POV Owen
"We'll be a fine line"
Elle resserre son étreinte autour de moi, comprenant de quoi je parle et ne quitte mes bras que pour refermer sa porte d'entrée. Des larmes ont encore coulées sur son beau visage et mon cœur se serre encore plus, ne supportant pas cette vision. Je lui prends la main et l'emmène dans son salon, j'ai besoin d'avoir des réponses tout de suite mais elle est tellement chamboulée que je ne veux pas la brusquer avec mes questions. Alors je prends mon temps, elle me regarde, devant le canapé où je suis assis, les bras autour de son ventre et alors je lui tends la main qu'elle prend après une hésitation. Mon pouce fait des allers retours sur le dos de sa main mais elle est toujours tendue, je passe mes bras autour d'elle et, tandis que je m'assois plus confortablement dans le canapé je laisse Azalée se caler contre mon torse, ma tête est dans son cou et je dépose de petits baisers dans cette zone, attendant que ses larmes se calment. J'espère que le fait que je sois près d'elle l'aide à se sentir mieux car c'est l'effet qu'elle a sur moi actuellement, avant de la prendre dans mes bras j'étais une pelote de nerfs et maintenant je suis bien plus apaisé et tout ça grâce à elle.
- Je suis tellement désolée. souffle-t-elle et je ne comprends pas du tout pourquoi elle me livre des excuses mais elle s'explique. Je suis vraiment désolée d'être un poids pour toi, j'ai pas envie de t'embêter avec ça. Je comptais laisser ça passer, les gens vont vite oubliés.
Je pensais que mon coeur allait déjà mal mais maintenant il se brise à cause du poids qui se trouve dans la voix d'Azalée, ça a dû lui faire tellement de mal de vivre ça en silence.
- Azalée ? je soulève son visage avec deux doigts et nos regards se croisent.
Ses magnifiques yeux marrons sont embués par des larmes que j'aimerais pouvoir effacer.
- Je t'aime, je lui souffle.Si fort. Tu n'es pas un fardeau, tu es la plus belle chose qui ne me soit jamais arrivée et si on devait reprocher quelque chose à quelqu'un dans cette pièce ça serait moi. C'est moi qui t'ai pointé du doigt et c'est moi qui est poussée pour qu'on se rapproche, j'ai aussi pas été là alors que tu allais mal, je lui dit et puis rajoute juste après. Mais on ne peut pas nous reprocher de nous aimer Azalée, les gens sont jaloux de nous et de ce que nous avons. Tu es parfaite comme tu es, je m'en contre fiche de ton apparence je suis bien trop à tes pieds pour faire attention à ça. On ne sera jamais assez parfaits pour Internet et les réseaux sociaux, crois moi. Mais pour moi tu es parfaite Aza, sans blague ! je lui affirme quand je vois qu'elle me regarde avec un air sceptique. Tu es la Kat de mon Patrick et la Bianca de mon Cameron, si tu veux je peux même te chanter Can't Take My Eyes Off You ! Ou alors je vais chercher un manuel de français et je vais t'apprendre 2-3 mots !
Elle rit à mes références et je souris en voyant que j'arrive au moins à lui faire changer d'idée, même si c'est pour un court instant.
- T'es bête ! s'exclame-t-elle.
- Désolé, c'est l'amour qui me rend comme ça.
Elle ne me répond pas, je me penche au-dessus d'elle pour pouvoir déposer un baiser dans ses cheveux et alors je lui demande tout doucement:
- On fait quoi maintenant ? elle hausse les épaules et ne parle pas, je me décide à reprendre la parole. La seule chose que je peux te conseiller c'est d'arrêter d'utiliser certaines applications, même si je sais que tu en as besoin pour ton travail je te jure que si tu arrêtes de regarder ce qu'on dit sur toi ça te fera un bien fou. Je vais écrire un communiqué aussi, d'accord ? Ils vont vite arrêter je te le promets Aza.
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A Spoon Of Snow
RomanceUn jour, tu es au chômage et le lendemain tu deviens community manager dans une équipe de hockey qui a gagnée deux fois d'affilé la Stanley Cup. Azalée Bélanger, fraîchement revenue à Vancouver après avoir obtenu son master de communication à Stockh...