CHAPITRE XII

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CHAPITRE XII
Lysandre Delaney

Les yeux entre ouverts, je me maudis déjà d'avoir autant bu. Ma tête me lance et j'ai des fourmis dans les bras. Quand j'ouvre complètement les yeux, Asterine est là, dans mes bras. Ses longs cheveux dorés sont étalés autour d'elle comme une auréole.

Peu à peu, les souvenirs de la soirée d'hier me reviennent en tête. Je l'ai embrassé putain. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris parce que ça risque de bien compliquer le schéma. Je me débrouille pour sortir du lit sans faire le moindre bruit et referme la porte de la chambre derrière moi.

Dans la cuisine, Louis est déjà attablé.

_ Matinal ou tu viens chercher un cachet pour le mal de crâne ?

_ Les deux, enfin surtout la deuxième option je suppose.

Mon oncle me sort une boîte de médicament accompagné d'un petit sourire.

_ Vous comptez partir à quelle heure ?

Il me parle trop, j'ai l'impression que mon crâne va exploser.

_ On partira dès qu'Asterine sera réveillée, j'ai complètement réparé la corvette donc en partira avec, dis-je lassé.

_ La 1960 ? J'acquiesce. Bravo champion, on dirait que l'élève à dépasser le maître.

J'attrape une pomme et retourne dans la chambre que nous occupons. En entrant je remarque qu'Asterine est entrain d'émergée du sommeil.

Je m'approche tranquillement en espérant ne pas puer de la gueule mais elle me regarde avec de gros yeux.

_ Pourquoi tu me regardes comme ça, je demande en croquant dans ma pomme.

_ T'habiller c'est une option peut-être ?

Et moi qui pensais que nous pourrions avoir des rapports plus amicaux, faudra attendre que je sois bourré à nouveau.

_ Déjà je suis pas nu mais si tu veux je peux remédier à ça.

Sans que je m'en rende compte elle s'était approchée de moi et avait fait un croc dans ma pomme. Je la regarde comme ensorcelé parce que ce qu'elle vient de faire mais cette dernière continue d'avancer vers la commode et se met à genoux pour ouvrir l'un des tiroirs.

_ Il t'a répondu ? Ton ex, je l'interroge avec un air faussement désintéressé.

Elle se retourne précipitamment et me fixe.

_ Tu te souviens de ça ?

_ Pourquoi est-ce que j'aurais oublié ?

_ Parce qu'hier tu étais bourré comme pas possible, elle affirme en fronçant les sourcils. De quoi tu te souviens d'autres ?

_ Oui je me souviens de t'avoir, elle me coupe avant que je ne puisse continuer.

_ Tu te souviens de l'erreur de parcours donc.

_ L'erreur de parcours, très bien appelons la comme ça, j'ignore qui je tente de convaincre ici. On va partir bientôt comme ça tu ne seras pas rentré trop tard à New York, enfin si ça te va.

_ Parfait.

Un léger silence s'installe avant qu'elle reprenne.

_ Tu veux savoir ce qu'il a répondu ?

Je n'attendais que ça. Je me jette littéralement sur le lit, elle fait de même et ces genoux sautillent d'excitation. Un immense sourire anime son visage.

𝐆𝐋𝐎𝐑𝐈𝐎𝐔𝐒 𝐕𝐈𝐂𝐓𝐎𝐑𝐘 - 𝒍𝒂𝒔𝒕 𝒅𝒂𝒏𝒄𝒆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant