→ ᴘᴀʀᴛ ᴛᴡᴏ ﹕ ᴘᴀɴ ﹗ ᴘᴀɴ ﹗

358 24 2
                                    

'С𝚊𝚞𝚜𝚎 𝚢𝚘𝚞 𝚊𝚛𝚎 𝚕𝚘𝚟𝚎𝚍
𝚈𝚘𝚞 𝚊𝚛𝚎 𝚕𝚘𝚟𝚎𝚍 𝚖𝚘𝚛𝚎 𝚝𝚑𝚊𝚗 𝚢𝚘𝚞 𝚔𝚗𝚘𝚠
𝙸 𝚑𝚎𝚛𝚎𝚋𝚢 𝚙𝚕𝚎𝚍𝚐𝚎 𝚊𝚕𝚕 𝚘𝚏 𝚖𝚢 𝚍𝚊𝚢𝚜
𝚃𝚘 𝚙𝚛𝚘𝚟𝚎 𝚒𝚝 𝚜𝚘
𝚃𝚑𝚘𝚞𝚐𝚑 𝚢𝚘𝚞𝚛 𝚑𝚎𝚊𝚛𝚝 𝚒𝚜 𝚏𝚊𝚛 𝚝𝚘𝚘 𝚢𝚘𝚞𝚗𝚐 𝚝𝚘 𝚛𝚎𝚊𝚕𝚒𝚣𝚎
𝚃𝚑𝚎 𝚞𝚗𝚒𝚖𝚊𝚐𝚒𝚗𝚊𝚋𝚕𝚎 𝚕𝚒𝚐𝚑𝚝 𝚢𝚘𝚞 𝚑𝚘𝚕𝚍 𝚒𝚗𝚜𝚒𝚍𝚎


🚒🚒🚒

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

🚒🚒🚒


― Repose cette boîte, mon pote. Je ne crois pas que ton père m'autoriserait à t'acheter des biscuits qui contiennent autant de sucre, dit Buck à l'intention de Christopher.


Le duo se trouvait présentement à l'épicerie. L'aîné des deux s'était porté volontaire auprès de l'unité 118 pour effectuer les courses manquantes pour la fête du nouvel an. Ensuite, Christopher avait insisté pour l'accompagner, faisant les yeux doux à son père jusqu'à ce que celui-ci finisse par donner son autorisation – et si cela permettait surtout à l'enfant d'éviter de travailler sur ses devoirs de vacances aujourd'hui, qui le saurait ?


― Papa n'est pas obligé de le savoir, répondit l'enfant.


Buck releva la tête de sa liste de course et l'observa d'un air faussement exaspéré. Christopher présentait maintenant un air malicieux et joueur, comme celui qu'arborait souvent l'aîné des deux. Il adorait ce gamin, mais regrettait parfois qu'il passe autant de temps à ses côtés. Comment pouvait-il résister au sourire du petit brun lorsqu'il l'employait lui-même avec Eddie pour parvenir à ses fins ? C'était vraiment déloyal, en fait, de se comporter de la sorte. Buck s'en rendait compte à présent. Il se promit intérieurement de ne plus user de ce stratagème avec son petit ami, sauf peut-être en cas d'extrême urgence. Une érection beaucoup trop douloureuse, par exemple.


Finalement, l'homme aux boucles dorées poussa un soupir de désespoir et acquiesça en direction du plus jeune. Ce dernier sourit d'un air victorieux, déposant la boîte de biscuits dans leur caddie. Ce n'était pas sa première victoire auprès de Buck, et certainement pas la dernière, car il perfectionnait, jour après jour, l'art de faire des yeux doux à ses parents – Buck était son second père à ses yeux – pour obtenir ce qu'il voulait.


― Où comptes-tu les cacher ? Demanda le blondin, tandis qu'il se baissait pour attraper un sachet de farine, rayant l'ingrédient sur sa liste lorsqu'il fut à son tour placé dans le chariot.


― Sous mon lit, répondit simplement Christopher comme si c'était l'évidence même.


Buck faillit s'étouffer en avalant sa salive de travers lorsqu'il se mit à rire aux éclats. Le petit brun lui lança un regard courroucé. Les yeux plissés, il semblait à la recherche de la source de ce soudain éclat. En réponse à son regard inquisiteur, l'aîné se contenta de secouer la tête de gauche à droite, l'air encore plus désespéré qu'auparavant.


― Tu ne peux pas le mettre là, Chris ! C'est le premier endroit où les parents cherchent lorsqu'ils pensent que leur enfant cache quelque chose ! Expliqua gentiment Buck.


― Alors, où ? Interrogea le garçonnet, curieux.


L'homme aux boucles dorées s'arrêta au détour d'un nouveau rayonnage, se demandant si c'était sa place d'apprendre ce genre de choses au petit garçon. Après tout, quoi qu'en dise Eddie ou le principal concerné, Christopher n'était pas son fils. N'enfreignait-il pas les limites en prenant cette place de la personne enseignant au gamin comment faire les quatre cents coups ?


― Buck, s'il te plaît, sors de ta tête et n'y pense pas, ordonna Chris.


Le brun avait laissé tomber ses béquilles et, tenant debout en s'appuyant sur le caddie dont le contenu ne cessait de croître, il avait déposé ses mains en poings fermement serrés sur ses hanches. À cette vue, Buck ne put empêcher un sourire de prendre place sur ses lèvres, mangeant son visage. On aurait dit qu'une version enfantine de son petit ami se tenait devant lui. Et dans un sens, c'était vrai : comme il était le fils d'Eddie, Christopher était parfois un mini Eddie. C'était plutôt adorable.


― De quoi parles-tu ? Demanda-t-il au bout d'un moment, ne comprenant pas vraiment l'intervention soudaine de l'enfant.


Christopher râla et ramassa ses béquilles pour marcher dans sa direction. Il claudiqua rapidement jusqu'à l'aîné, avant de faire signe à celui-ci de s'accroupir devant lui. Sa main trouva la joue de Buck, et cela rappela douloureusement au blond cette fois sur la jetée, juste avant que la vague ne frappe et ne tente de les séparer – ce qu'elle avait fini par réussir. Ils avaient tous parcouru beaucoup de chemin depuis ce triste jour. Cela semblait maintenant assez lointain.


― Papa dit que lorsque tu as ce regard triste, c'est que tu remets en question ta place au sein de notre famille. Je ne veux pas que tu fasses ça. Nous t'aimons tous les deux, Buck. Et je sais que papa pense qu'il le fait plus, mais en réalité, c'est moi qui t'aime davantage. Alors, tu dois m'écouter : tu fais partie de notre famille ; tu es aussi mon père ; tu es aimé. D'accord ?


Les larmes au bord des yeux, Buck acquiesça. Mais si Christopher prononçait un mot de plus, son visage s'effondrerait et les perles salées couleraient le long de son visage. Il ne pouvait pas se permettre de se laisser aller dans un lieu public. Alors, pour éviter cela, le blond se contenta d'attirer le garçonnet contre lui pour une étreinte ferme et pleine de chaleur. Il passa et repassa ses mains dans les cheveux bruns du plus jeune, s'y accrochant comme si sa vie entière en dépendait. Et peut-être que c'était un peu le cas. Peut-être que son existence était devenue si étroitement liée aux garçons Diaz qu'aujourd'hui, la présence constante de l'un d'entre eux à ses côtés lui était vitale.


Lorsqu'ils se détachèrent finalement, Christopher lui lança un sourire lumineux et Buck dut faire tout son possible pour ne pas l'étreindre à nouveau. Après tout, ils avaient encore beaucoup de choses à trouver sur la liste que lui avait confiée Bobby, et peu de temps devant eux. Ils ne pouvaient pas traîner dans les rayons pour des câlins. Ils auraient tout le temps nécessaire plus tard.


Pan ! Pan !


Buck s'empressa d'attraper Chris et se jeta à terre, le plaquant au sol au son des coups de feu.


― Ceci est une prise d'otage. Videz les caisses, et personne ne sera blessé.


🚒🚒🚒

𝟓 𝐅𝐎𝐈𝐒 𝐎𝐔 𝐄𝐃𝐃𝐈𝐄 𝐀 𝐒𝐀𝐔𝐕𝐄 𝐁𝐔𝐂𝐊 ― buddieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant