Point de vu Amir :
Quelques jours après que Maria soit partie en voyage, j'ai demandé à mon père si je pouvais aller rendre visite à Mariposa qui habite à Paris.
Il a bien évidemment accepté et je suis maintenant en route pour la capitale avec Aymen.
Aymen : eh ?
Moi : mmh ?
Aymen : pourquoi tu tiens vraiment à la voir cette fille ?
Moi : on t'a déjà dit que t'étais perché comme mec ?
Aymen : ça m'arrive... mais ducoup ?
Moi : ben je sais pas vraiment, j'aimerais faire connaissance avec elle parce que je l'apprécie.
"Je l'apprécie" je mens vraiment trop bien j'trouve.
Aymen : ouhh, affaire à suivre moi j'dis hein.
Moi : tais-toi.
Quelques heures plus tard...
Après de longues heures de route, on arrive enfin à Paris.
Je ne l'ai pas prévenu parce que je voulais lui faire une surprise. Elle m'avait déjà donné son adresse alors nous avons facilement retrouvé sa villa.
On sort de la voiture et on se dirige vers l'entrée. On s'aperçoit qu'il n'y a pas de gardes à l'entrée.
Ce qui est positif pour nous d'ailleurs.
Plus on s'approche de la porte, et plus on entend des cris. Les cris d'une femme et les hurlements d'un homme.
On se regarde avec Aymen puis j'ouvres la porte en fracas.
La scène qui se trouve face à moi me glace le sang.
Mariposa est à terre, complètement défigurée et un homme au dessus d'elle, un long bâton à la main. Celui-ci ruisselle de sang.
Moi : oh le sale fils de p*te.
Je m'avance dangereusement vers lui pendant qu'il me regarde avec incompréhension.
Je lui enlèves violemment le bâton des mains et le jette au sol.
L'homme : je peux savoir qui vous a permit d'entrer chez moi !
Aymen : ben c'était déjà ouvert et y'avait pas de gardes alors...
Je m'abaisse au niveau de Mariposa pour l'aider à se relever mais elle m'arrête et me regarde avec des yeux larmoyants.
Mariposa : non, partez tout de suite sinon... sinon il va appeler ses hommes et-
L'hommes : qui t'as permis d'ouvrir ta gueule salle salope !?
Il s'abaisse et tente de l'attraper par ses cheveux mais je le devance et lui attrape son poigner tellement fort qu'il va presque se casser.
Je lui lance un regard noir puis lui dis :
Moi : écoute moi bien sale chien, ose encore une fois lever la main sur elle et je te tue de mes propres mains. C'est compris ?
Il me regarde en grimaçant de douleur mais parvient tout de même à me montrer un sourire moqueur.
L'homme : tu me donnes des putains d'ordres au sujet de ma propre fille ?
Moi : j'ai bien compris que tu es son père. Et oui, je te donnes des putains d'ordres et ne t'inquiète même pas, ce sera facile pour toi de les appliquer parce que tu ne la reverra plus jamais à partir d'aujourd'hui.
Il perd immédiatement son sourire puis tente de me porter un coup. Je retiens son poing très facilement, il semble avoir perdu sa puissance avec l'âge.
Moi : ben alors papi ? On a plus de force dans les bras ?
Je lui mets un coup de pied dans ses parties, ce qui le fait tomber à terre tout en tenant ses bijoux de famille.
Je sors mon arme qui était derrière mon dos puis l'assomme avec celle-ci.
Moi : Aymen, j'te laisse le surveiller.
Aymen : vas-y t'inquiète.
Je m'abaisse à nouveau pour aider Mariposa à se lever. Je la porte et elle s'accroche à mon cou.
Je monte les escaliers qui mène à un grand hall. Autour de celui-ci se trouve une multitude de pièces différentes qui doivent sûrement être des chambres.
Moi : elle est où ta chambre ?
Mariposa : c'est la dernière porte à droite.
Je vais donc ouvrir sa chambre puis la dépose sur son lit.
Je m'assois près d'elle tout en la regardant essuyer ses larmes.
Elle : comment ça se fait que tu, enfin, que vous soyez là ?
Moi : je voulais venir te rendre une petite visite. Je ne t'ai pas prévenu parce que je... Je voulais te faire une surprise.
Je baisse la tête pour pas qu'elle voit que je suis mal à l'aise.
Elle prend mon menton entre son pouce et son index et tourne ma tête afin qu'on puisse se regarder dans les yeux.
Elle me sourit tristement puis me dit :
Elle : merci Amir... Ça me touche énormément, tu ne sais pas à quel point. Tu dois sûrement trouver ça bizarre que ça me rende aussi heureuse mais c'est parce que je n'ai pas l'habitude qu'on me fasse ce genre d'intention...
Je prends son visage entre mes mains puis lui dis :
Moi : ce n'est pas pour rien que je fais ça Mariposa. J'hésitais vraiment à te le dire parce que j'avais toujours peur de me faire recaler, mais aujourd'hui, je n'ai plus rien à perdre.
Je marque une pose pendant qu'elle pose ses mains sur les miennes. Elle hoche la tête tout en me souriant.
Moi : je voulais te dire que je t'aime Mariposa. Je t'aime comme un fou, tu me rends fou. J'te trouve tellement belle est classe, j'aime tout chez toi.
Depuis la première fois que je t'ai vu, j'ai tout de suite ressenti quelque chose pour toi.Je détourne le regard à cause de la gêne.
Elle : je t'aime aussi Amir. Je t'aime comme une folle. Je ne suis pas du genre à agir comme ça avec un gars mais toi... Toi tu es spéciale à mes yeux. Je te trouve aussi très beau, intentionné, charismatique. Je t'aime.
Je lui souris en retour. Mon regard dévie instinctivement sur ses lèvres. J'hésite un peu au départ, mais fini par poser mes lèvres sur les siennes.
Elle semble surprise, mais elle répond à mon baiser.
On se détache l'un de l'autre après de longues secondes. Je la regarde embarrassé mais elle a l'air complètement à l'aise.
Elle me prend soudainement dans ses bras et me serre fort contre elle. Elle semble avoir besoin d'affection et de réconfort. Je la serre donc en retour pour lui témoigner de tout l'amour que j'ai pour elle.
Elle : j'suis vraiment désolé, je pue le sang...
Moi : j'men fou, tu pourrais sortir d'une poubelle que je te prendrais mille fois contre moi.
Elle : t'es mignon.
Je dépose un baiser sur sa joue.
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The Secret 🥀
ActionDans cette histoire il y aura notre protagoniste Maria Hamdi, une jeune fille de dix-huit ans au caractère doux, mais aussi dotée d'une intelligence et d'une maturité sans faille. Celle-ci vivait avec ses parents, son grand frère et sa petite sœur...