Chapitre 3 Vipter

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Sept ans plus tôt

J'apprécie ma vie. Depuis peu, je suis le nouveau vice-président des Hell's Eagles du Montana, ainsi que le vice-président international, un rôle que mon meilleur ami Spank m'a demandé d'assumer pour l'aider dans sa nouvelle fonction de président international du club.

Nous avons grandi ensemble, on a fait les quatre cents coups depuis notre enfance. Lorsque Spank a eu besoin de moi pour l'arrivée de son fils, j'ai été là. Bien qu'il ait été un peu dupé par cette fille, il ne regrette pas d'avoir son fils, et je suis devenu son tonton préféré. J'ai même ma chambre chez eux, et il nous arrive souvent de refaire le monde autour d'un pack de bières pendant toute la nuit.

Être vice-président, en plus d'être motard, me donne un sacré avantage pour la drague bien que je n'aie pas besoin de cela pour plaire. Spank plaisante souvent en disant que si, étant gamin, je ne l'avais pas suivi dans le club, j'aurais pu devenir mannequin.

Aujourd'hui, Spank et moi avons effectué un run pour livrer de la marchandise, et comme à chaque fois, j'ai du mal à faire redescendre l'adrénaline qui coule dans mes veines. Pour calmer cette sensation, j'ai décidé de prendre la route, cette sensation m'apaise. Je me souviens de la première fois où Spank m'a laissé conduire sa moto, c'était jouissif la liberté absolue pour s'échapper du trou à rat ou ma famille d'accueil vit. Ainsi, je roule souvent simplement pour retrouver ce sentiment de liberté. Après une heure à arpenter les routes au hasard, je m'arrête pour manger un bout dans une cafeteria style diner.

Une touche de modernité ne ferait pas de mal à cet établissement, figé dans les années soixante-dix. Je m'installe au comptoir, attendant qu'on vienne prendre ma commande. Une magnifique rousse aux yeux verts sort de l'arrière-cuisine, et dès qu'elle me remarque, ses yeux papillonnent tandis qu'elle me demande :

— Que puis-je vous servir ?

— Un grand café et des pancakes avec du sirop, s'il vous plaît.

Elle repart en cuisine et revient deux minutes plus tard, déposant devant moi une énorme assiette de crêpes, suivie d'une immense tasse de café. Tout en dégustant mon repas, la serveuse me bouffe des yeux. Lorsque j'ai terminé, elle s'approche et demande :

— Avez-vous besoin d'autre chose ?

— De toi, je lui réponds avec un clin d'œil.

La serveuse recule, l'air offusqué, alors je reprends :

— On sait comment cela va se terminer. Tu me plais, je te plais, et au bout du compte, nous aboutirons toi et moi dans une chambre. Alors, dis-moi à quelle heure tu finis, et nous pourrons profiter plus vite l'un de l'autre.

La fille semble réfléchir puis se dirige vers l'arrière-cuisine en criant :

— Doug, je dois partir plus tôt. On se voit demain.

Elle contourne le comptoir, et nous sortons pour rejoindre ma moto. Je la fais grimper à l'arrière, et nous partons en direction du modeste motel que j'ai repéré non loin de là. Dès que nous franchissons la porte de la chambre, la petite rouquine se jette sur moi. Je la saisis, et elle enroule ses jambes autour de ma taille. Elle me dévore la bouche pendant qu'elle déboutonne mon jean.

— Capote, me dit-elle.

— Dans la poche arrière de mon pantalon, je lui réponds.

Elle l'attrape pendant que je remonte sa petite jupe rose de serveuse vintage et déchire sa culotte. Elle me met le préservatif, et d'un coup, je la pénètre en imprimant un rythme soutenu, la maintenant entre moi et le mur. Elle enfonce ses ongles dans mes épaules, et je sens qu'elle est sur le point de jouir. Alors, je passe la main entre nous deux et caresse son centre nerveux gonflé d'excitation. Elle explose, en m'emportant avec elle. Je la repose sur ses pieds, et lui dit :

HELL'S EAGLES Reviens moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant