Ashaï, installé dans le canapé du bureau de Lucanus, lisait les documents que son vieux lui confiait depuis peu. Le blond se passa une main dans les cours cheveux clairs en réfléchissant. Cela faisait déjà trois mois depuis l'arène. Parfaitement rétablit, il ne gardait qu'une chevelure en reconstruction comme cicatrice. Le mafieux tenait pourtant à changer les choses. Pas seulement sa position d'héritier, qu'il niait encore et toujours, mais en prenant enfin plus au sérieux les membres de son clan. Le rebelle perdait un peu de sa rébellion pour un statu plus travailleur. Chose qui lui venait très certainement du fait que son partenaire se tenait à moins de cinq mètre, penché sur des papiers et son ordinateur. Le chef d'entreprise remettait sur les railles son héritage qui pris un redoutable coup de vieux, tout comme lui avec ses lunettes sur le bout du nez. Rien de bien méchant, mais l'épuisement chronique payait d'une manière ou d'une autre.
Quelqu'un frappa à la porte avant de l'ouvrir. Un plateau sur le bras, la brune entra calmement pour apporter un café bien chaud à son employeur, ainsi que des fruits frais au second occupant des lieux. Susanne s'accoutumait assez bien à voir le duo toujours accroché l'un à l'autre. Bien qu'au début, voir Ashaï essayer de suivre le sujet de discussion en réunion se montra très drôle. Il ne comprenait pas grand-chose au langage financier ou au différent produit chimique présenté. Rien de plus normal, elle-même dû apprendre et passer par là, la seule différence fut que le blond se retrouva devant une foule comme spectateur.
- Vous avez rendez-vous avec le juge Northman et son épouse dans deux heures. Rappela d'une voix douce la secrétaire.
- Merci. Souffla le mafieux qui jeta un coup d'œil à son téléphone.
Le riche observa sa montre avant de se passer une main sur le visage. Le breuvage chaud lui fit du bien, mais il se leva pour aller rejoindre son amant sur le canapé. Le voyou délaissa ses documents pour se tourner et se coucher sur les jambes de l'ébène. Les pieds posés sur l'accoudoir, il observa avec douceur son partenaire qui posa naturellement ses doigts sur les cheveux cours et dorés.
- Il faudra penser à le remercier, s'il n'était pas intervenu, ma maison aurait été mise à l'enchère et mes comptes vidés.
- J'ai pensé à un collier de perle pour Eléanore.
- Bonne idée, il aime bien le vin. Se souvient l'homme d'affaire.
- Elle aussi. S'amusa le mafieux.
Susanne approuva d'un hochement de la tête en notant sur sa tablette les suggestions. Elle pouvait facilement trouver un rubis et l'avoir en main propre dans la demi-heure, trouver une bouteille d'un vin de qualité était un jeu d'enfant. La secrétaire s'excusa pour aller préparer le cadeau demandé. Son portable se mit alors à sonner, suivit par celui d'Ashaï. La brune fronça les sourcils craignant d'autre problème. Deux téléphones en même temps dans une seule pièce, cela ne présageait rien de bon.
- C'est Perry. L'héritier décrocha en se redressant.
Susanne informa que l'appel venait d'Octavius, le sous-chef du clan renard. Lucas fronça les sourcils. Ils devaient certainement avoir découvert quelque chose de mauvais, de catastrophique même. Les yeux de la secrétaire s'embrumèrent de larmes. Le blond se recoucha pour fixer le visage de son partenaire.
- Mais que se passe-t-il ? Demanda le seul à ne pas être informé.
- C'est... Commença Susanne.
- Evy. Termina le blond.
Le sang du riche se refroidit brusquement. Parmi les victimes toujours dans le coma suite aux explosions, il y avait Evelyne, la fiancée d'Ashaï et homosexuelle, mais aussi deux autres personnes, un homme et un enfant. Deux personnes n'ayant que pour lien un membre de leur famille dans le clan Renard Noir. Le petit de six ans était en bonne voie, mais l'homme ne sortirait jamais du coma, son état s'avérait être une mort cérébrale. L'annonce soudaine que la blonde était...
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LucAshaï
AçãoUn riche chef d'entreprise rencontre l'héritier d'un clan mafieux. Si leur deux mondes les séparent totalement, le voile entre le légal et l'illégale est plus fin qu'ils ne l'imaginent, mais Ashaï parviendra-t-il a accepter ses propres sentiments? L...