22ème heure de la journée, 6ème journée de la semaine, 4ème semaine du mois de février,
2ème mois de l’année. Printemps, hiver, automne, été, même les saisons sont mal rangées, 4ème semaine du mois de mai,
Je sens le temps s’arrêter. Je suis perdu. Saliou est arrêté par la police. Le commissaire me fait confiance. Où est le téléphone. 52ème minute de l’heure, les statues se mettent à bouger dans ma tête et dansent au milieu des arbres en fleurs, arpentent les rosiers.Comme une touriste un peu paumée, un enfant innocent très inquiet, Je voltige dans des catacombes. ème semaine du mois de février, mon corps devient colombe, ma raison devient de plus en plus nègre. Arrivée à ma chambre, je passe une porte sans poignée, ou bien je ne la sens pas.
Et j'entends mes camarades en délire, la soirée a déjà commencé. Mon sang devient menhir. Sur le regard aux milles couleurs, je vois leurs têtes mais pas de pieds, personne ne semble avoir peur. Mon coeur devient gravier. Une situation que j'aurai pu éviter. Et dans tout, comment joindre cette pétas. J'essaie de l'appeler mais en vain. Sitôt, le commissaire me rappelle. J'ai peur. Devrais-je décrocher ? Et si je ne le faisais pas ? Serais-je soupçonneux ? Deux options, un choix et cela en 30 secondes, le temps que dure la sonnerie. Je décroche.- Oui Monsieur !
- Vous êtes où présentement ?
- Euh, je suis au campus, dans ma chambre.
- Veuillez nous rejoindre au commissariat svp.
- D'accord. J'arrive.
Je dois y aller. Pas d'autres choix. Je prends un taxi. Je perds pas du temps. Je me rends au commissariat. Arrivée juste à l'entrée, je remets au taximan un billet de 2000f. Celui-ci rétorque qu'il n'a plus de monnaie avec lui. Une foudre de rage s'abat sur moi. Je me demande bien ce que je dois faire de ce chiffon. Je suis pressé. Je le laisse avec la monnaie. Je suis arrivé en sueur. On me laisse passer. On me reconnaît maintenant. Je me dirige directement vers la salle d'interrogation. Saliou était menotté. Moi pourquoi ils ne m'ont pas menotté. J'entre dans la salle. Saliou me voit. Il commence à douter. Il croit que je l'ai balancé. Mais il sait que je l'ai aidé à tout faire. Donc je ne suis pas aussi fou que ça. Dans la salle, il y avait un agent. Je ne pouvais rien dire à Saliou. Le commissaire entre dans la salle.
- Ah, vous êtes là ?
- Oui Monsieur. J'ai fais rapide.
- Nou avons arrêté votre ami. Maintenant nous devons le cuisiner.
- Euh, ça veut dire ?
- C'est un langage policier. Ça veut dire interroger.
- Je vois.
Le commissaire s'approche de Saliou. Saliou était différent de moi. Il était d'un courage incommensurable. Il ne bougeait même pas. Une claque du commissaire pleut sur la table. Les yeux rouges, la barbe en sueur, la chemise déboutonnée, il posa la première question :
- Connaissez-vous Fatou Bintou ?
- Oui je la connais.
- Quelle était la nature de votre relation ?
- C'était ma copine.
- Vous l'avez vu quand pour la dernière fois ?
- Le Samedi.
- Donc 3 jours avant qu'on ne signale sa disparition.
- Oui, monsieur !
- Quel était l'objet de votre rencontre ?
- On avait décidé pour la première fois de passer à l'action.
- Ça veut dire ?
- On voulait faire l'amour. Elle en avait envie. Et moi aussi.
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JUSTICE
Adventure( JUSTICE) ♥️🙏🏻🙏🏻♥️♥️ Ma plume débite, déboîte, déroule, déballe, déambule, détonne, décale (souvent) et désarme (parfois). Armée d'une lucidité élastique, d'une cadence électrique et d'une formule magique poétique qui lui permet de défier l'ave...