→ ᴘᴀʀᴛ ғᴏᴜʀ ﹕ ʜᴏsᴘɪᴛᴀʟ ʀᴏᴏᴍ.

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𝚁𝚎𝚖𝚎𝚖𝚋𝚎𝚛 𝚠𝚑𝚎𝚗 𝚢𝚘𝚞 𝚑𝚒𝚝 𝚝𝚑𝚎 𝚋𝚛𝚊𝚔𝚎𝚜 𝚝𝚘𝚘 𝚜𝚘𝚘𝚗 ?
𝚃𝚠𝚎𝚗𝚝𝚢 𝚜𝚝𝚒𝚝𝚌𝚑𝚎𝚜 𝚒𝚗 𝚊 𝚑𝚘𝚜𝚙𝚒𝚝𝚊𝚕 𝚛𝚘𝚘𝚖
𝚆𝚑𝚎𝚗 𝚢𝚘𝚞 𝚜𝚝𝚊𝚛𝚝𝚎𝚍 𝚌𝚛𝚢𝚒𝚗𝚐, 𝚋𝚊𝚋𝚢, 𝙸 𝚍𝚒𝚍 𝚝𝚘𝚘
𝙱𝚞𝚝 𝚠𝚑𝚎𝚗 𝚝𝚑𝚎 𝚜𝚞𝚗 𝚌𝚊𝚖𝚎 𝚞𝚙, 𝙸 𝚠𝚊𝚜 𝚕𝚘𝚘𝚔𝚒𝚗𝚐 𝚊𝚝 𝚢𝚘𝚞

𝚁𝚎𝚖𝚎𝚖𝚋𝚎𝚛 𝚠𝚑𝚎𝚗 𝚠𝚎 𝚌𝚘𝚞𝚕𝚍𝚗'𝚝 𝚝𝚊𝚔𝚎 𝚝𝚑𝚎 𝚑𝚎𝚊𝚝 ?
𝙸 𝚠𝚊𝚕𝚔𝚎𝚍 𝚘𝚞𝚝, 𝙸 𝚜𝚊𝚒𝚍 « 𝙸'𝚖 𝚜𝚎𝚝𝚝𝚒𝚗𝚐 𝚢𝚘𝚞 𝚏𝚛𝚎𝚎 »
𝙱𝚞𝚝 𝚝𝚑𝚎 𝚖𝚘𝚗𝚜𝚝𝚎𝚛𝚜 𝚝𝚞𝚛𝚗𝚎𝚍 𝚘𝚞𝚝 𝚝𝚘 𝚋𝚎 𝚓𝚞𝚜𝚝 𝚝𝚛𝚎𝚎𝚜
𝚆𝚑𝚎𝚗 𝚝𝚑𝚎 𝚜𝚞𝚗 𝚌𝚊𝚖𝚎 𝚞𝚙 𝚢𝚘𝚞 𝚠𝚎𝚛𝚎 𝚕𝚘𝚘𝚔𝚒𝚗𝚐 𝚊𝚝 𝚖𝚎


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Eddie se sentait vide. Le cœur de Buck avait cessé de battre et lui l'avait supplié de revenir, de rester auprès de Christopher et lui. Puis, le cœur du blond était reparti et à présent, il ne savait pas vraiment quoi faire de cette information. La seule chose dont l'ancien militaire était sûr, c'était cette façon dont son esprit se rejouait sans cesse la scène, se disant qu'il aurait pu voir les signes au sujet des côtes bien avant et que peut-être, ils auraient pu tous éviter de presque perdre Buck à nouveau.


Il avait tiré une chaise près du lit dès lors que les médecins l'avaient autorisé à pénétrer dans la chambre d'hôpital. Les mains jointes en une prière silencieuse, il fixait la silhouette endormie de son meilleur ami. À priori et selon l'avis des chirurgiens qui s'étaient occupés de lui, le blond était maintenant hors de danger, bien que son état eût été inquiétant durant un long moment. Néanmoins, tant qu'il ne verrait pas ses deux orbes bleus favoris, l'inquiétude de l'ancien militaire ne diminuerait pas. C'était malheureusement devenu comme une seconde nature de s'en faire pour le bouclé. Eddie n'aimait pas ça.


Il y eut soudain un petit bruit et Eddie s'empressa de relever la tête, croisant alors le regard couleur océan de son meilleur ami. Ce dernier, malgré sa fatigue évidente, avait un sourire plaqué sur le visage. Buck souriait pour lui. Juste pour lui. Eddie en était tellement flatté et heureux que des larmes naquirent au coin de ses yeux.


― Hey, souffla seulement Buck – et le brun comprenait parfaitement, car cet unique mot devait puiser une quantité astronomique de son énergie.


― Salut toi, renifla Eddie.


D'une main, il attrapa celle de Buck qui était, par chance, celle où l'on comptait le moins de câbles. Avec l'autre, Eddie commença à jouer avec les boucles de son ami, qui avaient retrouvé leur véritable couleur blonde après une rapide toilette effectuée par les infirmières du service, ce dont il était extrêmement reconnaissant. Il n'en pouvait plus de voir tout le sang sur le corps de l'autre pompier. Tout le sang de Buck, rappelant que celui-ci avait été grièvement blessé dans cet accident de voiture et que, par-dessous tout, il avait failli mourir. En fait, Buck était mort. Mais heureusement, le plus jeune était un véritable combattant et s'était battu pour revenir auprès d'eux.


― Pourquoi ? Interrogea faiblement le blessé.


Eddie n'eut pas besoin davantage de mots pour comprendre ce qu'impliquait la demande de son meilleur ami. C'était une question facile à analyser, compte tenu de la situation et des antécédents de Buck avec les hôpitaux. En effet, le blond les détestait purement et simplement. De manière générale, il s'y retrouvait contre son grès, lorsque c'était une question de vie ou de mort, et qu'il n'avait pas son mot à dire, particulièrement en raison d'inconscience, comme cela avait été le cas aujourd'hui, ou avec le camion de pompiers.


Le silence s'étira, car le plus âgé des deux cherchait les bons mots pour expliquer la situation. Des mots qui ne finiraient pas en un long discours sur la sécurité au volant – Buck était un chauffeur aguerri, il n'avait pas besoin de cela – ou en crise de larme incontrôlée parce que tout son corps avait seulement envie de laisser ses émotions exploser.


― Il y a eu un accident de voiture impliquant de nombreux véhicules. Tu étais dedans. Ta Jeep était sortie de la route jusqu'au fossé, alors il a fallu plus de temps pour t'extirper. Lorsqu'on l'a fait... Tu étais gravement blessé, mais on pensait que tout irait bien, commença à détailler le brun.


C'était vrai : au départ, ils étaient tous sûrs et certains que malgré les blessures et la quantité de sang, tout irait bien pour Buck. C'était impressionnant à voir, certes. En revanche, cela restait plus ou moins ce qu'ils voyaient au quotidien en tant que pompiers ou ambulanciers. Cependant, cette conviction, c'était avant... Avant de perdre son meilleur ami pour un moment qui lui avait paru infiniment long.


Eddie ferma les yeux à s'en faire mal. Sous ses paupières closes, il sentit une nouvelle vague de larmes naître. Néanmoins, contrairement à la précédente, celle-ci parvint à se frayer un chemin jusqu'à ses joues. Les perles salées roulèrent encore et encore, s'écrasant par dizaines de ses yeux jusqu'au bas de son menton, trempant le col de sa chemise, même s'il ne prêtait pas vraiment attention à ce dernier détail.


― Sauf qu'une fois dans l'ambulance et en route pour l'hôpital, ton cœur a commencé à s'emballer et ensuite... Il s'est arrêté et... Buck, tu étais mort ! Tu... Tu ne respirais plus ! Tu... Je... On t'avait perdu !


L'ancien militaire sentit sa respiration changer, prenant un rythme plus erratique. Il savait que la panique et l'angoisse des heures précédentes jouaient avec ses nerfs ; qu'il devait se calmer pour ne pas finir avec une crise sur les bras. Mais la vision du blond, étendu sur une civière et mort, revenait sans cesse le hanter. C'était comme vivre un cauchemar éveillé, que son cerveau jouait en continu.


― Eddie ! L'appela son ami. Calme-toi, d'accord ? Je suis là, affirma-t-il en serrant exerçant légèrement une pression sur la paume de sa main. Je ne vais nulle part, promit-t-il.


― Mais... Tu...


Buck secoua la tête de gauche à droite. Ayant clairement une idée en tête, il se pencha davantage vers l'aîné et délia leurs doigts pour porter la main du brun à hauteur de son cœur. Il le laissa assimiler la chose durant quelques secondes, demeurant silencieux et calme. Eddie comprit alors quel était l'intérêt de ce mouvement. Ainsi, la respiration tremblante, l'ancien militaire se concentra sur les battements réguliers sous ses doigts. Dans la poitrine de son meilleur ami, l'organe vital de celui-ci remplissait parfaitement le rôle pour lequel il avait été créé.


― Tu sens ? Mon cœur bat, Eddie. Je vais bien. Je ne te laisse pas tomber.


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𝟓 𝐅𝐎𝐈𝐒 𝐎𝐔 𝐄𝐃𝐃𝐈𝐄 𝐀 𝐒𝐀𝐔𝐕𝐄 𝐁𝐔𝐂𝐊 ― buddieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant