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tw zizi (enfin cul plutôt)
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Maxime regardait encore le plafond. Il y avait toujours une espèce de seconde de flottement quand il était avec Sidjil. Quand il lui embrassait le cou, ou le ventre, ou plus bas...

Cette fois, il attendait. Des secondes qui ressemblaient à des heures, tant son corps était en feu et réclamait Sidjil comme aucunement auparavant. Ce dernier lui avait dit d'attendre et lui avait imploré de ne rien faire avant qu'il ne revienne de sa salle de bain, et comme Maxime se fichait royalement des avertissements, il avait essayé de se toucher. Mais c'était sans compter Sidjil qui l'avait surpris deux fois d'un regard acide, la troisième fois comptant comme une menace. Sid avait essayé de remettre son pull, comme s'il s'en allait, juste pour que Maxime le retienne.

Et la menace était bancale, impossible à réaliser vu la luxure dans les yeux de Sid, mais il le voulait tellement qu'il aurait pu tout faire pour le garder près de lui.

Au loin, il entendit sa voix.

– Pourquoi c'est à la fraise ?

Sid finit par apparaître dans l'encadrement de la porte, le fameux tube rose entre les doigts. Pendant un instant, il examina les inscriptions dessus, avant de vite relever les yeux, pris d'un soudain mouvement de recul. Un sourire lubrique peignit ses lèvres.

Maxime ferma les jambes, à deux doigts de mourir de honte.

– Je sais plus, ça fait longtemps que je l'ai acheté...

– Longtemps genre..?

Maxime se redressa vivement, les sourcils froncés. La honte disparut en un éclair quand Sid lui posa la question. Pas qu'elle le dérangeait plus que ça, mais il était nu comme un ver sur son propre lit et il ne manquait que lui.

– Longtemps genre j'vais pas commencer à te raconter ma vie sentimentale.

Sidjil soupira non sans lui jeter un peu de cet éclat de malice dans ses yeux.

Au fond de la voix de Maxime, il y avait juste assez de retenue pour étouffer la plainte obscène tapissant sa gorge alors qu'enfin, Sid s'échoua à ses côtés sur les draps chiffonnés par ses propres mains. Il portait le même sourire en coin sur les lèvres.

– Pourquoi ? Je pourrais peut-être en faire partie.

Maxime rit du nez.

– T'es con.

Il reprit sans laisser le temps à Sidjil de respirer, harponnant ses lèvres quémandeuses. Leurs gestes se paraient doucement d'une mécanique familière, leurs mains respectives appréciaient peu à peu les courbes et les frissons de l'autre. Maxime épousait la forme élancée du creux de ses reins, et Sidjil avait appris bien vite à lui donner ce qu'il voulait s'il ne voulait pas finir la lèvre enflée à force d'être mordue.

Cela arracha même un sourire à Maxime. Sentir ses doigts l'effleurer jusqu'au bas de son corps sans qu'il n'ait à diriger sa main le réjouissait, quelque chose dans la gestuelle de Sid lui murmurait qu'il se plaisait à lui laisser ses dernières premières fois.

Il fermait son poing autour de lui, reprenant la main sur leurs étreintes de quelques caresses qui ne calmeraient jamais l'ardeur furieuse qui pulsait en Maxime. Il n'y avait pas de gémissements contents, seulement des plaintes appuyées. Sidjil aimait trop le faire languir, qu'il fasse exprès ou pas.

Ça ne donnait que des envies brutales à Maxime. Il avait peut-être l'air vulnérable, voire totalement dépravé, mais son visage rougi comme ses lèvres brillantes étaient les seuls douceurs qui complétaient son tableau. Sous la peau, à la surface de son regard, il surplombait Sidjil avec une tyrannie silencieuse.

maxi string [maxime&djilsi]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant