Sept minutes pour s'aimer [Maraudeurs]

Chapitre 1 : Le duel

A l'école de sorcellerie Poudlard, tout le monde connaissait Sirius Black et pour différentes raisons et cela était plutôt un exploit pour le garçon qui entrait à peine dans sa quatrième année, du haut de ses quatorze ans. Premièrement, on remarquait facilement ce garçon intelligent, farceur et immature. Il semblait survoler sans jamais rien apprendre la plupart des matières qu'on lui enseignait, au plus grand désespoir de ses professeurs qui souhaitait le voir plus attentif en cours. Deuxièmement, tout le monde connaissait l'ainé de la noble famille des Black, le descendant d'une longue lignée de sang-pur, car il avait été placé à Gryffondor à la surprise de tous, mais sûrement pas celle du garçon de seulement onze ans à cette époque. En effet, Sirius était en désaccord total avec les idées de sa famille et s'était toujours rebellé depuis son plus jeune âge. De ce fait, ses parents ne voyaient en lui plus qu'une erreur qui déshonorait leur famille.

Ainsi, depuis aussi loin qu'il se souvenait, Sirius s'était juré de causer le maximum de tort à sa famille, eux, qui considéraient que les sorciers de sang-pur étaient supérieurs. C'est pourquoi, dès le début de sa première année à Poudlard, il commença à faire des farces aux Serpentard. Il les détestait, et cela, pour plusieurs raisons. Tout d'abord, toute sa famille qu'il haïssait tant était passée par Serpentard. Ensuite, Serpentard était la maison qui avait formé le plus de mages noirs et cela était particulièrement mis en lumière par ces temps sombres où les pouvoirs des forces du mal augmentaient. Enfin, cette haine était aussi alimentée par les fortes rivalités entre la maison des rouges et or et celle des verts et argent.

Ses parents, après avoir appris qu'il avait été placé à Gryffondor, lui avait promis une vie de solitude, d'ennui et de souffrances. Néanmoins, ce ne fut pas le cas car Sirius Black n'était jamais seul. En effet, il était toujours accompagné de son groupe d'amis qu'on surnommait les maraudeurs, ensemble, ils avaient fait les quatre cents coups. Tout d'abord, il y avait James Potter, son meilleur ami. Ils s'étaient rencontrés au début de leur première année et s'étaient apprécié dès lors premiers échanges dans le Poudlard Express. Rapidement, ils avaient été rejoints par deux autres garçons de leur dortoir : Remus Lupin et Peter Pettigrow. Ces deux derniers, plus réservés que les deux autres et un peu plus matures aussi, ne prenaient, le plus souvent, pas part aux farces de Sirius et James, mais ils ne les empêchaient pas non plus. Sirius chérissait ses amis et voyait en eux comme une véritable famille.

Dès leur première année, James et Sirius avaient imaginé les pires farces à faire à leurs ennemis. Mais, rapidement, ils les avaient mis en application. Bien sûr, il n'avait pas commencé par les plus méchantes. Au début, elles étaient plutôt innocentes et même si les victimes s'en plaignaient, cela ne les dérangeait pas vraiment. Mais au fil des mois et des années, ces plaisanteries devinrent vite hors de contrôle. Elles visaient tout particulièrement Severus Rogue que Sirius et son groupe d'amis n'appréciaient point mais elles n'épargnaient aucun des Serpentard. Sirius était populaire et beau garçon, tout comme James Potter. Ils étaient aimés par tous, ainsi la plupart des élèves passaient outre ces mauvaises plaisanteries. Mais de nombreux Serpentard commençaient à s'insurger comme le jeune Black. En effet, certains subissaient ses âneries depuis quatre ans maintenant : il devenait nécessaire que cela se stoppe.

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-Potter, Black ! Dix points de moins pour Gryffondor !

On entendit un soupir de la part des élèves de cette maison aux dires du professeur Slughorn : nous n'étions qu'au début de l'année et pourtant les deux farceurs s'étaient déjà débrouillés pour faire perdre des points à leur maison. En effet, ils avaient trouvé très amusant de lancer des sorts sur les potions des Serpentard afin que ces dernières leur explosent au visage. Heureusement, les potions n'étaient pas trop dangereuses.