Chapitre 1 : Falaise

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- Tu ne sers à rien.

Je ne sers à rien.

- Tout le monde se fous de toi.

Tout le monde se fous de moi .

- Tu n'es qu'un stupide problème pour tout le monde.

Je suis un problème pour tout le monde.

- Tu es une idiote.

Je suis une idiote.

- Tu pourrais mourir ça ne changerait rien.

Je pourrais mourrir ça ne changerait rien.

- Personne ne te considère.

Personne ne me considère.

- Tu n'es rien.

Je ne suis rien.

- La seule personne qui t'aimait vraiment dans ce pays c'était ta  grand mère et regarde aujourd'hui elle est morte. C'est la preuve que tout le monde t'abandonnera quoi que tu fasse.

Non elle ne m'a pas abandonné. Elle veille sur moi. Mais réagi putain !

- Tu mens. Réplique-je.

C'est bien ce n'est pas grand chose mais on moins je ne me laisse pas faire.

- Moi mentir ? Regarde au tour de toi, qui est là pour te défendre ici ? Personne. Parce ce que tu n'es rien pour personne. Dis sa voix ressemblant à celle du diable en personne.

Je ne suis rien. Il a raison.
Non c'est faux et tu le sais.

- C'est faux. M- mon père est là. Dis-je la voix tremblante.

Il s'esclaffe.

- Ah oui où ? Non mais dit moi parce que je ne le vois pas ?

Il veut seulement te blesser ok ? Défend toi !

- Non je-

- Non quoi ? Nan vas-y continue je veux savoir ? Me coupa-t-il.

Il veux que tu répondes pour te le faire payer après.

Je ne répond rien. Par peur.

Ouais je suis minable.

- Je préfère ça. Dit-il.

Je sert les points.

Tu vas encore le laisser gagner ?
Non.

J'ouvris la bouche mais aucun son ne sorti de celle-ci.

Aller ! Tu as déjà assez pris sur toi ! De toute façon tu n'as rien à perdre.

C'était vrai je n'avais rien à perdre à près tout. J'avais déjà tout perdu.

- Tu sais quoi ? Commençais-je alors que je savais déjà que j'allais le regretter.

Tant pis. Foutue pour foutue.

- Je suis sur que la seule raison pour laquelle tu me critiques autant c'est parce tu sais que je suis la fille d'un des six plus grand homme d'affaires des États-Unis. Et tu es jaloux  parce ce que tu sais que mon père a réussi là ou tu as échouer.

Je savais comment le touché. Il suffisait d'évoquer mon père et le travaille était fais. Il serait blessé.

Ouais c'est plutôt ton visage qui va être blessé.

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