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Moi : Ibrahim ? Mais...mais qu'est-ce que tu fais là ?

Je suis sous le choque. Pourquoi est-ce qu'il se tient fièrement à côté de ce connard ? Et pourquoi est-ce qu'il me regarde comme si j'étais la plus grosse conne sur terre?

Il rigole nerveusement puis me dit :

Ibrahim : Maria, Maria, Maria... malgré les nombreuses heures d'entraînement que tu as subi, Camila à dû oublié d'entraîner ton esprit.

Il marque une pose.

Ibrahim : on ne t'a jamais dit que les hommes dans ce milieu ne sont et ne seront jamais de confiance ?

Je sens mon cœur se fissuré à l'intérieur de ma poitrine.

Moi : mais..mais qu'est-ce que tu raconte ? Tu te fous de ma gueule ou quoi ?

Ibrahim : tout était faux Maria. La déclaration, les "je t'aime", les câlins et les baisés passionnés qu'on a échanger. Tout était faux. Je ne t'aime pas et je ne t'aimerais jamais. *rire moqueur* qui veut d'une petite naïve comme toi hein ?

Cette fois-ci, je sens mon cœur se brisé dans ma poitrine.

Je sens mes yeux devenir larmoyants. Je ne peux pas retenir mes larmes plus longtemps alors je les laisse couler.

Aïe...

Moi : t'es qu'un sacré connard Ibrahim. Tu me dégoûte. Dis moi, à quoi tout cela t'a servi hein ? Briser le cœur d'une fille, ça te plaît ?

Je marque une pose.

Moi : *rire nerveux* j'avoue, j'ai été bête et naïve. Malheureusement tu as réussi à faire naître en moi des sentiments puissants. Mais, le temps fera l'affaire pour t'oublier...

Je me tourne vers Mariposa puis je lui détache les mains et enlève le scotche sur sa bouche.

J'essaie de la secouer un peu afin qu'elle se réveille. Petit à petit, je remarque que les vêtements qu'elle porte sont les miens.

Je regarde son visage puis vois qu'elle a un sourire en coin et les yeux ouverts.

Elle se relève de la chaise puis je lui dis :

Moi : mais..à quoi tu joues Mariposa ?

Je comprends immédiatement ce qu'il se passe quand je la vois se rapprocher d'Ibrahim. Il l'attrape par la taille et la serre contre lui.

Mes larmes s'intensifient encore plus à cause de ce que je vois...

Moi : alors...vous vous connaissez depuis longtemps à ce que je vois.

Mariposa : *rire* tu comprends vite.

Sergio : bon, et bien, je crois que j'ai fini mon travail.

Il se tourne vers Ibrahim puis lui dit :

Sergio : n'oublie pas ma part hein.

Ibrahim : t'en fais pas. Tu l'auras ta part.

Moi : comment ça "ta part" ? Tu l'as payé pour faire tout ça ?

Ibrahim : Sergio, tu peux partir maintenant.

Sergio s'en va tout en me fesant un dernier clin d'œil.

Moi : réponds à ma question !

Ibrahim se retourne vers moi puis me dit :

Lui : je suppose que tu veux des explications non.

Moi : c'est exact.

Lui : bien. Premièrement, la première information qu'il faut que tu saches est que Epifagno, c'est mon père.

Pardon ?

Moi : comment ça... ton père ?

Je suis sous le choque. J'ai du mal à y croire.

Soudain une silhouette qui ne m'est pas inconnu apparaît. Rien que de le voir, je sens déjà mes membres trembler de peur.

Il s'approche d'Ibrahim puis pose une main sur l'épaule de celui-ci.

Epifagno : et oui. Ibrahim est bien mon fils. *sourire narquois*

Moi : mais...mais comment est-ce que tu peux être réellement le fils de ce connard ?

Ibrahim : souviens toi le jours de notre première sortie "en amoureux".
Je t'avais raconté comment je l'ai appris et je t'avais même dit qu'il me restait un dernier service à lui rendre afin qu'il me laisse "tranquille".

Bien sur que je me souviens... c'était l'un des jours les plus beaux de ma vie.

C'était la première fois qu'il c'était ouvert à moi en me racontant sa vie. C'était la première fois qu'on était que tout les deux, ensemble. C'était aussi la première fois qu'on s'est tenu la main...

Je hoche la tête puis il poursuit :

Ibrahim : et bien le dernier service que je dois lui rendre c'est justement de te faire tomber amoureuse de moi et de te lâcher comme une grosse merde une fois terminé.

Je m'éfondre au sol tout en pleurant à chaude larmes mais silencieusement.

Moi : mais... pourquoi ? Ça veut dire que tout ce qui s'est passé entre toi et moi ce n'était rien ?!

Je lève les yeux au ciel pour essayer de retenir mes larmes mais c'est en vain.

Moi : je t'ai parlé de mes peines, de mes peurs, je t'ai fait confiance ! Je t'ai avoué que je suis folle amoureuse de toi putain !

Je le regarde droit dans les yeux avec tristesse. Pendant une fraction de seconde, j'ai pu apercevoir un regard peiné mais à la fois rassurant dans ses yeux.

Je n'y prête pas plus attention et me relève tout en essuyant mes larmes.

Moi : mais maintenant Ibrahim. Le puissant amour que je te porte va maintenant se transformer en une haine. Une puissante haine envers tout ce qui concerne ton horrible personne.

Epifagno rigole puis dit :

Epifagno : aller viens Mariposa. On va les laisser régler leurs problèmes de couples tranquillement. *rire moqueur* rappellez nous quand vous aurez fini.

Epifagno sort donc accompagné de Mariposa. Après nous êtres assuré qu'ils sont bien loin, nous explosons tout les deux de rire.

Moi : *rire* oh là là, ils sont vraiment trop cons !

Ibrahim : *rire* vraiment.

Je cours vers lui pour le prendre dans mes bras.

Ibrahim : désolé de t'avoir insulter cariño...(ma chérie)

Moi : mais t'inquiète pas Ibrah ça fait partie du plan de toute façon. Mais par contre c'est bien la dernière fois que tu touches une autre fille !

Ibrahim : tu seras toujours ma préférée, à la vie à la muerte.

Il sourit puis me prend dans ses bras. Je réponds à son étreinte puis nous nous détachons après quelques instants.

Ibrahim : les autres arrivent bientôt. J'ai déjà envoyé un message à ton père.

Moi : d'accord *sourire*. J'ai hâte de voir la tête qu'il va faire.

Ibrahim : moi aussi *sourire*


Note de l'auteur✍:

Alors, vous avez vraiment cru que Ibrahim était un bâtard ?

Et bien non, il aime beaucoup trop Maria pour pouvoir la trahir. Je ne suis pas du genre à écrire des tragédie donc cette histoire a bien évidemment une "happy end".

Bisous 💋❤

The Secret 🥀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant