Chapitre 34

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Violette

Putain mais à quoi je joue bordel, qu'est ce que j'avais dans la tête pour me foutre à poil devant lui, on est plus des gamins comme autrefois, rouge de honte je cache ma tête dans l'oreiller, sa a beau faire 3 jours que cette scène est passée mais je ne m'en remets toujours pas.

Je le vois que très rarement, il m'évite je le sais, il ne veut pas nous faire du mal, non il veux pas en faire à moi, mon téléphone vibre c'est mon père, depuis ce que je lui ai confessée j'ai l'impression qu'il évite de remettre le sujet sur la table comme si il cachait lui aussi quelque choses, je ne décroche pas mon téléphone sonne puis s'arrête.

J'ai décidée de me laisser moisir dans cette chambre, je ne sors que très rarement, j'évite un maximum de croiser ses femmes, elles me mettent en rogne.

Quelqu'un frappe a la porte, je me lève ronchonne car je n'avais pas l'intention de changer de place ni même de bouger un seul millimètre.

Alors que j'ouvre la porte sèchement, la vieille dame de l'autre fois est devant moi un regard meurtrier en mon honneurs, super.

- Violette, on croyais que tu étais morte, je peux entrer ?

- Oh euh oui, entrée pardon.

Elle rit nerveusement, alors je comprend à cet instant qu'elle ne viens pas par hasard.

- Tout se passe bien de ton cotée ?m'interroge t'elle.

- Bien sur pourquoi sa n'irais pas ?

Elle me contourne tout en me dévisageant.

- Violette, ton mec te trompe, et tu te laisses pourrir dans ce trou à rat alors oui tout ne se passe pas bien.

Mon mec me trompe ? Comment sa ? Je sais que Elvys m'évite mais il ne ferait pas foirer notre « mission » a cause d'une dispute, il ne ferait pas sa pour Pablo.

- Elvys à ramener une fille différente depuis ses 3 derniers jours, il n'a pas l'air bien, mais a pourtant l'air de bien s'amuser.

Elle est sérieuse, je l'entend et le comprend à l'intonation de sa voie, il faut que je sois franche également.

- Je pense que tu as quelque chose à m'avouer je me trompes ?

Putain pourquoi cette vieille est au courant de tout, voyant sûrement ma tête désespérée, elle tient tout en s'asseyant sur le canapé, je fais de même.

- Elvys et moi ne sommes pas ensembles.

- Oh sa je l'avais bien compris toute seule, personne d'autre ne l'a remarqué elles sont toute bêtes ses femmes, mais toi tu es différentes d'elles.

Un faible sourire apparaît sur mes lèvres.

- Pourtant je ne comprend pas..

- De quoi ? La coupe je.

- Il à cette lueur dans ses yeux lorsque son regard se braque sur toi.

- On se connaît depuis petits, mais j'ai privilégié mon copain à notre amitié.

- Ce qui est tout à fait normal ma puce, mais il y'a bien un diction qui dit les potes avant les putes !

J'éclate de rire, c'est fou mais elle ne fait pas son âge là p'tite vieille

- J'ai ensuite eu un accident, on m'a renversée j'ai était placée dans un coma artificiel, alors lorsque je me suis réveillé, on m'a diagnostiqué une amnésie temporelle.

- Oh je suis navrée.

- Il ne faut pas, mais il y'a peut j'ai appris que Elvys était la personne qui m'avait renversée.

Se raidissant instantanément, elle a les yeux brillant, alors se penchant vers moi elle me tends ses bras et m'enlacent.

- Tu es courageuse Violette, tout va très vite pour toi, mais ne baisse pas les bras.

Ses lèvres douces sur ma joue elle m'offre un tendre baiser comme une grande mère qui le ferait à sa petite fille.

Elle se lève ensuite et se dirige vers la porte avant de se retourner vers moi.

- Tu sais, ne dépend jamais d'un homme, il te rendra faible pour se nourrir de cette force qui te nourrissait.

- Merci pour vos conseils.

- Passe le bonjour à Marina et Pablo de ma part.

La porte claque, je la ferme aussitôt à clés, cette pièce m'oppresse, mon téléphone vibre encore mon père qui m'appelle je décroche alors.

- Bon sang Violette, on s'est fait du soucis, quand viens tu nous voir ?

- Je ne sais pas papa.

- Coucou ma chérie, la voie de ma mère derrière le coupe.

- Bonjour maman.

- Alors comment se passe ton séjours ?

Je ne dis rien, trop préoccupé dans mes pensées.

- Ma chérie tout va bien ? s'inquiète ma mère.

- Vous saviez que c'était Elvys qui m'avait renversée et qui m'avait accompagnée à l'hôpital ?

Silence, seul notre respiration se fait entendre

- Elvys m'a dit je cite : on a tous eu peurs. Il parlait de vous pas vrai ?

- Violette, n'en veux pas à tes vieux parents.

Les mots me manquent, tout ses derniers mois n'était que de simples mensonges, ils le savaient tous mais j'étais la principale concernée et pourtant je ne savais rien, on m'a tous cachés.

- Ma chérie...- commence mon père.

- Je dois y allez.

Je raccroche les mains tremblante, aucunes larmes ne coulent, j'ai trop pleuré, trop était triste, alors maintenant je vais me ressaisir, et leurs faire regretter a tous.

J'attrape mon téléphone et obtiens un vol pour Manchester, dans moins de 2 heures, je prépare aussitôt mes valises, prête à laisser Elvys seul, qu'il prenne conscience de ses actes, je ne peux plus être ici.

NDA

Bonjour ! Juste pour vous dire que vous n'êtes pas prêts pour la suite. 😈

Mens moi dans les yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant