Chapitre 18

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Violette

J'étais seulement venue m'excuser de ne pas être venue pour la conférence, j'avais passé deux jours à pleurer, deux jours à être avec Léo, le seul qui fut présent pour moi.

Mais il a fallut que je tombe sur leurs discussions, je savais que mon ancien meilleur ami avait changé, mais ses mots, putains ils m'ont poignardé le cœur, il est tellement injuste envers moi, je ke comprend pas cette haine.

Tout les deux à mes pieds alors que tout mon corps tremblent, mes yeux noyés de larmes qui parcourent mes joues, alors qu'ils se relèvent tout les deux, j'essuie mes larmes et tourne les talons, alors qu'on m'attrape le poignet, je l'enlève sans prêter plus attention.

Alors que je me mets à marcher plus vite, mes pensées se perdent et s'emmêlent, je me perd dans un couloir sans fin, jusqu'à ce qu'une porte se fait face à moi, je l'ouvre aussitôt, et je suis dans le restaurant.

Des employés me regardent, bien sûr ils ne m'ont jamais vus, alors je ne suis pas choquée de leurs expressions qui cherche à savoir ce que je fiche ici.

Alors que mes yeux les parcours tous, ils tombent sur Pablo qui s'avance vers moi avant de m'enlacer.

- Oh Violette, on a crus que tu t'étais faite kidnapper !!

- Pardon Pablo, le changement d'horaires est brutal, je me suis reposée.

- Je te taquine tu peux venir quand tu le souhaites, tu es chez toi ici.

Alors qu'il se retourne vers son personnel,
pour les menacer de ne me faire aucun mal, alors que je scrute tout le monde du regard je reconnais les cinq hommes qui étaient dans les toilettes, ils ont tous les yeux rivées vers moi, de la haine et de la peur transpercent leurs iris.

J'ai un mouvement de recule alors que mon patron me regarde perplexe.

- J'ai oubliée quelque chose chez moi, je reviens tout de suite.

Je reprend la même porte, mais je me met à trottiner, le stress monte j'entends des pas derrière moi, plusieurs, voila que je me met à angoisser, j'entends leurs appels, mais la peur monte en moi.

Alors que j'entre dans la première pièce qui s'offre à moi, je remarque qu'il a un verrou sur la porte, alors je ferme la porte à clé, alors que j'entend des tambourinements sur la porte.

J'attrape mon téléphone les mains tremblante, et appuie sur le premier contact qui apparaît, j'ai trop peur je ne prend pas la peine de regarder qui est ce que j'appelle mais je reconnais la voie de mon interlocuteur.

- Allo ? C'est qui ?

J'éclate alors en sanglot, les mêmes sanglots qui coulent depuis quelques jours maintenant.

- Violette ? C'est toi ?

- Elvys... S'il te plaît, ils sont là.

- Qui ? T'es où bordel ?

- Je sais pas, j'en ai aucune idée, ils vont défoncer la porte.

Alors qu'il me raccroche au nez je vois la porte trembler, on pourrait presque les comparait à mes jambes elles sont dans le même état.

« Sors de la »
« On a pas finis ce qu'on a commencé »
« Ton pote nous a peut être fait partir mais maintenant personne ne va venir »

La porte cesse de bouger, mais il y'a du bruit dans le couloir, comme une bagarre alors je laisse mes jambes me lâcher et glisse le long du mur.

Silence, il n'y a plus aucun bruit depuis quelques minutes, alors que je commence à me relever, j'entends la serrure se déverrouiller je retombe immédiatement sur mes fesses, mon cœur accélère tellement qu'il m'en fait presque mal, mais je sens une vague de soulagement lorsque je vois mon ancien ami s'avancer vers moi.

Il s'agenouille devant moi, place quelques mèches de cheveux derrière mon oreille.

- Tu peux te lever maintenant ils ne sont plus là.

Son regard est plein de tristesse, sa voie est douce, alors que je commence à me percer il m'aide et ses toucher sont doux, comme si j'étais dû porcelaine et que j'allais me briser.

- Rentre chez toi Violette.

Comment il fait ? Son expression a changé il est froid, comme si j'étais devenu une inconnue, alors que mes yeux se plongent dans son regard ténébreux, je n'arrive pas à comprendre ses émotions, il a l'air confus mais également en colère.

Alors qu'il commence à détourner les talons, je serre les poings et me mets à le suivre alors que l'on parcours le couloir de l'enfer.

- Alors c'est tout ? Rien de plus.

Il s'arrête brusquement, ma tête percute son épaule.

- Tu veux quoi de plus putain ? me dit t'il d'un ton glacial.

Maintenant il est face à moi, son regard laisse place à la haine, j'ai beau l'étudier encore et encore mais je ne reconnais pas Elvys, il a changé quelque chose en lui s'est brisé... mais quoi ?

- Tu l'as dit toi même Violette, je ne suis pas ton sauveur de plus tu me détestes tu l'as oublié sa ?

Choqué, mes lèvres forment un O naturellement, alors Elvys m'en veut, et il ose me mettre mes propres mots en pleine face.

- Tu te sauverais seule, c'est sa ta dernières putain de phrase Violette, tu parles regarde le résultat !

Ses mots sont dur, mes poing sont tellement serrés que je sens mes ongles se planter dans mes paumes de mains.

- J'ai changé mets toi sa dans ta tête, je suis plus le prince charmant que tu t'étais imaginée gamine, on est pas dans un putain de compte de fée, les rêves c'est la nuit, et va falloir que tu te réveilles.

Mon poing se cogne contre sa joue, visiblement choqué de mon geste, il passe sa main sur son visage.

- Tu sais quoi ? Va te faire foutre.

Je tourne les talons, il m'attrape alors le poignet, mais enlève aussitôt sa main, lui fais face les yeux larmoyant.

- C'est pas juste ce que tu fais là Elvys, c'est toi tu m'as abandonnée, c'est toi le connard dans l'histoire alors arrête de me faire passer pour la méchante.

Je lui tourne le dos pour de bon, et sors du restaurant, je respire un bon coup, alors que je bouscule quelqu'un.

- On t'as jamais appris à regarder quand tu marches ou quoi.

Alors que je lève les yeux sur la personne en face de moi, prête à l'insulter et à lui mettre toute ma rage en pleine figure même si elle ne m'a rien demandé, ses yeux se figent lorsque nos regard se rencontrent.

- Violette ?

Mens moi dans les yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant