Chapitre 7

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Aujourd'hui, j'ai décidé de retrouver le confort familier de la piscine, un endroit où je me suis rarement sentie aussi libre et détendue. Le sac en bandoulière sur l'épaule, je me dirige vers les cabines réservées aux femmes, cherchant à échapper pour un moment au tumulte de la vie quotidienne.

Une fois à l'intérieur de l'une des cabines, je ferme la porte à clé, cherchant un peu d'intimité avant de me changer. L'atmosphère est paisible, avec pour seule compagnie le léger bruit des vagues de la piscine et le doux éclat de la lumière à travers les petites fenêtres.

Alors que je commence à retirer mes chaussures et à poser mon sac, un frisson d'appréhension me parcourt soudainement. Une présence indésirable semble planer dans l'air, une sensation de malaise grandissante qui prend forme dans l'ombre de la cabine.

Je me fige sur place, le cœur battant la chamade, lorsque mes yeux rencontrent la silhouette sombre d'un homme vêtu de noir, campé dans l'angle de la cabine. Un frisson glacial me parcourt l'échine alors que je réalise avec horreur que je n'avais pas remarqué sa présence plus tôt.

Mon instinct de survie me pousse à reculer instinctivement, mon dos venant buter contre la porte fermée. L'homme avance vers moi d'un pas déterminé, une aura menaçante émanant de lui. Une terreur indescriptible m'envahit lorsque sa main s'approche de moi, explorant mon corps avec une intention perverse.

Je lutte de toutes mes forces pour repousser ses avances, mais ses mains serrent mes poignets avec une force implacable, m'empêchant de m'échapper. Dans un geste brusque, il arrache mes vêtements, laissant une sensation de vulnérabilité et de désespoir dans son sillage.

Je hurle de douleur et de terreur, des larmes brûlantes coulant le long de mes joues alors que je me bats pour échapper à son emprise impitoyable. Cependant, dans un moment de lucidité désespérée, j'arrive enfin à libérer l'une de mes mains de son étreinte suffocante.

Je saisis fermement la capuche de l'intrus, l'arrachant violemment pour révéler son visage. Un cri d'effroi se noue dans ma gorge lorsque je me rends compte de l'impensable : devant moi se tient une version terrifiante de moi-même, un reflet déformé de ma propre image.

Mon esprit vacille sous le choc de cette révélation, confronté à une réalité dérangeante et cauchemardesque. La terreur m'envahit alors que je réalise que cette menace obscure provient de l'intérieur de moi-même, un sombre miroir de mes propres peurs et de mes propres démons.

Je m'éveille brusquement, submergée par une sensation étouffante de terreur qui persiste même lorsque je réalise que je suis dans ma chambre, en sécurité. Mes vêtements sont imprégnés de sueur, et mon souffle est erratique alors que je tente de retrouver mon calme.

Dans un geste mécanique, ma main trouve le téléphone posé sur ma table de chevet, dont l'écran éclaire faiblement la pièce plongée dans l'obscurité. L'heure indiquée, 3 heures du matin, ne fait qu'accentuer le sentiment d'isolement et de confusion qui m'envahit.

Le besoin pressant de me rafraîchir le visage pour chasser les vestiges de mon cauchemar me pousse à me lever de mon lit. Mes pas, discrets et hésitants, me guident instinctivement vers la chambre de JungKook, située juste en face de la mienne.

L'angoisse et le désarroi qui m'étreignent m'empêchent de me souvenir de l'emplacement de la salle de bain, mais je sais que JungKook pourrait m'indiquer le chemin. Avec détermination, j'entre dans sa chambre, cherchant à ne pas perturber son sommeil.

Mes yeux s'habituent lentement à l'obscurité ambiante, révélant la silhouette paisible de JungKook allongé sur son lit, respirant régulièrement dans un sommeil profond. Je m'approche doucement, consciente de la fragilité de ce moment paisible, et pose ma main sur son épaule nue, ressentant la chaleur réconfortante de sa peau sous mes doigts tremblants.

We Are falling In LOVE [J.Jk]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant