Chapitre 15 : Promets-moi

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« Il fait froid, très froid. Je touche mes bras, un frisson me parcours, j'ai l'impression que mon corps est mort.

Je suis assise sur une chaise, une table face à moi. Il fait noir, très noir, une petite lampe éclaire ce qui semble être une cave.

Cette cave.

Quand je baisse la tête, un frisson me parcourt, j'ai l'horreur de trouver des antidépresseur sur la table, ils sont tous éparpillé sur celle-ci, je les comptes, il y en a une bonne dizaine, de quoi me retourner la tête jusqu'à en perdre la vie.

Soudain des pas lent mais sur s'approche, malgré l'obscurité qui me domine je suis presque sur de savoir de qui il s'agit.

Ça recommence, je le sais, il va recommencer.

Je dois me sauver d'ici, mais alors quand je tente de bouger je me rends compte que je suis enchainer à la chaise, m'empêchant de m'évader.

Par pitié non, je ne veux pas revivre ça.

Des larmes froides glissent sur ma joue, mais je ne les sens pas.

Cependant les pas se rapprochent. Je dois me sortir de là.

Nona.

- Je tends prie viens me sauver, souffle-je, je sais que tu m'entends nona, sauve moi.

Les pas sont tout prêt maintenant je peux presque le sentir près de moi.

Non pas ça.

Je ne bouge plus, j'attends que le pire arrive.

- Elena.

Elle est là, c'est elle, je le savais.

Elle viendra toujours.

- Relève-toi Elena, ne te laisse pas avoir, tous ça est faux. Il y a une lumière là-bas, regarde là.

  Je regarde devant moi mais je sens une présence malveillante à côté de moi. Je le sais, c'est lui. Je me revois encore là dans cette même cave, à subir mon traitement.

Mais je ne n'abandonne pas, je cherche la lumière dans l'ombre.

Je l'a vois.

Au loin je perçois une petite lumière, une toute petite lumière.

- Avance, sans jamais arrêté et ne te retourne jamais. »

-  Lé ! Lé ! Réveille-toi !

Dans un cri je me réveille en sursaut.

-  Oh mon Dieu Lé ça va ?!

Ma vison est encore flou je ne réponds pas tout de suite à la personne qui se trouve en face de moi et je ne la dissimule pas bien, mais en vus du surnom employé je peux très vite en conclure qu'il s'agit bien de Ju.

Son expression en dit tant.

Je ne me sens pas bien, j'ai envie de pleurer, mais je ne le ferais pas, je ne veux plus, je n'en peux plus.

Mon amie semble le savoir alors elle me prend dans ses bras et me serre très fort contre elle, comme si elle voulait prendre tout la tristesse en moi pour me l'enlever et juste pour ça je lui rends son étreinte.

Quand elle décide de se détacher de moi je peux constater qu'elle parait très fatiguée. Alors je me relève délicatement de mon lit, un maux de tête me parvient soudainement.

Foutue cachets.

Je ne veux même pas penser de ce qu'il s'est passé.

J'agrippe mon téléphone et je regarde l'heure ignorant les milliers messages que j'ai reçu.

BEFOREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant