The Secret 🥀

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Point de vue Maria :

Évidemment c'est du bluff total.
Jamais je n'oserais tuer quelqu'un, le fait de tenir une arme et la pointer sur la tempe de cette homme, est déjà un gros effort de ma part.

(la discussion est en espagnol mais je traduit directement)

Lui : non non, attends. J'ai... on m'a obligé. J'ai une femme et des enfants qui m'attendent.

Très mauvais menteur. Phrase typique.

Lui : si je ne fais pas ce qu'il me dit...
Ça va très mal se passer pour moi et ma famille.

Il se met à sangloter. Il me fait presque de la peine.

Camila : qui ça, il ?

Je le lache et me mets face à lui.

Ma tante me prend l'arme des ma mains.

Camila : j'ai dis, qui ça, il ?

Lui : je ne peux rien dire il risque de me-

Un point rouge surgit entre ses deux yeux.

Camila : Maria ! Dans la voiture, vite !

J'ai à peine eu le temps de bouger que le point rouge laissa place à un trou ruisselant de sang.

Il tombe au sol.

Je reste figée sur place. L'information commence à me monter au cerveau.

Tia m'attrape le bras pour m'emmener en vitesse dans la voiture.

Je m'assois avec une expression totalement neutre.

Camila : attends moi ici j'arrive.

Je ne réponds pas.
Je ne peux pas répondre.

Après qu'elle soit partie, inconsciemment, je me mets à pleurer.

Le premier mort que je vois, et sûrement pas le dernier. Loin de là.

Point de vue Camila :

Je m'abaisse pour enlever la cagoule de cet homme.

Je mets ma main sur ma bouche en le reconnaissant.

Eh ben, de nos jours les traîtres sont en grand nombre.

Quelques heures plus tard...

Moi : je suis vraiment désolé je lui avais pourtant dis de rester dans la voiture mais elle est têtu ta fille, j'y peux rien moi !

Carlos : ne la sors plus jusqu'à nouvel ordre ! Imagine si elle avait été toucher ?!

Moi : oh là là, tu t'inquiètes trop hermano (frérot). Elle n'avait rien à craindre avec moi !

Lui : peut-être mais...

Moi : sí, yo sé...(oui, je sais) ça va la traumatisé pour un bon bout de temps.

Il baisse la tête.

Moi : sinon, figure toi que celui qui nous suivait était un de tes hommes...

Il me regarde les sourcils froncé.

Carlos : t'es sérieuse ?

J'hoche la tête.

Carlos : lequel ?

Moi : Rafa, le jumeau d'Alejandro.

Point de vue Maria :

Amir : qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu pleure ?

Mon frère vient de débarquer en vrie dans ma chambre. Il commençait à me manqué akhy. (mon frère)

Depuis quelques jours je ne le vois plus. Il s'entraîne plus dure que moi ce qui fait qu'il est très absent. Tout comme mon père.

Je ne me remets toujours pas de ce qu'il s'est passé il y a quelques heures maintenant.

Il vient s'asseoir à mes côtés, prend mon visage entre ses mains et essuie mes larmes avec ses pouces.

Lui : raconte moi habibti. (ma chérie)

Je commence à lui raconter tout en pleurant. Malgré que se soit difficile il parvient à me comprendre.

Je lui explique aussi que le manque de ma mère et de ma sœur m'affecte énormément.

Lui : pour moi aussi c'est très difficile tu sais. J'le montre pas mais maman et Aya me manque beaucoup.
Je suis vraiment désolé que tu aies assisté à ça et j'te comprend.

Il marque une pose.

Lui : Excuse moi si en ce moment moi et papa on est pas présent pour toi. Je m'entraîne beaucoup avec Ibrahim. Et papa, lui, il est sur le terrain avec ses hommes de mains.

Je le serre très fort dans mes bras.

Moi : tout ira bien, j'en suis sur.

Du moins, je l'espère.

Moi : est-ce que tu penses qu'on peut vraiment faire confiance à Ibrah ?

Lui : comment tu l'as appelé ?

Merde. Quelle conne je suis.

Moi : euhh, son prénom est long ducoup j'ai inventé un diminutif.

Lui : ouais bah évite de l'appeler comme ça devant lui, il va le prendre pour un signe d'affection.

Si tu savais Amir... Ça l'est...

Moi : mais oui t'inquiètes.

Je ris nerveusement pendant qu'il me regarde étrangement.

Lui : mmh.

Il prend un des gros coussins sur mon lit et me donne un coup sur la tête.

Je l'ai bien senti.

Moi : aïe !! Tu vas voir !!

Et c'est partie pour une bataille de coussins.