagages, c'était complètement sortie de ma tête, ma mère ayant vu le changement d'expression se mit à rire ainsi que mon père qui finit par se racler la gorge.

- Allez ma puce nous allons t'aider à faire ses bagages.

Mes bagages se firent dans le plus grand des fous rire que je n'ai connu, une fois terminée mon père les descends pour les mettre dans la voiture et me laisse seul avec ma mère qui me questionne du regard.

- Qu'est ce qu'il y'a maman ? Pourquoi me regardes tu comme sa ?

- Oh rien ma puce tu me parais tellement fatiguée, tu as dormis cette nuit ? Tu manges assez ? Si tu préfères ne pas partir tu peux habiter avec nous.

Je m'approche d'elle et lui caresse la joue en lui offrant mon plus beau sourire des plus sincère qu'elle me rend.

- Ne t'inquiète pas maman tout ira bien, je vous appellerez une fois par semaine, j'ai besoin de voler de mes propres ailes.

- Je suis fière de toi Violette, ton père aussi il l'es mais bon c'est un homme et tu sais comment les hommes sont.

On éclatent de rire tout en sortant de mon immeuble, je donne les clés à mes parents qui m'enlace tout les deux dans leurs bras.

Une dizaine de minutes plus tard nous sommes dans l'aéroport, une vague d'adrénaline me submerge.

Je dis au revoir à mes parents qui ont les larmes aux yeux mais qui m'offrent tout de mêmes un sourire encourageant, j'attrape alors mes deux valises et c'est ainsi que ma nouvelle vie débute.

Mens moi dans les yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant