The Secret 🥀

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Il s'approche de plus en plus ce qui m'angoisse fortement.

J'ai toujours détesté être tactile, encore plus avec des inconnus.
Ça me rappelle de très mauvais souvenirs...

Il lève sa main dans le but de me carresser la joue mais je tourne ma tête de justesse.

Moi : évites de me toucher connard.

Il arrête son geste puis dit :

Lui : tu sais tu n'es vraiment pas en position d'ouvrir ta belle bouche. Pour l'instant tu ne veux pas savoir qu'est-ce que tu fais ici ? *sourire en coin*

Moi : *rire nerveux* laisse moi deviner... mmh... tu dois être Epifagno non ?

Lui : oh alors c'était toi qui nous écoutais derrière la porte. La prochaine fois, cours plus doucement si tu ne veux pas te faire remarquer. *rire moqueur*

Sur ce coup il a bien raison. J'ai été bête de faire du boucan en courant...

Moi : pourquoi est-ce que tu me veux ? Il y a des filles ou même des femmes bien plus belles que moi qui seront à ta merci mais pourquoi moi ?

Lui : c'est simple Maria. Tu es la fille de mon premier ennemi. Je compte passer par toi pour le faire souffrir lui.

Moi : et bien sache que je suis bien plus coriace que j'en ai l'air.

Lui : j'en doute pas. Mais tu verras qu'avec mon traitement tu ne tiendras pas facilement. *sourire en coin*
Oh et une dernière chose. Si tu penses que ton père pourras te retrouver, enlèves toi cette idée de la tête. On est très loin de la France. *sourire moqueur*

Moi: enfoiré *chuchote*.

Sur ces mots il s'en va.

J'essaie de faire la dure devant lui mais en réalité je suis terrifiée.

Si papa m'a bien appris quelque chose, c'est de ne jamais montrer ses peurs et ses faiblesses.

Quelques jours plus tard...

Trois jours se sont écoulés.

Entre temps on m'a détachées et attaché sur une chaise c'est pas plus confortable mais c'est déjà ça...

Pour me nourrir on me balançait du pain et de l'eau.

Mais ce n'était pas ça le pire..

Pendant ces trois jours je me prenais des coups avec toutes sortes d'objets.

Coups de fouets
Coups de bats
Coups de poings/pied

Enfin bref ce n'était pas de tout repos.

Je ne peux pas me voir mais je sais que je suis salement amoché.

Aujourd'hui je ne sais pas ce que l'on m'a réservé.

Epifagno entre dans la cave.

Je trembles rien qu'en le voyant. Cet homme est un monstre... Comment est-ce qu'il peut faire souffrir une fille qui pourrait être la sienne ? Je plein fortement ses pauvres enfants... du moin, si il en a.

Je prends sur moi et fait comme si de rien était. Comme vous avez dû le comprendre, je n'aime pas me montrer faible. Cette facette de ma personnalité est sûrement une séquelle à cause du passé...

Epifagno : buenos días tesoro. (bonjour trésor)

Je ne lui réponds pas, tout simplement parce que je ne veux pas, mais surtout parce que je ne peux pas.