Le cœur de l'argent

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Fin de l'éclipse.

Nous avions décidé de quitter le restaurant parce que ces questions-là jetaient un certain froid sur le repas. Brahima était pensif sur le chemin du retour. Arrivés devant mon immeuble, il fouilla dans sa sacoche et me tendit une boîte toute rouge avec un ruban.

Mon cœur palpita tellement fort, je savais que ce n'était pas une alliance vu que... enfin... je parle trop. J'ai récupéré la boîte et je l'ouvris. C'était de jolies boucles d'oreilles en or, c'étaient des Chanel. Je restai choquée de la beauté des paires.

Moi - Elles sont magnifiques...

Brahima - Tant mieux si tu es...

Moi - Mais récupère-les.

Il me regarda médusé, avec son air interrogateur. Il était complètement confus.

Brahima - Pourquoi ? Elles sont à toi.

Moi - Brahima, on vient de se disputer et tu m'offres des boucles d'oreilles. Je sais pertinemment pourquoi tu me les offres maintenant ! Et ça ne marche pas avec moi. Alors reprends-les !

Je lui donnai la boîte, et il pencha sa tête en arrière en souriant, puis en me fixant sans rien dire.

Moi - Quoi ?

Brahima - Prends-les Fanny...

Moi - Aucune envie.

Je sortis directement de la voiture et avançai vers mon immeuble. Brahima était resté dans la voiture. Il n'avait pas essayé de me retenir et ça me faisait tellement mal. Arriver chez moi je me suis plongée dans mon lit automatiquement.

Il n'avait pas essayé de m'appeler, rien du tout. Après ça, il veut que je vive avec lui, mais mdr. On n'est même pas capables de communiquer...

2 semaines plus tard...

Suite au restaurant, Brahima et moi nous parlions vraiment très sèchement par messages. Lui comme moi ne voulions pas faire un premier pas. Néanmoins, c'était le week-end et sa mère m'avait appelée pour l'aider à faire à manger.

J'étais donc chez sa mère, elle était adorable. On discutait d'un peu de tout. Elle sentait que je n'étais pas dedans... (sa mère s'appelle Alya)

Alya - Dis-moi ma puce, tu es ailleurs, pourquoi ?

Moi - Avec Brahima, on ne se parle plus depuis... 2 semaines environ.

Alya - Mon fils n'est pas venu te parler depuis ?

Moi - Non, il n'est pas revenu... ça m'a surprise d'ailleurs.

Alya - C'est étrange... ça ne lui ressemble pas.

À peine finit-elle sa phrase que la porte d'entrée s'ouvrit et Brahima entra directement. Il dit bonjour à sa mère et à peine un regard pour moi. Glacial, tout ça parce que je n'ai pas pris ses boucles d'oreilles ?

Alya - Va lui parler ma fille... je le connais, là il a été très blessé.

Depuis que je connais cette femme, elle ne m'a jamais parlé aussi sérieusement. Je décidai donc d'aller rejoindre Brahima dans sa chambre. Je me posai sur son lit pendant que monsieur changeait ses sapes... il ne me regardait même pas.

Moi - Brams... je suis désolée.

Il ne me regardait toujours pas.

Moi - J'étais juste énervée...

Il prit son sac de sport et claqua la porte, me laissant là, seule dans sa chambre. J'étais choquée. J'étais choquée de son attitude. Je n'ai pas pu me retenir, je suis partie de la chambre en courant, j'ai dévalé les escaliers et je l'ai arrêté directement, je me suis placée en face de lui l.