If you knew (PAUSE & REECRITURE)

Chapitre 5

ＡＮＮＯＮＣＥＳ ＩＮＡＴＴＥＮＤＵＥＳ

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⚠ Attention : ce chapitre contient des écrits à caractère sexuel. Afin d'éviter diter la sensibilité de certains lecteurs, je vous conseille de sauter ce chapitre.

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Je reste figée, incapable d'assimiler ce qui se passe sous mes yeux. 

L'alcool a brouillé ma vision, mais pas à ce point-là. Non, c'est bien réel.

L'abruti embrasse ma sœur. Juste là, devant moi. Ils échangent un dernier regard avant de se séparer, et je ressens un frisson de malaise. Je me tourne vers Dulcinea, qui les observe également, les sourcils froncés.

— Depuis quand ? demande-t-elle d'un ton neutre, mais légèrement suspicieux.

Luna, mal à l'aise, affiche un sourire gêné avant de prendre l'abruti par la main.

— Depuis une semaine, répond-elle en nous regardant tour à tour. Vous ne le saviez pas ?

Dulcinea explose immédiatement.

— Comment j'aurais pu le savoir ? J'étais à Tombouctou ! Je t'avais même expliqué que le réseau là-bas était une catastrophe et tu oses me poser cette question ?

Luna hésite un instant, réalisant sans doute qu'elle a posé une question idiote. Puis, son regard se pose sur moi, cherchant une sorte de validation.

— Ah ouais, c'est pas faux... Mais toi, Lysie, tu le savais ?

Je n'arrive même pas à ouvrir la bouche. Mon cerveau peine à traiter l'information.

Ce n'est pas un cauchemar. Ce n'est pas l'alcool.

C'est réel.

— Non, je... je n'en savais rien, murmurai-je finalement, le souffle court.

Un silence s'installe, pesant, oppressant.

Puis l'abruti pose son regard sur moi. Un sourire narquois étire lentement ses lèvres.

— Alors, Lysie, tu n'es pas contente pour ta sœur ? demande-t-il d'une voix traînante, teintée d'une ironie à peine voilée.

Mon estomac se noue sous la provocation. Je serre les poings.

— Elles sont obligées de le savoir, d'ailleurs ? réplique-t-il froidement en se tournant vers ma sœur.

— Bah ouais, répond-elle naturellement. Dulcia est ma meilleure amie et Lysie est ma petite sœur.

Lentement, il se tourne à nouveau vers moi, me détaillant d'un regard étrange. Un mélange de mépris et de perplexité passe dans ses yeux.

— Ça m'étonne qu'elle soit ta sœur. Vous vous ressemblez un peu, je suppose.