Brams et Fanny

245 7 0
                                    

Flashback 2 ans plus tôt



Moi - Putain Brahima !!! Comment oses-tu ?!!

Brahima - ...

Mon cœur battait tellement fort, je n'en croyais pas mes yeux ! Le mec à qui j'avais donné ma virginité me trompait avec la dernière traînée de la ville !!

Moi - QU'EST-CE QUE JE T'AI PAS DONNÉ !!!?? Mais ??

Brahima - ...

Moi - MAIS PARLE PUTAIN !!

Brahima - ...

Moi - Je savais que tu étais un vieux mec... Un putain de gros chien !

Je m'effondrai sur le sol du magasin, rien à foutre que les gens me voient. La sécurité du magasin est intervenue, me demandant de me calmer, mais c'était impossible. Je n'arrivais pas... à me dire... que lui, il m'avait trompée. Il était dingue de moi ! Il m'aimait trop, comment a-t-il pu ?
J'ai pleuré toutes mes larmes, Brahima était juste devant moi et ne savait pas quoi faire. Il s'abaissa à ma hauteur et me fixa avec les larmes aux yeux.


Brahima - Fanny, je suis désolé...

J'explosai de rire et je me mis à le taper de toute ma rage !

Brahima - Fanny, arrête !!

Je continuai de le frapper quand il me fit un câlin de force tout en se débattant avec moi. Et je pleurai dans ses bras. Il me releva après et avança vers sa Mercedes. Je refusai de monter et je lui montrai le métro que j'allais prendre.

Brahima - Non, tu montes.

Moi - Ferme ta gueule !

Il s'avança vers moi et me prit par le cou violemment.

Moi - Sur la tête de ma mère, je monte pas !

Brahima - Tu montes ! Et tu te calmes.

Moi - Enculé, ta race Brahima Sodiko !

Il me fixa, son regard était noir, et il commença à me prendre par les hanches en appuyant si fort que j'étais sûre d'avoir un bleu !


Brahima - Arrête de me rendre fou !!!



Notre relation tournait au cauchemar, entre reproches et disputes, rien n'allait plus entre nous. Brahima était mon premier amour, celui pour qui je respirais. Là, je me sentais vide, sachant ma situation, sachant tout ce que je vis actuellement.

Mes parents ont perdu leur travail, vraiment c'était dur. On touchait les aides mais c'était très dur. Je cherchais du travail pour m'en sortir et Brahima participait à la fin du mois. Mon père l'aimait et ma mère de même. Je voulais savoir pourquoi je m'étais fait tromper. Est-ce parce que je ne ressemble pas à toutes ces filles trop bien habillées ?

Ma culpabilisation était hardcore. Moi, Fanny ? Je culpabilisais pour ne pas être assez féminine.
Brahima me fixait depuis un long moment, je pris ma respiration et affrontai son regard...



Moi - Je te dégoûte ? Le fait que je sois si précaire te dégoûte ?

Brahima - T'es sérieuse Fanny ? me dit-il surpris.

Moi - Regarde Awa ! Regarde-la ! Elle est canon ! Elle a tout le dressing de mes rêves ! Elle s'habille en Zara, moi ça coûte trop cher ! Des sacs de luxe, elle fait toujours ses cils, elle fa...

Brahima - Fanny, arrête s'il te plaît ! me coupa-t-il. Je t'ai pas trompée pour ces raisons-là. J'étais en soirée et j'ai... j'ai merdé...

Moi - Alors pourquoi tu l'appelles « mon amour » dans les messages ?


Le silence se fit si lourd... si lourd . Mes larmes coulaient, j'étais détruite. Il n'a jamais répondu à cette question encore aujourd'hui. Je me rappelle juste être montée dans cette voiture le cœur extrêmement lourd de rage.


Après ce jour-là, il m'a appelée tous les jours, tous les jours. Il m'envoyait des roses toutes les semaines et des messages de regrets. Il payait également le loyer dans son intégralité et me faisait un virement bancaire chaque mois personnellement de 2000 € et il m'envoyait un message me demandant si je voulais un peu plus pour vivre encore mieux.

Brams avait aussi décidé de me payer un sac Loewe parce qu'il savait que je le voulais depuis des mois.



Néanmoins, je n'arrivais pas à le pardonner alors un jour j'ai absolument tout coupé. J'avais économisé avec son argent pour payer une avance de 3 mois sur notre loyer et chercher un taf. Je l'avais trouvé et tout allait un peu mieux. Jusqu'au jour où je me suis fait licencier pour faute grave. J'avais appelé Brahima pour m'aider et il n'avait pas hésité une seule seconde. C'était l'homme de la maison, vraiment. Il payait absolument tout. Je savais que c'était son amour pour moi qui le poussait à faire tout ça.

Un jour, nous étions dans la cuisine et il m'a demandé de lui pardonner, mais je n'y arrivais pas malgré l'amour que j'avais pour lui. Je restais convaincue que l'homme de ma vie ne me tromperait pas.

Je le voyais souvent en bas de chez moi mais je l'ignorais tout le temps. Nous restions en contact tout le temps pour le loyer ou quoi mais sans plus. Un jour, en revenant des courses, je l'ai surpris avec une meuf dans sa voiture. Il m'a vue ce jour-là et son visage s'est décomposé. Je lui ai envoyé un message pour lui dire qu'il ne me devait rien. Brahima aime les belles femmes. L'argent lui permet d'obtenir toutes les femmes qu'il désire.

Imaginez-vous, un agent de footballeur qui vient dans votre vie touchant des sommes astronomiques. Un mec super beau, bien grand avec des valeurs de partage. Dans une société aussi capitaliste que la nôtre, mais croyez-moi qu'il n'est pas célibataire souvent ce mec.

Le jour où notre relation a vraiment pris un tournant, c'est le jour où il est venu chez moi et psychologiquement j'étais à bout. Il m'a réconfortée et nous avons couché ensemble. J'ai beaucoup regretté cet écart et j'ai tout coupé avec lui.

Et pareil, il a tout fait pour me recontacter jusqu'à ce jour où je l'ai croisé dans le bâtiment 2 ans après... Et là où vous savez... où on s'est laissé une énième chance.












À suivre

Le cœur de l'argent Où les histoires vivent. Découvrez maintenant