POV Azalée
"There's so much time for me to speak up,
but I keep quiet"
- Tu te sens bien ? me demande Owen.
Cela fait 10 minutes que nous avons quitté l'hôtel pour nous rendre dans la maison d'enfance d'Owen. Je ne parle pas depuis ce matin, bien trop concentré à être la plus parfaite possible pour plaire à sa famille, hier soir je n'ai pas fait de faux pas, même en ne connaissant pas l'identité des personnes présentes à mes côtés. Mais maintenant que je sais qui ils sont, je suis bien plus stressée.
Owen pose une main sur ma cuisse, qui est recouverte par un jean, et son pouce fais des vas et viens par-dessus pour essayer de me tranquilliser.
- Tu vas être parfaite, me souffle-t-il. Comme toujours.
Ses paroles n'ont pas l'effet escomptée et ce n'est pas que à cause du fait que je vais revoir sa famille que je me sens mal, ce matin j'ai été lire ce qu'il y avait de nouveau sur les réseaux et comme d'habitude je n'ai trouvé que des commentaires blessants, je ne sais même pas ce que je cherche quand je fais ça. Je sais et je vois que ça me fait mal mais je me retrouve toujours à regarder et disséquer chaque commentaire fait sur ma personne.
Il faudrait peut-être que je lui avoue ce qu'il se passe, je sais qu' il ne sera pas content que j'ai gardé tout ça pour moi, surtout si ça fait 2 mois que ça a commencé, mais au moins il pourrait m'aider. Mais je sais aussi que maintenant n'est pas un bon timing pour lui dire et qu'il doit rester concentré sur ces matchs, je pense que je peux encore garder ça un petit mois de plus avant de le lui avouer.
Je lui souris et Owen parle avec le chauffeur du taxi qui s'avère être un fan des Canadiens de Vancouver. Il nous reste encore une dizaine de minutes de route alors je mets mes écouteurs et mets une musique au hasard, je m'assois plus confortablement dans mon siège et regarde par la fenêtre, entrelaçant mes doigts avec ceux d'Owen.
La voiture s'arrête dans l'allée d'une petite maison de quartier, des briques grises sont apparentes sur la façade et on atteint la maison par un petit escalier en bois, elle est tout à fait charmante et je m'imagine bien vivre dans ce genre d'endroit avec Owen.
D'ailleurs ce dernier vient m'ouvrir la porte et m'aide à descendre du taxi, nos mains sont toujours entrelacés lorsqu'il toque à la porte de la maison de sa mère. On entend un chien aboyer et Owen fronce les sourcils:
- On a jamais eu de chien, se dit-il à lui-même.
- Apparemment elle en a un maintenant !
En parlant de sa mère elle arrive et ouvre la porte tout en tenant un caniche blanc par le collier.
- Bonjour les enfants ! Entrez, ne restez pas dehors, il fait froid !
Owen fixe le petit chien avec des yeux éberlués puis il regarde sa mère, elle rit et puis s'exclame:
- Je me sentais seule et j'ai toujours voulu avoir un chien !
- Ça fait combien de temps que vous l'avez adopté ? je demande en lui faisant un câlin pour la saluer.
- 1 mois je crois, me dit-elle après s'être séparée de moi. Mais c'est que tu es très jolie !
Je rougis à sa remarque et la complimente à son tour, je suis touchée que sa maman me trouve jolie, même si actuellement je ne partage pas son avis, et des milliers de personnes sur Internet non plus d'ailleurs...
VOUS LISEZ
A Spoon Of Snow
RomanceUn jour, tu es au chômage et le lendemain tu deviens community manager dans une équipe de hockey qui a gagnée deux fois d'affilé la Stanley Cup. Azalée Bélanger, fraîchement revenue à Vancouver après avoir obtenu son master de communication à Stockh...