Deux jours plus tard,19 mai 2008
Cher Tom,
Ça fait maintenant une semaine qu'on s'est disputer. Une semaine que j'ai très mal vécu sans toi. Je fais rien, je pense tout le temps à toi. Tu me manques énormement.
Je voulais t'éloigner de moi pour que tu ailles mieux. Du coup, je t'ai dit des choses abominables. Je sais que toutes les excuses du monde ne seraient pas suffisantes mais : je suis désolé. Je suis tellement désolé. Je croyais sincèrement que tu irais mieux, que tu penserai à toi, que tu verrais maman et Gordon et que ça te rendrait le sourire. Je te jure que je pensait bien faire, même si je savais que au début ça allait te faire mal !
Et puis j'ai lu tes lettres, j'ai vu que tu cherchais à me joindre partout, j'ai vu que tu allais encore moins bien. Jusqu'à ce que je parle avec Georg et Gustav, je ne savais pas comment revenir vers toi. Je ne savai pas quoi faire, je ne voulai pas que mon geste, qui était si cruel, soit insignifiant. Les gars m'ont fait réalisé un tas de choses :
J'ai pas su communiqué avec toi donc j'ai pas vu à quel point ton état se dégradait.
J'aurais du t'aider à exprimer tes sentiments. Je suis ton frère, si tu peux pas te confié à moi quand ça va pas, ça craint.
Georg m'a dit une phrase qui a tourné toute la journée dans ma tête : « Tout le monde a ses propres démons a combattre, mais les sien sont particulièrement coriaces ». Et c'est vrai, ça doit être très difficile pour toi de m'accompagner dans mon combat.
Tu sais, jusqu'ici j'avais passer peu de moments uniquement avec Georg ou Gustav, mais ils me soutienne beaucoup. Je suis fier de pouvoir être leur ami. J'espère qu'on ne les perdra jamais.
Pour être honnête jusqu'au bout avec toi, ça n'allait pas dès la reprise de la tournée. Entre les concerts, les séances de dédicaces, les remises de prix et tout le stress qui va avec, je commençait à saturer. Je voulais pas tomber malade, bien sûr, mais je crois que dans un sens, ça m'a fait du bien de me couper de la vie de star. Même si j'aurai préférer garder ma voix et ne pas vivre tout ce que j'ai vécu depuis.
Je suis désoler de t'avoir rapproché d'avoir été en retard, de pas avoir compris que tu mentai pour te protéger et pour tous les autres reproches que je t'ai fait. Si tu as menti, c'est parce que tu te sentai pas à l'aise de me dire la vérité, et je veux plus que ça arrive.
Tu compte tellement pour moi. Je me vois pas avoir un autre métier que chanteur, mais je me vois pas vivre sans toi. Reviens, s'il te plait. Je veux juste que tu sois a mes côtés, je comprendrai que tu ne puisses pas toujours me soutenir, je vois que tu fais de ton mieux et pour moi, c'est déjà beaucoup. Tu as déjà fait beaucoup. Je suis désoler de l'avoir compris que maintenant.
Reviens et Gustav et moi on cuisinera ton plat préféré, et Georg a dit qu'il allait être plus conciliant avec toi, donc vous vous disputerez moins. S'il te plaît, je ferais tout ce que tu veux, je veux que tu te sentes à l'aise comme avant avec moi... Tu peux fumer si tu veux, je ne t'en voudrais pas, je sais que tu as essayer d'arrêter, je veux te forcé à rien... Désoler pour ça aussi.
Hier soir j'ai vu Didier et Christine, des amis qui ont aussi le cancer. Enfin tu connais Didier. Je crois pas que tu es rencontré Christine. Si tu la connaissais, tu l'aimerai beaucoup. C'est une femme qui était prof de flûte traversière. Elle a fait de la musique toute sa vie. On a manger ensemble, et je lui ai parler de toi. De Elsa et toi aussi. Elle m'a donner quelques conseils que je te donne :
(RE)SÉDUIRE UNE FEMME
- Il faut etre galant, les femmes aiment les fleurs, qu'on leur tienne la main et les petites attentions.
- Il faut s'excusé des erreurs qu'on a fait et promettre avec toute sincérité de ne plus jamais les commettre si on se voit donner une seconde chance.
- Il faut montrer à la femme qu'elle compte, son avis a de l'importance et qu'on prends le temps pour elle, d'aller la voir, qu'on pense à elle.
J'espère que ça te sera utile.
Reviens vite, je t'en pris.
Je t'aime fort, très fort.
Bill, ta copie ratée
PS: Je me suis renseigner pour toi à la poste française, et c'est « lettre re commandé » la lettre qui va vite (mais je préfère dire « lettre qui va vite »).
À l'instant où Bill poussa la porte vitrée pour sortir de la poste, son téléphone se mit à sonner dans sa poche. Il l'en sortit et décrocha sans attendre lorsqu'il vit le nom du contact s'afficher sur l'écran.
- Allô Nat' ?
- Salut Bill ! Ça va ? Je voulais prendre de tes nouvelles.
- Ah, j'ai beaucoup de choses à te raconter.
- C'est bien ta voix revient !
- C'est grâce à l'orthopho-
- Code rouge ! Dans le van !, gronda Fridolin.Bill écarquilla les yeux et raccrocha. Son agent de sécurité se plaça à sa gauche pour le protéger d'une menace inconnue, et la jeune célébrité entra rapidement dans le van qui stationnait devant la poste. Fridolin monta derrière lui et urgea à Viktor de démarrer le véhicule.
- Qui...?
- Des paparazzis. Plusieurs.
- Ils m'ont pris... en photo ?Bill déglutit. C'était la première fois qu'il sortait depuis une semaine. Il avait été encouragé par ses amis à aller poster la lettre lui-même. Peut-être n'aurait-il pas dû, commença t'il à songer.
- Je savais qu'on n'aurait pas dû sortir, marmonna Fridolin, comme pour confirmer à Bill qu'il avait pris la mauvaise décision.
Le jeune homme baissa les yeux. Il était sorti en jogging et t-shirt près du corps, mais n'avait pas jugé utile de porter des accessoires pour se cacher. Après tout, il devait juste poster une lettre. C'était une action rapide. Il ne pouvait pas prévoir les paparazzis.
Bill commença à s'inquiéter sérieusement. Si on l'avait pris en photo, il allait faire la une des magazines. Le jeune homme qui se maquillait les yeux de noirs, qui portait fièrement du vernis à ongles et qui vidait une bombe de laque sur ses cheveux chaque matin avait bien changé. Il était devenu chauve, avait des cernes violettes sous les yeux, et avait perdu du poids.
Le téléphone sonna à nouveau, arrachant Bill à ses pensées.
- Allô...
- Qu'est-ce qui s'est passé ?
- J'ai été vu par des paparazzis. Je sais pas s'ils m'ont pris en photo.
- Merde. J'espère pas.Le jeune homme soupira.
- Bon, tu avais des choses à me raconter ?, reprit sa meilleure amie.
- Oui, mais d'abord, toi ça va ?
- Oui ! Je suis en tournée. C'est sportif, mais j'adore.Bill entendait dans son ton qu'elle souriait. Il fut content de la savoir épanouie.
- Super.
- Et toi, alors ? Tom, Georg et Gustav ?
- Georg et Gustav vont bien, Georg travaille dur pour son diplôme. Il va arriver dans la dernière ligne droite. Euh, pour Tom...Il toussa et s'éclaircit la voix.
- On s'est disputés, il est rentré en Allemagne.
- Ah ouais ?? C'est si grave ? Ça s'est passé quand ?
- Il y a huit jours, avoua honteusement Bill.
- Oh là là. Tu dois me raconter.Bill lui avoua tout. Il lui décrivit à quel point il se sentait coupable de la situation, l'état dans lequel il avait mis Tom, absolument tout. Natalie en resta sans voix.
- Voilà, tu sais tout.
Bill jeta un regard en coin à son agent. Fridolin fixait un point droit devant lui sans sourciller.
- Je vais passer te voir bientôt, finit-elle par dire.
Bill sourit.
- Ça marche.
- Je suis sûre que ça s'arrangera. Il reviendra après avoir lu ta lettre. Je dois y aller, on m'appelle. Bisous, Bill. Je t'aime fort !
- Moi aussi Nat'.
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SILENCE (Bill Kaulitz)
Fanfiction31 mars 2008. Les mots du médecin résonnent dans la tête de Bill Kaulitz. Après avoir perdu sa voix lors d'un concert, on lui annonce qu'il est atteint d'un cancer du larynx de stade 3. S'il veut un jour récupérer sa voix, le chanteur des Tokio Hot...