«𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 7» : 𝗋𝖾𝗍𝖺𝗋𝖽𝖺𝗍𝖺𝗂𝗋𝖾𝗌

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Le point faible du vilain est cette fillette au superbe sac à dos, d'ailleurs, à la fin de cet interminable week-end qui dura une décennie pour les adultes. Cette petite fille se promène tout en sautillant de gaieté. Sa joie illumine ses belles prunelles à la couleur des violetas, si elle pouvait, elle aurait crié. Elle est heureuse, parce que ces deux jours passés avec son "petit-ami" n'étaient pas sans intérêt. Discrètement, de son balcon elle pouvait envoyer son Alter pour surveiller tout le périmètre. La maison de son copain est tellement bien placée, dès qu'elle l'a su, elle a sauté sur l'occasion. D'ici, elle peut non seulement veiller sur sa cachette pour la cacher mais en plus de ça elle peut voire très clairement la routine de certains héros.

Cette petite fille aux cheveux ébènes n'a que neuf ans, et pourtant, elle a une grande maîtrise de son pouvoir qui est celui de matérialiser l'air en une forme brumeuse, comme des nuages. Grâce à celle-ci, elle peut entrevoir l'aura des humains, elle peut aussi se déplacer sur elle mais ça sera attirer l'intention, chose qu'elle veut éviter.

— Qu'est-ce que tu fais encore dans mon balcon, t'apprécies les plantes ? Viens jouer avec moi, demain on va reprendre les cours, ça me soûle, et ce Bakugo ! S'était écrié ledit petit-ami depuis son salon.

— J'arrive, chéri !

— "Chéri", qu'est-ce qui t'arrive encore ? J'suis pas ton mec moi !

La fille pousse la porte coulissante, son sourire s'élargit jusqu'à ses oreilles faisant entrevoir ses dents décalées au devant, ses pupilles sont dilatées et vont sur le côté. En un mot, elle est effrayante. Ça lui fait toujours cet effet quand elle utilise son pouvoir de façon excessive. Si elle l'utilise dans le balcon, c'est pour surveiller les héros, leur randonnée régulière, et qu'ils ne s'approchent pas trop de la déchèterie. C'est tout un travail vraiment épuisant.

— ...Todu ?

Ohh, tu es là, mon chéri !

Ces souvenirs ressurgissent en elle comme un coup de fouet, et elle se calma instantanément.

Était-ce un souvenir de mon enfance ?

Et voilà pourquoi la petite fille est toute joyeuse en marchant vers son école, ce week-end, chez Ren, elle a constaté que son amnésie ne faisait plus vraiment effet.

— Hé ho ! Todu !

Ça, c'est ta voix, de loin derrière le portail, tu l'appelles de toute ton âme. Voyant que Todu ne semblait pas se presser, tu places tes deux main prêt de ta bouche pour porter ta voix au loin, et tu cries :

— Cours, vite, il est bientôt huit heures !

La fille sursaute avant d'enlever le sac de ses épaules, et de le lancer dans ta direction. Probablement pour gagner plus de temps. Malheureusement, il tombe plus loin de l'entrée, tu cours donc en dehors du portail pour l'attraper. Mais au moment où la brune arrive à tes côtés, le gardien du portail souffle dans son sifflet, il est déjà huit heures pile et quelques secondes et plus moyen de retourner en arrière. Izuku derrière les grilles vous regarde d'un air vraiment désolé, il n'avait pas eu le courage de se lancer pour vous aider, la peur l'avait encore une fois submergé.

— Pour votre punition, vous vous retrouverez à nettoyer le terrain de sport les retardataires. Ce fut les mots du gardien avant de taper doucement sur le haut de vos crânes avec son long bâton.

Tu souffles, tes sourcils sont fortement froncés alors qu'auprès de toi, Todu garde son sourire si stoïque. Elle t'attrape la main à la volée avant de se précipiter vers l'établissement tout en remerciant le méchant gardien d'un large smile.

— Sacrée petite, je l'ai punie, et elle me remercie. Remarque-t-il muni d'un sourire au coin. Il sifflote un air familier avant de retourner à son job si ennuyant.

Humaine ⁱᶻᵘᵏᵘ ˣ ʳᵉᵃᵈᵉʳOù les histoires vivent. Découvrez maintenant