Depuis longtemps, sans doute depuis les premières lueurs de l’aube, Je l’avais aperçue. Elle déployait tous ses charmes : longues jambes à l'ombre de la chambre, beau corps élancé de sportive, nudité somptueuse d’une fille qui se sait non seulement séduisante mais attirante et excitante. Je l’observais, caché dans le bosquet qui jouxte le pré de son armoire. Pas un souffle de vent en ce mois brûlant, pas un bruit dans cette chambre écrasée de lumière…
Juste une fille nue dans une chambre haute, hyper sexy au soleil, littéralement livrée à la concupiscence du premier type à passer, par pure coïncidence, ce jour-là, à cet endroit-là…Je ne pouvais bouger d’un centimètre du chêne effondré qui me dissimulait, dans mon imagination bien sûr, le regard fasciné par cette double vision, à la fois de la beauté et de l’érotisme absolus. Lentement des spasmes lourds agitaient mon ablaye ndiaye parfaitement érigé, mais pour rien au monde le jeune mâle que j'étais n’aurais osé faire un geste, divulguer ma présence et surprendre l'attention de cette somptueuse nymphe. Le spectacle était trop beau et inédit pour un gars de l'université encore innocent. Je ne pouvais en croire mes yeux, moi qui avait si longtemps imaginé au fond de mes draps ce fruit vivant, moi qui avait si souvent fait appel à ma dextérité pour calmer mes ardeurs, voici qu’une incroyable réalité me rattrapait. J'en pris de l’audace, sortit doucement du bosquet, tel un faune magnifique et priapique, pour approcher la belle alanguie. Celle-ci feignait toujours d’être assoupie.
La scène était insupportable. Les événements étaient brutales. Il n'était que 9h. Et là mon chef s'était déjà armé. J'essaie de le cacher à la jeune fille qui détient un corps de rêve.
Elle a fini de prendre sa douche. Elle est de retour. La température monte. J'aperçois ses cuisses teintées de gouttelettes d'eau. J'ai automatiquement eu soif. La chambre était sombre. La fille était propre et moi j'étais déjà chaud.
Me voilà encore dans une situation périlleuse. Mais bon, tous les moyens sont bons pour récupérer le téléphone.- ISSAGA, ISSAGA, donc c'est toi...
- Où est le téléphone ?
- Hé, tu n'as pas le droit de me parler à haute voix. Baisse d'un ton.
- Où est le téléphone ?
- Tu feras quoi ? Pour ton information, j'ai fait une copie de l'enregistrement que j'y ai trouvé que j'ai envoyé à une amie de confiance. Si je reste deux jours sans donner de nouvelles, elle le partage à la police et sur les réseaux sociaux.
- Tu veux quoi ?
- Tu le sais très bien. Tu n'est pas fou.
- Non je ne peux pas faire ça.
- Et oui, tu vas le faire, que ça te plaise ou pas.
- Pourquoi moi, il y en a beaucoup au campus.
- C'est de toi que j'ai envie.
La fille est entrain de me violer. Elle commence à déboutonner ma chemise. Mon cœur transpirait comme un animal. Je ne l'ai jamais fait au paravent. Je suis puceau. La fille commençait à me lécher le bas de l'oreille. Je ne savais plus où j'étais ni quelle heure il faisait. J'étais à moitié mort.
Coupable ou non coupable, accepter sa faute n'est pas toujours une rédemption.
Hélas, il est bien tard…déjà trop d'affluence... Je ne pouvais pas repousser la fille
Je tourne en rond, exténué, désabusé, attiré, perdu dans un vertige infernal. Pourtant sage, éclairé, j'ai déjà décidé de m'y soumettre. Après tout, j'ai tort. J’admets la faute, devient un pantin banal. Je n'ai rien à dire. Sciemment abandonné depuis quelques saisons, tel un terne forçat coupé de sa tribu ; au fond de mon carré, sans halos, ni blasons, Je n'imagine plus une quelconque issue. Je suis bloqué. Hanté par le passé, ce sbire trublion, puisant au plus profond, affirmant ma manière, Je ne veux pas que l'on fête mon abandon, comme un pauvre martyr, une sainte lumière. Alors Je râle par instinct, déchiré de regrets ; Un divin réconfort veut prendre ma défense, pour me désenchainer, alléger les trajets ;Hélas, il est bien tard…déjà trop d'affluence. Et je suis déjà parti. La fille a fait de moi tout ce qu'elle voulait. Et bien, ça se passe au campus.
Maintenant, elle doit me remettre mon téléphone. Mais avant elle me demande si je n'ai pas faim. Je réponds par l'affirmative. Elle me remet un billet de 1000f. Et me demande d'aller chercher à manger. Il est 11h. Je le fais sans hésité. Mais avant je me suis rhabillé.Juste à la porte du village, deux agents de la police me coincent.
- Monsieur Diop ? Vous êtes en état d'arrestation, veuillez nous suivre s'il vous plaît !
- Mais j'ai des droits, et pourquoi vous m'arrêtez ?
- Fermez votre bouche et suivez-nous !
Mais que se passe-t-il ? Ceci n'a pas de logique. Je n'ai rien fait. Comment la police est tombé sur moi ? Pourquoi m'ont-il arrêter ? Ça n'a pas de logique tout ça.
A suivre
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JUSTICE
Adventure( JUSTICE) ♥️🙏🏻🙏🏻♥️♥️ Ma plume débite, déboîte, déroule, déballe, déambule, détonne, décale (souvent) et désarme (parfois). Armée d'une lucidité élastique, d'une cadence électrique et d'une formule magique poétique qui lui permet de défier l'ave...