We Are falling In LOVE [J.Jk]

Chapitre 13

Après notre retour à la maison, JungKook nous accueille chaleureusement à l'intérieur.

— Tout s'est bien passé ? nous demande-t-il, nous invitant à entrer.

— Oui, parfaitement, je réponds avec un large sourire, ravie de retrouver JungKook après une longue journée.

Je me dirige vers ma chambre pour ranger mes affaires avant de revenir dans le salon où mon frère et JungKook étaient déjà plongés dans une conversation animée.

— Mr Cho, tu veux rester passer la soirée avec nous ? propose JungKook.

— Oui, pourquoi pas, répond mon frère avec un sourire.

— Je commande des pizzas, ça vous va ? nous interroge JungKook.
— Moi, ça me va, je déclare, enchantée par cette idée.

Mon frère acquiesce et JungKook prend son téléphone pour passer la commande. Pendant ce temps, je me dirige vers la cuisine pour commencer à préparer la table.

La livraison arrive rapidement et nous prenons place autour de la table. Mon frère s'installe à côté de moi, tandis que JungKook prend place en face.

Sur la table, JungKook a disposé un peu d'alcool, mais je sais que je ne vais pas en prendre. Je n'ai jamais été une grande amatrice d'alcool et ce n'est pas aujourd'hui que je vais commencer. Quant à mon frère, il semble peu enclin à boire, sachant qu'il doit reprendre la route après.

Le repas se déroule dans une ambiance détendue, ponctuée de rires et de conversations animées.

— Finalement, un café et je dois y aller, annonce mon frère.

— Déjà ? je m'exclame, surprise.

— Eunhae, j'ai un peu de route à faire, me rappelle-t-il doucement.

— Je comprends. Merci d'être resté un peu ce soir, je lui dis avec gratitude.

Il dépose un baiser sur ma tempe avant de boire son café, puis il quitte la maison pour rentrer chez lui.

***

— On se reverra bientôt, Eunhae, me dit mon frère en me prenant dans ses bras sur le pas de la porte, un sourire chaleureux aux lèvres.

Je lui adresse un signe de main alors qu'il s'éloigne et referme la porte derrière lui. Ensuite, je rejoins JungKook pour l'aider à ranger la table et à faire la vaisselle. Une fois les corvées terminées, nous nous installons confortablement dans le canapé.

— Alors, qu'est-ce que tu as fait ce week-end ? me demande JungKook, curieux.

— On a fait plein de choses, c'était génial. Attends, je vais te montrer les photos que j'ai prises, je lui réponds en sortant mon téléphone de ma poche et en lui tendant pour qu'il puisse faire défiler les images.

Il tombe soudainement sur la vidéo que mon frère a filmée de moi dans sa salle de bain. JungKook éclate de rire alors que je tente vainement de cacher mes joues rouges de honte. Une fois qu'il a fini de regarder, il me rend mon téléphone.

— Vous êtes très complices tous les deux, remarque-t-il.

— Tu ne peux pas imaginer à quel point je me sens bien. J'ai passé les deux meilleurs jours de toute mon existence, je lui avoue sincèrement.

— Ça se voit. Ton visage est beaucoup plus rayonnant, répond-il avec un sourire.

Un sourire se dessine sur mon visage, mais il s'évanouit rapidement lorsque je me rappelle ce que mon frère m'a confié à propos de sa copine.

— Y a-t-il un problème ? m'interroge JungKook, remarquant mon changement d'expression.

— En fait, mon frère m'a parlé de quelque chose à ton sujet, je commence, le regardant droit dans les yeux.

— Dis-moi, répond-il calmement, ce qui me surprend.

— Ton ex-copine, je crache, le regardant fixement.

Un silence pesant s'installe pendant quelques secondes, qui me semble une éternité. Il prend une grande inspiration, semblant se préparer à répondre.

— On s'était rencontrés grâce à des amis en commun. On a tout de suite sympathisé et tout est allé très vite. On est restés ensemble pendant 2 ans. Personne n'était au courant. Mais à la fin, des sasaengs nous ont vus rentrer chez moi et ont fait tout un scandale, sans que l'agence ne le découvre. Et puis la situation a rapidement empiré et est devenue du harcèlement. Elle n'a pas supporté et s'est suicidée. Son corps a été retrouvé dans le fleuve Han. On s'aimait, et son décès a été dur à digérer, mais j'ai réussi à me relever. J'ai mis un peu plus d'un an à supporter son absence. Je suis fier d'y être parvenu. Je me dis simplement qu'elle est l'étoile qui guide mes pas, confie-t-il, ses yeux reflétant la douleur et la tristesse de son histoire.

— Je suis désolée, je murmure, incapable de trouver les mots appropriés pour consoler une peine si profonde.

— Ne t'excuse pas, tu ne pouvais pas savoir, répond-il avec un sourire triste.

Un silence étrangement gênant s'installe, lourd de toutes les émotions partagées. Je ne sais pas quoi dire, la situation est délicate.

— Toi, pourquoi tu n'as pas de petit-ami ? demande-t-il soudain, rompant le silence.

Je tousse légèrement, surprise par la question inattendue qu'il vient de me poser. Son regard est insistant, comme s'il attendait vraiment une réponse de ma part.

— En fait, je n'en ai jamais eu, je lui avoue finalement

— Pourquoi ? Tu as 21 ans..., commence-t-il, mais je le coupe en lui frappant légèrement l'épaule.

— YA, tu sonnes comme mon frère, je plaisante pour détendre l'atmosphère

Il se met à rire, et je sens une légère tension se relâcher entre nous.

— Ah oui, j'avais oublié de te dire. Hier, l'agence m'a appelé, et on part demain à 15 heures pour le Japon, annonce-t-il soudainement.

— Oh mince, j'avais complètement oublié, dis-je en me levant rapidement du canapé, me précipitant vers ma chambre pour préparer mes affaires.

Je pénètre dans ma chambre, déterminée à préparer ma valise pour notre départ imminent. Les rayons de lumière tamisée traversent la pièce, donnant une atmosphère douce et paisible. Je commence à rassembler quelques vêtements, plongée dans mes pensées.

Soudain, je sens la présence de JungKook qui entre et s'installe sur mon lit. Distraitement, je continue à sélectionner mes tenues sans vraiment prêter attention à lui.

— Je vois que tu as du goût, remarque-t-il en désignant les sacs Dior posés près de l'armoire.

— Mon frère m'a acheté deux tenues, je lui explique brièvement, sans détourner mon attention de ma valise.

— J'attendrai avec impatience de te voir dedans, répond-il avec un sourire complice.

— Pendant votre remise de prix, je serai dans l'une d'entre elles, j'ajoute, relevant enfin les yeux pour rencontrer les siens.

— Dans ce cas, à ce moment-là, mes yeux seront rivés sur toi, déclare-t-il en se levant du lit. Bon, je te laisse finir tes affaires. Bonne nuit, me souhaite-t-il en passant la porte, me laissant seule avec mes pensées alors que je continue à organiser mes bagages pour notre prochain voyage.