Chapitre 21

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Violette

Je suis au téléphone avec Léo, depuis plus de dix minute, je lui ai dit que je faisais ma douce ce soir pour qu'il puisse profiter de sa matinée, mais il ne pense probablement pas la même chose que moi, monsieur veut faire une journée shopping, d'après lui je reste trop dans la chambre, c'est vrai qu'il n'a pas tout à fait tort.

- Allez Violette ! une journée entre toi et moi, il faut qu'on apprenne à mieux se connaître, je sais rien de toi.

- T'as une voiture ?

il laisse un blanc sûrement pour réfléchir, ou alors pour me contredire.

- T'as le permis au moins ?

- Bien sur allez sois prête quand j'arrive ma belle.

Il raccroche sans même me laisser le temps de répondre, moi qui voulait passer une journée de plus à ne rien faire et à me regarder une série, ou lire un livre, je ne sais pas mais je ne comptait pas sortir,
mon téléphone vibre, un message s'affiche.

« Buenos días Violette, j'aimerais te parler pourrait tu venir me voir dans la journée s'il te plaît ? »

J'attrape tout de suite mon téléphone comprenant que l'auteur de se message est mon patron, j'espère que ce n'est pas quelque chose de grave.

« Bien sûr Pablo, j'ai quelques petite choses à faire avant je viendrait en fin d'après midi »

Alors que j'envoie le message, je mets des baskets blanche, me coiffe d'un chignon mal coiffé, je me regarde dans mon miroir, jogging et sweat gris très large cheveux peux coiffé, une tenue parfaite pour faire du shopping et un entretien avec son patron.

J'entend un klaxon, en même temps l'appel du roux s'annonce sur mon portable, je raccroche, et sors de ma chambre en la fermant bien à clés, celle que j'ai récupéré il y'a à peine 3 jours, je savais même pas qu'il y'en avait.

Je descend rapidement les escaliers, arrivés devant la porte du hall j'aperçois quelques filles qui doivent avoir sûrement mon âge, elles me dévisagent toutes, en même temps j'arrive de l'étage des mecs ont dois sûrement pensées que j'ai coucher avec l'un d'entre eux, n'y prêtent pas plus attention je me décide à sortir afin de rejoindre mon ami dans sa voiture.

- T'as voler une voiture ou ? lui dit je en m'asseyant côté passager.

- À Elvys.

Mes yeux s'écarquillent, je disais sa pour rigoler a la base.

- Relaxe, j'habite avec lui.

Je m'en sens soulagée, j'attache alors ma ceinture qui ne l'était pas jusqu'à présent, et mon ami prend une route que je ne connais pas, comme sa il habite avec Elvys, je me demande si il agis pareil avec lui comme avec moi, ou comme tout les autres d'ailleurs.

- Tu ne vis donc pas avec ton frère.

Vu son regard il ne s'attendait sûrement pas à cette question, je devrais la fermer la prochaine fois.

- Il est compliqué à vivre..

- Je vois..

Je n'ose pas en demander plus, il m'a raconter déjà beaucoup de son histoire alors que l'ont ne se connaît très peux.

- Tu verras par toi même, ajoute-t-il en m'adressant un bref regard.

Alors qu'on rentre sur l'autoroute je remarque qu'il n'y a pas de bornes pour payer, des économies, sa c'est sur j'en ferais.

- L'es autoroutes sont pour la plus part gratuites sauf la M6 autours de Birmingham, l'entrée à Londres et après j'en sais pas plus.

Pas plus ? c'est déjà bien je trouve.

- Tu es déjà venu ?

- Quand on était petits, on allaient en vacances à Londres, la famille de ma mère y habitait.

C'est la première fois qu'il mentionne sa mère, mais je pense pas qu'il en dira plus vu sa tête, son regard est songeur comme si un souvenir égaré revenait à la surface.

J'attrape alors mon portable, et active le bluetooth, collant mon dos à la porte je suis alors face à lui et active ma musique.

Alors qu'à peine le début est lancé que ses yeux verts se tournent vers moi.

- Mets le volume à fond beauté.

Nous voilà tout les deux entrain de gueuler à fond les One Direction.

Alors que nous entrons dans un parking où se trouve pleins de centre commercial, j'ai l'impression d'être une gamine qui viens de voir le père noël, c'est magnifique.

- Alors tu veux faire quels magasins ? me dit Léo alors qu'il éteins le contact.

- Tous, absolument tout.

Alors que nous entrons dans une boutique, la caissière dévore du regard Léo, ce qui me fait rire mais pas le concerné visiblement mal à l'aise, c'est peut être le fait qu'on vient de rentrer dans un putain de sex shop, pourtant l'extérieur n'a clairement rien à voir.

- Besoin de renseignements madame ? me lance alors la femme qui était à la caisse.

- Euh, non merci.

Alors que je jette un rapide coup d'œil à Léo, il me fait signe de sortir ce que je fais, une fois dehors on éclate de rire.

- C'était le moment le plus malaisant de ma vie ajoute-t-il.

- J'étais jamais rentrée dans un magasin comme sa, sérieux y'a des trucs de fou, on dirait des gadgets de totally spies.

Alors qu'on fait quelques magasins, je commence à être surchargée, oui je crois que j'ai un peu abusé, je ne me suis mise aucun budget et voilà le résultat.

- Léo, il faut que j'aille posée les sacs à la voiture.

Alors qu'il me balance les clés, tellement concentré sur ce que le vendeur lui propose un sourire naît sur mes lèvres donc je le laisse là le temp de poser mes affaires.

Je retrouve enfin la voiture, j'ouvre le coffre et pose mes affaires dedans, alors que je ferme le coffre, mes yeux sont sur la plaque d'immatriculation.

Des flashback me reviennent alors en mémoire.

« Tu m'entends !? Allez Violette ne me lâche pas »
« Non ! Non ! Non ! Ouvre tes yeux putain »

Une voiture se fait entendre, un klaxon, des phares m'éblouissent puis disparaissent, des cris... des personnes crient, les yeux se ferment et c'est le néant.

Quelqu'un me tape l'épaule, je sursaute surprise.

- Excuse moi, je voulais pas te faire peur.

Mens moi dans les yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant