Les jours sont éphémères et l'aube incertaine. Je ne sais pas dans quel monde vous vivez, mais dans le mien on aime et on se le dit. Alors nos nuits s'illuminent sous les rosiers. L'instant est à prendre lorsqu'il est à perdre.
On ne vit certains moments au risque de les perdre.
Je me suis finalement rendu compte de l'importance de chaque personne qui nous entoure. Ne repprochez à personne sa manière de vivre. Elle dégage un sens quasi particulier par rapport à la vôtre. Vous n'en serez conscient que lorsqu'il sera absent. Chacun est un spécimen de sa personne pour une bonne raison.
On est tous différents. Au final personne n'est pareil, nous avons tous un truc en plus, ou un truc en moins. Quelque chose de spécial selon le regarde des gens. On peut chambouler une vie, comme on peut en détruire une autre. On peut s'faire aimer comme on peut se faire détester. La différence elle existe, pour tous, sans exception.
Je me suis déjà dis que justice ne sera jamais rendue. Ce combat n'est que peine perdue. Mais bon, pour le respect de la mémoire de Saliou, nous devons nous battre. Comment s'y prendre avec une justice aussi léthargique que celle du Sénégal, une justice à deux vitesses ?
Tout le monde sait d'ailleurs justice ne sera jamais rendu.
Dans l'enceinte vénérable des palais de justice, où résonnent les échos solennels de la loi et de l'équité, un voile d'injustice s'est abattu, obscurcissant l'espoir des étudiants en quête de vérité et laissant des coeurs alourdis de chagrin.
La Coordination des Étudiants (CESL), unie dans sa détermination à obtenir justice pour leur camarade tombé au champ d'honneur de la contestation, a déposé avec ferveur une plainte, espérant que la balance de la justice ploierait enfin du bon côté.
Chaque mot était empreint de la douleur des cœurs brisés, chaque page imprégnée de l'espoir tenace que la lumière de la vérité dissiperait les ténèbres de l'injustice. Tout le monde y accrochait une once fictive d'espoir.
Mais hélas, dans les couloirs labyrinthiques du pouvoir, où se mêlent ambition et complaisance, là où se tissent les fils invisibles de la politique et de la corruption, la plainte a été accueillie par un silence glacial, suivi d'un verdict cruel : classement sans suite.
C'est ce qui se passe toujours. On est d'abord tué pour ensuite être classé sans suite. L'importance du concept "kou déh si front, ya perte" voit le jour.
Tout le monde pleure sa disparition mais personne n'y peut grand chose.
Le pire, c'est ce qui se passe même après la mort de notre camarade. Au front, les gendarmes brandissaient ce propos "nieuw lenn niou reyatt len"( revenez, on vous tuera encore). Il faut être très solide pour ne pas mourir d'une crise cardiaque.Quand on insulte, les gens nous traitent de malhonnêtes, mais quand on nous tue les gens n'ont rien à dire. Dans ces universités, il n'y a que des soutiens de familles, il n'y a que des lueurs d'espoirs. Quand nous-( cette minorité)-se battions pour la liberté et le respect des droits de la majorité, ils avaient mal perçu notre angle de bataille et nous ont traité de terroristes. Ces gendarmes ne sont plus nos frères. Nos frères ne nous tueront pas, ils nous auraient protégé. On ne tue pas son propre sang !!!
Les regards dédaigneux des puissants ont balayé les supplications des étudiants, leur refusant même le droit à une audience équitable. Leur plainte, portée par les battements d'un cœur collectif, a été reléguée au néant des archives oubliées, abandonnée comme un navire dérivant sans cap ni espoir.
Rose était là et me soutenait dans ces moments de douleur. Je n'ai plus rien à craindre. La mort de Saliou, disont de manière très égoïste, a réglé beaucoup de dilemme. Je suis amoureux de Rose et je vais pleinement l'assumer.
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JUSTICE
Adventure( JUSTICE) ♥️🙏🏻🙏🏻♥️♥️ Ma plume débite, déboîte, déroule, déballe, déambule, détonne, décale (souvent) et désarme (parfois). Armée d'une lucidité élastique, d'une cadence électrique et d'une formule magique poétique qui lui permet de défier l'ave...