Chapitre 17

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Elvys

Deux jours, deux putains de jour que Léo ne m'a pas redonné de nouvelle, j'ai eu beau lui laisser des messages... enfin des menaces, mais aucune réponses.

Je suis dans la salle de réception seul regardant le fil d'actualité des réseaux sociaux, ce que je fais lorsque j'ai un peux de temps devant moi, lorsque la porte s'ouvre mon meilleur ami entre dans la salle, il m'adresse presque aucun regard alors qu'il scrute la pièce pour voir si il n'y a pas quelqu'un qui si cache.

Pris de colère je saute sur mes deux pieds et fais face à ce débile de rouquin.

- Tu m'explique c'est quoi ce bordel Léo ?

- Content de voir que t'ailles bien Elvys.

- C'est quoi ce putain de retard, une heure ou deux c'est déjà trop mais alors deux jours putain, on me l'avait encore jamais faite celle là.

- J'ai eu un contre temps mon pote.

Alors qu'il s'assoit sur une chaise en face de la mienne qui est maintenant vide je l'imite, et plonge mes yeux haineux dans son regard vert.

- Ton contre temps c'était quoi ? Il était si important que sa ?

- Oui mec sa l'était.

Je tape mon poing sur la table qui nous séparent, le bruit résonne dans toute la pièce.

- Tu te fous de ma gueule ? Je t'ai attendu 1 heure putain, nos fournisseurs ne veulent plus bosser avec nous par manque de professionnalisme, fais chier merde.

Il racle sa gorge, apparemment agacé de mon humeur de chien, mais moi ce c'est son comportement je m'en foutiste qui me mets en rogne.

- Tu pouvais bien attendre j'avais d'autre choses à faire me crache alors le rouquin.

- T'avais quoi d'autres à faire ?

- Violette..

- Sérieusement Léo ?

Alors que je me lève et me dirige vers la porte lorsque j'empoigne sa poignée le grincement de sa chaise se fait entendre sur le sol.

- Elle faisait sa douche chez les mecs bien sur, elle avait juste oubliée ses putains d'affaires, puis cinq mecs l'ont encerclés et on faillit abusé d'elles, si je ne serais pas intervenu ils l'auraient violés, mais ils l'ont tout de même agresser.

Il a fallu qu'il essaye de jouer les héros, pourquoi il m'a pas appelé putain, ses connards sont des employés du restaurant.

- Et alors quoi t'as décidé d'enfiler une cape et de jouer un héros sortit tout droit de film ?

Il passe sa main dans ses cheveux avant d'abattre son poing sur le mur, je relâche la poignée ce qui entrouvre la porte.

- Je devais faire quoi Elvys ? la laissée là, alors que j'étais à coter ? Non, j'ai déjà eu assez de regrets dans le passé, je ne veux pas que quelqu'un d'autre subisse la même chose de Lola.

- Putain mais qu'est-ce que tu foutais la bas déjà ?

- C'est mon amie, elle n'était pas venue à la conférence, peut être qu'elle était malade..

- Non elle n'était pas malade, elle a juste pensée à sa gueule, elle aurait pu venir si elle le voulait, c'est une égoïste, une gamine pourrie gâtée.

Alors qu'il s'avance dangereusement de moi, malgré son mètre soixante il n'a pas peur de moi, et inversement.

- Si t'aurais pas était là, elle se serait faite violer, c'est triste, mais c'est la vie, elle s'en serait remise.

Son poing rencontre ma joue, je ne lui tend pas, d'accord avec lui, j'agis tel un gros connard, mais c'est ma carapace, mon bouclier.

- Ferme ta gueule.

- Tu ne peux pas te sentir obligé d'agir en héros parce que tu culpabilises encore pour ta sœur.

Alors qu'il écarquille les yeux se rendent compte de son geste, je l'attrape par le col, le retourne pour le plaqué à la porte qui je pensais était fermée, mais lorsque le corps de mon ami frappe le sol et atterri dans l'air, je me retrouve dans le même état que lui, mais sur lui.

- C'est pas le moment d'une partie de jambe en l'air lui dit je alors en le tapant sur le torse.

Toujours sur le rouquin je remarque des baskets à coter de sa tête, des jambes tremblante que je reconnaît, fais chier faut toujours qu'elle vienne au mauvais moment celle-là.

Mens moi dans les yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant