The Secret 🥀

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Le lendemain...

Je me réveille dans une chambre qui m'est au départ inconnue.

Je tourne ma tête puis je vois Amir assis sur une chaise à côté du lit dans lequel je suis allongé.

Il est endormi et il a l'air vraiment épuisé.

J'en ai les larmes aux yeux de le voir comme ça.

Moi : Amir, réveille toi...

Il ouvre petit à petit les yeux et lorsqu'il reprend ses esprits il me dit :

Amir : Maria ?! Ça va ? T'as mal quelque part ? T'as faim ? T'as froid ? Tu-

Moi : non arrête de t'inquièter.
Maintenant que tu es avec moi ça va.

J'affiche un sourire rassurant puis il s'approche de moi et me prend dans ses bras.

Je m'éfondre en larmes. Après tout ce qu'il s'est passé j'en ai bien besoin.

On se détache et je peux voir des larmes perlées sur ses joues.

Moi : ne pleure pas Amir, t'inquiète pas je suis avec toi et je vais bien.

Il essuie ses larmes d'un revers de manche et me répond en riant :

Amir : mais je pleure pas dutout.

Je ris en retour mais au même moment ma côte me lance et je grimace.

Amir : qu'est-ce qu'il y a ?

Moi : c'est rien ça va passer.

La porte s'ouvre sur mon père.

Papa : Maria... ça va mieux mi hija ? (ma fille)

Moi : oui Papa ça va un peu mieux.

Il baisse la tête.

Papa : je suis tellement désolé que tu aies vécu ça. Je n'ai pas été à la hauteur pour te protéger... je te promet que ça ne se reproduira plus jamais benti... plus jamais.

Moi : t'en fais pas papa, je suis ici avec vous et c'est ce qui compte.

Il s'approche de moi puis me prend doucement dans ses bras pour ne pas me faire mal.

Papa : je te laisses cariña.(chérie)
Amir occupe toi bien de ta sœur d'accord ? Et ne la laisse pas seule.

Amir: d'accord papa.

Mon père lui fait un signe de la tête puis s'en va.

Moi : euhh on est où par contre ?

Amir : on est dans la villa familiale, en Colombie.

Moi : ça veux dire que tia (tata) Camila est ici ?

Amir me sourit puis crit :

Amir : tu peux entrer !

La porte s'ouvre de nouveau sur une femme d'environ la vingtaine.
Elle porte un ensemble de blazer noir avec des escarpins de la même couleur.

Elle a les cheveux foncé coupé en carré. Le teint matte, des yeux en amande marron foncé. Un nez droit et des lèvres roses pulpeuses.

Elle se dirige vers moi presque en courant.

Camila : Cariña cómo te sientes ?! (ma chérie, comment tu te sens ?!)

Moi : un pocito bien y tu tia ? (un peu bien et toi tata ?)

Camila : contente de voir que tu es saine et sauve. Moi et bien ça va. Toujours à la recherche de cet Epifagno.

Elle roule des yeux agacé par cet homme.

Moi : j'espère que vous y arriverez.

Camila : ne t'inquiète pas je lui ferai la peau à ce fils de... enfin bref. Vous m'avez comprise hein ?

Je lui sourit.

Camila : dis moi, il t'a juste frappé hein pas plus ?

Moi : sí tia no te preocupes (oui tata ne t'inquiète pas).

Camila : bien.

Elle tourne sa tête vers Amir qui lui redoute ce moment plus que tout. Je suis bien contente que mon état la stop de me faire ça.

Camila : aahhhh mi hijo ! Comme tu as grandi toi aussi !! Tu es devenu un hermoso chico (un beau garçon)

Elle le prend dans ses bras et lui fait de gros bisous.

Amir : tia arrête maintenant. C'est bon j'ai compris que j'ai grandi.

Je ris à cette vue. C'est de la torture pour Amir.

Camila : lo siento (désolé). Je ne peux pas m'en empêcher à chaque fois. Enfin bref. Quand tu seras complètement rétabli je t'entraînerai pour que tu devienne plus forte et que tu saches te défendre.

Je hoche la tête.

Camila : bon. Je vous laisse et prenez soin de vous hein.

Amir/moi : hasta luego tia. (à bientôt tata).

Elle nous fait un signe de la main en souriant et s'en va.

Moi : j'ai faim.

Amir : j'arrive je vais te chercher quelque chose.

Quelques heures plus tard...

Je me réveilles en plein milieu de la nuit à cause d'un bruit dans la chambre.

Je tournes ma tête puis j'aperçois un homme habillé tout en noir et cagoulé. Il a une bat de base-ball à la main.

Je me paralyse. Il se rapproche de plus en plus. Il s'apprête à me porter un coup quand je me réveille en sueur dans mon lit. J'allume la lampe de chevets puis j'observe la chambre.

Je suis rassuré lorsque je vois Amir endormi à côté de moi.

Ce n'était qu'un cauchemar.