→ ᴘᴀʀᴛ ғᴏᴜʀ ﹕ ᴅᴏ ʏᴏᴜ ʀᴇᴀʟɪsᴇ ﹖

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𝙳𝚘 𝚢𝚘𝚞 𝚛𝚎𝚊𝚕𝚒𝚣𝚎
𝚃𝚑𝚊𝚝 𝚢𝚘𝚞 𝚑𝚊𝚟𝚎 𝚝𝚑𝚎 𝚖𝚘𝚜𝚝 𝚋𝚎𝚊𝚞𝚝𝚒𝚏𝚞𝚕 𝚏𝚊𝚌𝚎 ?
𝙳𝚘 𝚢𝚘𝚞 𝚛𝚎𝚊𝚕𝚒𝚣𝚎
𝚆𝚎'𝚛𝚎 𝚏𝚕𝚘𝚊𝚝𝚒𝚗𝚐 𝚒𝚗 𝚜𝚙𝚊𝚌𝚎 ?
𝙳𝚘 𝚢𝚘𝚞 𝚛𝚎𝚊𝚕𝚒𝚣𝚎
𝚃𝚑𝚊𝚝 𝚑𝚊𝚙𝚙𝚒𝚗𝚎𝚜𝚜 𝚖𝚊𝚔𝚎𝚜 𝚢𝚘𝚞 𝚌𝚛𝚢 ?


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Les semaines qui suivirent cet incident, Buck resta aux côtés des Diaz, passant sa convalescence auprès de ses garçons favoris. Christopher et Eddie étaient aux petits soins pour le blond. Le premier avait tiré la table basse du salon dans la chambre de son père – que Buck avait à nouveau récupéré – pour faire ses devoirs après l'école tout en tenant compagnie au convalescent. Le week-end, il faisait également une grande fournée de cookies, espérant que cela puisse aider son meilleur ami à guérir plus vite. Eddie, quant à lui, jouait les infirmiers en changeant les pansements de son nouveau petit ami. Il l'aidait également pour faire sa toilette – ce qui, malgré l'état du bouclé, se finissait parfois en quelque chose de plus coquin. Le soir, il serrait Buck dans ses bras jusqu'à ce qu'il s'endorme avant d'aller regagner sa place sur le canapé. Après tout ce temps où il avait regardé Buck de loin en espérant quelque chose de plus, il mourrait d'envie de partager le même lit. Cependant, il craignait aussi de faire un mauvais mouvement dans son sommeil et de blesser Buck encore plus qu'il ne l'était déjà. Alors, l'ancien militaire se montra patient.


En attendant d'avoir accès à plus, Eddie savoura chacun des baisers qu'il pressait sur les lèvres de son bien-aimé. C'était chaleureux et plein de tendresse, tout comme cela pouvait être excitant et dévastateur, leurs langues menant un combat acharné pour prendre le dessus – de manière générale, c'était Eddie qui finissait par y parvenir, dominant Buck. Leurs mains s'égaraient ici et là tandis qu'ils apprenaient à se connaître, en quelque sorte. Parce que même s'ils avaient été meilleurs amis et connaissaient tous les objectifs et rêves l'un de l'autre, ils ignoraient où toucher pour faire frissonner de plaisir. Comment danser à deux lorsque leur vie respective se résumait majoritairement à un solo. De quelle façon faire confiance à ce type d'amour à nouveau. Se découvrir en tant que couple.


Quand le médecin donna son feu vert à Buck pour reprendre le travail, ils fêtèrent cela avec un dîner familial et une soirée devant la télévision, car c'était le genre de rendez-vous qu'ils appréciaient tous les deux, chérissant les choses simples tant qu'elles étaient avec les bonnes personnes plutôt que des événements pompeux. Ensuite, lorsque les paupières de Buck commencèrent à tomber – il était rétabli, mais encore un peu épuisé –, ils dormirent ensemble pour la première fois. Eddie serra tendrement Buck dans ses bras, le plaquant contre son cœur et déposant quelques baisers sur ses boucles dorées pendant son sommeil. Ils ne firent rien de plus que savourer la présence de l'être aimé...


... Enfin, jusqu'au lendemain matin. Car là, c'était une toute histoire. Ils étaient tous les deux reposés, avaient pas mal de temps devant eux et désiraient ardemment connaître l'être aimé d'une autre manière encore. Alors, leurs mains s'égarèrent plus loin encore que toutes les choses qu'ils avaient faites jusqu'ici. La bouche de Buck s'attarda sur le membre épais d'Eddie, par exemple. Ou encore, les doigts de l'ancien militaire se perdirent en Buck, précédés par sa bite. Leurs souffles se mêlèrent ; leurs corps s'écrasèrent. Et jamais ils ne cessèrent de dire, de montrer, à quel point ils s'aimaient.


― Parfois, j'ai peur de me réveiller et que les dernières semaines n'aient été qu'un rêve, avoua Buck à un moment donné, alors qu'ils s'étaient encore blottis sur le lit d'Eddie.


La tête de l'homme aux boucles dorées reposait sur le torse de l'aîné. Son oreille pressée contre la peau du brun, il pouvait entendre le cœur d'Eddie battre à un rythme apaisant. Tout en écoutant ce son rassurant, le blond dessinait de petits cercles sur la poitrine de son bien-aimé. C'était typiquement le genre de moments pour lesquels il aurait été capable de payer un millier de dollars.


― Pourquoi dis-tu ça ? Demanda l'autre homme en se redressant un peu, utilisant son bras comme appuie-tête pour avoir une meilleure vue sur le plus jeune.


Sa main trouva automatiquement les boucles de celui-ci. Il se mit à jouer distraitement avec, sachant à quel point un geste si futile permettait à Buck de se relaxer. Et à nouveau, l'envie le submergea d'aller frapper à la porte des parents Buckley et de leur dire quelques mots sur la façon dont on traite un enfant innocent, même en pleine période de deuil. Toutefois, ce n'était peut-être pas vraiment judicieux d'agir de la sorte avec ses beaux-parents – même si, pour être sincère, il se fichait bien d'être apprécié par Margaret et Phillip Buckley.


― Ça semble trop beau, expliqua Buck dans un souffle quasiment inaudible. Je veux dire... Après tout ce que j'ai connu, j'ai l'impression que ça ne peut être qu'un rêve fabuleux ou une illusion avant ma mort de toutes les choses que j'ai raté au cours de mon existence.


― Ça ne l'est pas. Ce n'est pas un rêve, Evan. C'est la réalité, assura Eddie, tentant d'essuyer tous les doutes que pouvait nourrir son petit ami.


Les yeux brillants d'amour, le blond leva la tête pour planter ses iris bleus dans ceux couleurs chocolat de l'ancien militaire. Le cœur d'Eddie battait fort, il pouvait le sentir, et son propre cœur n'était pas en reste.


― Je crois... Que je ne réalise pas vraiment que je vous ai finalement de cette façon, Christopher et toi, avoua Buck, la voix tremblante d'émotion.


― Mais tu nous as. Nous t'avons. Et je te promets qu'aussi longtemps que je pourrais avoir de l'influence là-dessus, je ferais en sorte que les choses demeurent ainsi.


Sur de telles paroles, Eddie présenta son petit doigt au plus jeune, qui sourit en secouant la tête de gauche à droite, une expression faussement désespérée plaquée sur le visage. Malgré tout, il saisit l'auriculaire du brun, scellant cette promesse comme il l'avait fait tant de fois avec Maddie ou Christopher, deux autres personnes si chères à son cœur. Peut-être qu'il pourrait bientôt enseigner ce geste à Jee ?


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𝟓 𝐅𝐎𝐈𝐒 𝐎𝐔 𝐄𝐃𝐃𝐈𝐄 𝐀 𝐒𝐀𝐔𝐕𝐄 𝐁𝐔𝐂𝐊 ― buddieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant