Un remue-ménage se déroule en dessous de la fenêtre de mon bureau. Les employés courent dans tous les sens pour faire plaisir à nos deux princesses de la journée. Tout doit être parfait au risque de subir la foudre des remontrances de notre chère Maria. Les décors ont été placés un peu partout dans le jardin. Nous avons dû nous lever assez tôt ce matin, afin de nous préparer. Pour ma part, je ne change en rien de mes habitudes avec les costumes. Entre nous, c'est une grande histoire d'amour. Lorsque je les porte, ça inspire le pouvoir, l'argent, l'élégance. J'apprécie surtout voir Irina me manger des yeux. Et il suffit que je pense à elle pour qu'elle passe le pas de la porte.
— Bonjour, Aleksander.
— Tu es fâché pour hier ? demandé-je en m'enfonçant dans mon siège. Parce que tu m'appelles ainsi que quand tu l'es.
Elle se rapproche de la fenêtre par laquelle elle admire ce qui se déroule.
— Je pourrais te nommer le psychopathe si tu le souhaites, après tout, ce n'est pas ce que tu es ? sourit-elle.
Je ne peux m'empêcher de parcourir son corps vêtu de cette longue robe rose pâle. Le fait que le tissu lui colle pratiquement à la peau, mets en avant ses fesses que je voudrais saisir pour les poser sur mon bureau. Son dos nu est caressé d'une chaine en or qui retombe contre ses reins. Elle porte le satin à merveille.
— Tu pourrais arrêter de me mater comme ça ? m'interroge-t-elle en se retournant dans ma direction.
— Excuse-moi d'aimer contempler de belles choses.
Elle fait rouler ses yeux dans leurs orbites, puis rétorque :
— Tu vas en admirer pas mal dehors. Surtout au vu du nombre de charmantes femmes présentes, je risque de ne pas tellement apprécier.
Je lève l'index et lui intime de venir près de moi. Mes paumes posées sur ses hanches, je la décale assez pour qu'elle puisse être en parallèle avec ma chaise. Elle s'appuie contre le bois, évitant d'abimer le clavier de mon ordinateur. Si elle savait que je pourrais faire valdinguer tout ce qui se trouve, pour la prendre, elle ne s'en inquièterait même pas.
— Je me fiche des autres. Les seules qui m'importent sont : Caroline, André, Anastasia, Maria et pour finir, toi. Aucune de vous n'est sur l'identique piédestal, mais celles qui sortent de mon cercle ne sont que des inconnus, sur qui je ne poserais aucunement l'œil dessus.
— Également sous la torture ? s'étonne-t-elle en glissant son talon blanc le long de ma jambe.
L'excitation commence à se ressentir, mon membre se durcit et s'empresse de pousser sur le tissu de mon pantalon noir. Son regard est rempli d'une envie intense que je ne peux refuser. Je laisse mes doigts parcourir sa peau en me faufilant sous sa robe. Ses lèvres, parsemées d'un rose foncé, s'entrouvrent. Je ne m'arrête qu'une fois que j'atteins sa culotte.
— À défaut qu'on ne puisse pas me torturer aussi facilement, moi, je peux te le prodiguer à ma manière, moja słodka.
Le tissu de sa tenue est relevé jusqu'à sa taille, lorsque je me mets debout. Je la surplombe de toute ma hauteur, laissant ma bouche frôler sa peau qui frémit à mon contact. Je n'ai pas le droit de ruiner son maquillage, je me contenterais donc de son cou qu'elle m'offre. Par chance, elle a été coiffée dans une queue de cheval. Mais même ça, je n'ai pas l'autorisation d'y toucher. Mes mains saisissent fermement le galbe de ses fesses afin de l'amener au plus proche de mon corps.
— Alek...souffle-t-elle, en s'agrippant à mes épaules.
— Je ne suis plus un psychopathe, lorsque je suis sur le point de te faire gémir ?
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Je veux vivre Tome II : Vengeance sanglante - Dark Romance
Roman d'amourAprès des mois d'adaptation au sein de la famille Kowinski, Irina croyait avoir enfin trouvé la paix malgré son passé tumultueux. Mais sa nouvelle vie vole en éclat lorsqu'elle apprend des révélations choquantes, mettant en doute tout en quoi elle a...