A Spoon Of Snow

Chapitre 2

POV Owen

"F*ck like a porn star

Play like an all star"

- Quel type de livre à ce genre de couverture ? Je demande tout en tendant l'objet à sa propriétaire. Elle relève sa tête rapidement vers moi pour pouvoir voir de quoi je parle et elle devient écarlate à la vue du livre que je tiens dans les mains. En dehors de sa couleur écarlate, elle est plutôt jolie avec ses cheveux longs et bruns, elle a des yeux marrons aussi et un visage assez fin.

- Oh pardon ! Je suis vraiment désolée ! dit-elle paniquée et en reprenant son livre.

- Et donc ma question ? J'insiste avec un sourire en coin.

- Ça parle de rien !

 Elle devient de plus en plus rouge et je suis pas loin de vraiment m'inquiéter pour sa santé.

- Au contraire, rien qu'avec la couverture ça m'intrigue. Ça parle d'un hockeyeur exhibitionniste qui aime se foutre à poil dès qu'il marque un but ? Ou alors d'un hockeyeur qui mène une double vie ? hockeyeur le jour et star du porno la nuit ?

- Quoi ? Pas du tout ! Elle se met à rire et puis me regarde dans les yeux, elle voit que je suis très sérieux et donc elle m'explique. C'est une romance avec un hockeyeur, oui, mais il est pas question de nudité quelconque, c'est juste la maison d'édition qui a déconné avec la couverture. Elle a fini de ramasser toutes ses affaires et se redresse.

- Et ça arrive souvent ? Je demande en me redressant aussi.

- De quoi ? Elle prend son sac et avance vers la sortie.

- Les maisons d'édition qui déconnent avec les couvertures de livres. J'explique en essayant de la suivre.

- Allez dans le rayon romance à la librairie et dites-moi ce que vous en pensez. Excusez-moi mais va falloir que j'y aille. Elle m'annonce en me souriant légèrement.

- Attendez, vous vous appelez comment déjà ?

- Azalée, vous ?

- Owen.

Après que je lui ai dit mon prénom on se sépare et je me dirige vers là où mes potes et coéquipiers sont. Nos entraînements ne recommenceront officiellement que demain et on a encore une journée de libre.

- On pensait aller faire du golf tu nous rejoins ? Me demande Arthur en pointant vers Cameron et Diego qui sont déjà à l'entrée du complexe sportif.

- Ouais je vous suis. Je marche à côté d'Arthur et quand nous arrivons à la hauteur de Diego et Cameron, ils ouvrent les portes de la patinoire pour qu'on puisse sortir. « On se rejoint sur le terrain à quelle heure ? » Je demande en m'approchant de ma Jeep garée devant l'entrée.

- A 14h environ, ça te laissera le temps de te pomponner un peu,t'as le teint pâle. Me lance Cameron hilare.

- Ouais je ferais ça. Je réponds avec un sourire léger en rentrant dans mon véhicule. Des fois, il vaut mieux pour soi de ne pas trop encourager les délires de ses potes, ça évitera certaines situations comme lorsque Cameron a voulu me raser les sourcils pendant que je faisais une sieste chez lui. Heureusement que je m'étais réveillé avant qu'il n'approche de trop son rasoir de mon visage sinon je pense que ça aurait pris du temps à la repousse et qu'on n'aurait plus d'ailier droit aussi performant.

Je fais une marche arrière et sors du parking pour me diriger vers mon appartement en plein centre ville de Vancouver, quand j'y arrive des paparazzis sont postés à l'entrée de mon immeuble m'attendant. Je crois que c'est une des choses les plus pénibles de mon métier et encore, heureusement que je n'utilise pas les réseaux sinon je serais submergé. Pas tout les joueurs de hockey sont suivis h24 par des journalistes et paparazzis, notre sport n'est pas assez développé pour ça mais j'ai apparemment un caractère et un physique qui plaisent au people et c'est pour cela qu'ils me collent autant. Au début ça me plaisait un peu de savoir que des gens voulaient me voir et me parler puis j'ai vite compris que ces gens n'avaient pas de limites et pouvaient squatter devant chez toi jusqu'à être assez satisfait par un gossip pour les vendre par la suite à des magazines qui feront des gros titres sur ton soi disant cancer, enfant caché ou ta relation intime avec une princesse d'un pays étranger. D'ailleurs mes potes me vannent toujours par rapport à ce dernier fait.