75. Chapitre Bonus

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3 ans que je n'ai pas écris et je reviens comme une fleur..

Ces derniers temps furent compliqué pour Daryl comme pour moi. Les mois sont passés, et Kellya grandit normalement par la grâce de Dieu c'est une petite princesse merveilleuse. Elle commence à ramper.

Mais entre Daryl et moi, les choses se dégradent. Les embrouilles fusent. Et après une énième dispute, je suis montée dans la chambre pleurer, je craque.

Après tout ce que nous avons traversé ensemble, voir notre relation se dégrader ainsi me tue a petit feu car je l'aime mais je ne sais plus si cet amour me suffit à rester avec lui, et je ne sais même plus si cela est réciproque.

Je ne veux pas que ma fille grandisse en ayant des parents qui se déchirent, je pense que c'est la pire des choses pour un enfant. Alors ça fait quelques temps que j'y pense, mais je sais que pour lui comme pour moi, la rupture est proche.

Il va falloir qu'on parle.

Je sèche mes larmes et rassemble l'énergie qu'il me reste pour descendre. Il est sur le canapé, il semble avoir réussi à endormir notre fille.

C'est alors que je me prends de plein fouet son regard noir, mais je ne me démonte pas pour autant et avance d'un pas assuré vers lui avant de me poser à l'extrémité du canapé.

Pendant quelques secondes, aucun de nous articula un mot. Nous nous observons en chien de faïence.

- Daryl, commençais-je.

Il détourne son regard du mien et se concentra sur un point invisible sans pour autant me répondre.

- Je te parle, continuais-je.

- Sans blague ? Dit-il en me regardant à nouveau et en haussant un sourcil.

Ça y est. Je retrouve ce Daryl mutin. Ce Daryl du début de notre histoire.

- Sérieusement, je vais avoir droit à cette réponse ? Franchement Daryl, je pensais qu'on avait dépassé ce stade depuis un moment.

- Oui, mais faut croire que nous c'est un pas en avant et deux en arrière.

Cette dernière phrase me conforte dans l'idée que je m'apprête à prendre.

- Écoute faut qu'on parle.

Il m'incite à poursuivre du regard, toujours aussi froid.

- Faut qu'on arrête de se mentir. On n'arrive plus à se rendre heureux, on se fait plus de mal qu'autre chose. J'en peux plus de cette situation et je refuse d'élever ma fille dans ces conditions-

- Notre fille, corrige-t-il. Et si c'est ce que tu penses, tu sais ce qu'il te reste à faire alors.

Sa réponse me prit au dépourvu. Je reste quelques secondes à l'observer, bouche bée. Puis je m'imprègne une dernière fois de son visage avant de me lever et de remonter dans la chambre.

Furieuse, je rassemble mes affaires et celles de ma fille dans une valise. Je reviendrais chercher le reste, les larmes perlèrent au coin de mes yeux mais je les ravale. C'est bien ce que je pensais.

Je descendis la première valise devant la porte. Puis je vais dans le salon chercher Kellya, je la prends dans mes bras pendant que Daryl doit sûrement être dans la cuisine ou autre.

Je m'élance vers la porte lorsqu'il pose la paume de sa main sur cette dernière.

- Est-ce que je peux savoir où est-ce que tu vas avec Kellya ? Dit-il le regard mauvais.

Je le connais suffisamment pour remarquer que quelque chose a changé dans son regard. Il a soit fumé soit il a pris un verre ou deux.

- Toi tu veux partir ? Pars, mais ma fille elle restera ici Lana, je te préviens.

« Diablesse » - is it love Daryl Où les histoires vivent. Découvrez maintenant